Les Échanges Internationaux Relèvent-Ils Du Libre Échange ?

« Nous trouvons le fondement du libre échange au IXème siècle, avec la route de la soie, qui a créé de nombreuses routescommerciales entre les empires chinois et romains.

L’origine de ce commerce étant la nécessité des seigneurs romains de se vêtirde beaux tissus.

Les romains excellents marchands remontèrent alors le cours du Rhône pour vendre leurs marchandises.

C’estau XIIème, que des foires virent le jour, les foires de Champagne étaient le carrefour annuel de ventes des marchands d'Europe.C’est grâce à ces foires que le système bancaire européen s’est développé.

Après les ventes de leurs biens, les riches marchandsrentrant dans leurs pays se faisaient piller par des mendiants.

Pour remédier à ce fléau, les lettres de changes furent développées,permettant aux capitaux de circuler en toute sécurité dans toute l’Europe.Devant l’augmentation de la circulation des biens et des capitaux, vingt trois états du monde après la seconde guerre mondiale,décidèrent de créer le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) en octobre 1947, (aujourd’hui celui-ci en compte plusde cent cinquante !) C’est cette volonté qui a permis aux États de mettre en place une diminution des tarifs douaniers, pourfaciliter le commerce, qui est un facteur de paix.

Seulement, pouvons-nous affirmer que le libre échange est présent dansl’ensemble des pays de membres de l’OMC ? N’existe-t-il pas des moyens pour le détourner ? Libre échange rime-t-il toujoursavec paix ?Ainsi, nous traiterons des fondements du libre échange en mettant en lumière les approches théoriques de celui-ci.

Nousconsacrerons la seconde partie à l’organisation des échanges pour finir avec les échanges internationaux. Les premiers économistes connus traitant du libre échange ont été britanniques.

Le premier Adam Smith à développer la théoriede l’avantage absolu.

SMITH conseillait donc aux pays d’exporter seulement les produits pour lesquels ils avaient des avantagesen termes de productivité par rapport aux autres pays.

Les importations devaient se faire pour les produits déficientsproductivement.

C’est théorie lui a valu le titre de fondateur du libéralisme économique.David RICARDO, lui s’est appuyé de la théorie de son confrère écossais, pour disserter sur les avantages comparatifs.RICARDO a conçu sa théorie autour d’un exemple : la fabrication de drap et de vin en Angleterre et au Portugal.

Il a prouvéqu’il était plus avantageux de produire en une heure plus de drap et de vin au Portugal, qu’en Angleterre.

Grâce à cettedémonstration, il arriva au même résultat que SMITH.

Ce modèle a été appliqué … en France avec l’industrie textile, nousimportons à 97% de notre textile, celui-ci est Chinois, ce qui crée de gros problèmes économique avec la Chine.

Les Chinois nesignent des contrats économiques que sous conditions que nous importions par millions divers textiles…Cependant, d’autres travaux sur les spécialisations des pays ont été réalisés, HECKSHER, OHLIN et SAMUELSON, troisSuédois ont réfléchi à la question pour recevoir en 1977, le prix Nobel économique.

Ainsi HOS, pensaient que les pays utilisantbeaucoup de main d’œuvre dans leurs facteurs de production allaient à terme entrainer des phénomènes de rattrapages.

Cettethéorie s’illustre actuellement avec la Chine, qui devant l’augmentation du prix de la main d’œuvre se doit de délocaliser saproduction en Afrique, où la main d’œuvre est plus de dix fois élevée que celle de Chine.

Ainsi, le nouveau jouet de Nintendo (legéant Japonais des jeux vidéo), la Wii voit ces composants fabriqués en Afrique mais assemblés en Chine.

Nous pouvons nousdemander pourquoi tout cela n’est pas construit en Chine ? Simplement parce que les problèmes de fabrication se multiplient enAfrique ! Les multinationales doivent formés les Africains parce qu’un manque d’instruction est présent … Cependant, leminimum est fait pour qu’ils ne puissent revoir leurs prétentions salariales à la hausse.

Ces hausses salariales ne pourront aussiexister que si les pays européens travaillent avec l’Afrique, pour qu’une concurrence s’installe … C’est ce que d’une certaine manière a voulu montrer POSNER, avec sa théorie des écarts technologiques.

Lorsque lesentreprises lancent un nouveau produit elles ont un monopole, notamment à l’exportation jusqu’à ce qu’un concurrent arrive.C’est le cas avec l’Afrique et la Chine.

Actuellement, les Chinois ont le monopole technologique et surtout économique, ils sous-traitent la fabrication de leurs produits, par conséquent ils imposent leurs tarifs plus que bas… Mais lorsque d’autres pays aurontla même idée, la Chine ne sera plus en monopole, le prix du salaire horaire augmentera forcément.Mais avant la suprématie de la Chine dans le monde, les Américains comme nous le disons étaient « les rois du pétrole », etimposaient leur politique économique.

Mais « la fourmilière » chinoise est passé par là … Le développement de l’instructionchinoise à vu éclore de nombreux cerveaux … ce qui a conduit à « la ruine » de l’État américain.

KRUGMAN, l’a observé … Ila démontré que lorsque les pays industrialisés ne maintiennent pas leurs investissements et la R&D ; le monopole technologiquene peut être maintenu car moins de brevet sont déposés, par conséquent les innovations constantes sur les produits ne sont pasfaites.

Le télégraphe en est l’exemple parfait : il a été créé par un américain, son successeur est le téléphone, la Chine est lepremier producteur mondial… et se sont les chinois qui bénéficient en premier de ses avancées technologiques … Alors face àcette invasion chinoise que pouvons-nous faire ? Diverses pratiques existent pour protéger les entreprises nationales, cela s’appelle le protectionnisme.

Le protectionnisme est unepolitique économique nationale ou regroupant des États, qui interviennent dans l'économie pour protéger leurs entreprises et aiderleurs produits.

Des politiques d'achats publics, de normes, de barrières douanières, de subventions à l'exportation, sont alorsmises en place.

L’Union Européenne joue quelque peu avec tout cela, elle met en place des quotas d’importation, notamment. »