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Les Effets Du Progrès Technique Sur Le Travail

Publié le 21/07/2012

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Cependant, grâce à l'augmentation de la productivité et à la requalification des travailleurs, ces-derniers obtiennent ainsi un revenu plus élevé, et donc y consacrent une part moins conséquente à l'alimentation. De plus le progrès technique entraine aussi une baisse des coûts de production et ainsi une baisse des prix. C'est pour ces multiples raisons que les travailleurs peuvent consommer plus ou épargner. De cette façon la demande dans le secteur des biens et des services est stimulée. Plus d'emplois sont alors nécessaires pour satisfaire cette demande. Les entreprises embauchent donc de nouveaux salariés. Le progrès technique peut donc être considéré comme un facteur de croissance et d'embauche

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Progrès technique et création d'emplois :D'une part, donc le progrès technique crée du chômage structurel, éloignant durablement de l'emploi ceux qui n'ont pas les qualifications requises et qui n'ont pas pus'adapter.Cependant, même si elles suppriment du travail, les avancées techniques créent aussi des emplois.

Alfred Sauvy démontre que les emplois détruits dans certainssecteurs d'activités sont compensés par des créations d'emplois ailleurs.

Par exemple, le secteur primaire qui représentait 13,3 % de l'emploi total en France en 1970n'en pèse plus que 4,1 %.

Parallèlement, la part du tertiaire dans l'emploi est passée de la moitié au trois-quart des emplois.

Il y a donc une certaine compensation àcondition qu'une requalification des employés soit entreprise.

Ce phénomène, aussi appelé théorie du déversement, engendre aussi une modification desqualifications des travailleurs.

C'est ainsi, que de nos jours, un travailleur est amené à avoir différents emplois tout au long de sa vie alors qu'avant, un travailleurfaisait le même travail toute sa vie.

En effet les nouvelles machines ont besoin de main-d'oeuvre pour être construites mais aussi pour être maintenue.

On parle deformation continue tout au long de la vie.Cependant, grâce à l'augmentation de la productivité et à la requalification des travailleurs, ces-derniers obtiennent ainsi un revenu plus élevé, et donc y consacrentune part moins conséquente à l'alimentation.

De plus le progrès technique entraine aussi une baisse des coûts de production et ainsi une baisse des prix.

C'est pour cesmultiples raisons que les travailleurs peuvent consommer plus ou épargner.

De cette façon la demande dans le secteur des biens et des services est stimulée.

Plusd'emplois sont alors nécessaires pour satisfaire cette demande.

Les entreprises embauchent donc de nouveaux salariés.

Le progrès technique peut donc être considérécomme un facteur de croissance et d'embauche"Les investissements de demain sont les emplois d'après-demain" avait dit le chancelier allemand Schmidt.

Ainsi le progrès technique est plutôt considéré commegénérateur d'emplois quelque soit la forme qu'il revêt.

Par exemple si un nouveau marché se créé, de nouveaux emplois seront créés aussi. Conclusion : Le progrès technique a donc des effets mitigés sur l'emploi.

Même s'il contribue a la création d'emplois et a la modification des qualifications et de la répartition dutravail, en supprimant entre autre les emplois les plus éreintants tels que ceux du secteur primaire, il n'en est pas moins qu'il induit un chômage structurel si lestravailleurs ne se requalifient pas suffisamment.

Ceci entraine dès lors une forme d'exclusion sociale pour une partie de la population.

L'autre partie, bénéficiant desmeilleurs effets du progrès technique voit son niveau de vie et son pouvoir d'achat augmenter.

Ainsi l'accroissement et le développement d'un pays est extrêmementlié aux progrès techniques, sans lesquels, la croissance stagnerait.Cependant, même si, selon Solow le progrès technique est exogène à la croissance et serait donc « une manne tombée du ciel », selon Romer, il est endogène.

Ainsi laresponsabilité d'une croissance soutenue dans le temps et donc d'un taux de chômage maîtrisé revient aux gouvernements.

Ils doivent développer le domaine de larecherche et du développement.

Le gouvernement français instaure donc en 2005 des pôles de compétitivité qui ont pour but de promouvoir l'innovation.

Mais celasuffit-il à la France pour rattraper son retard ? De plus, dans un contexte de crise, le progrès technique qui nécessite de nombreux investissements n'est pas la priorité.Quelle est alors la solution pour optimiser le développement ?. »

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