Les crises économiques s'expliquent-elles par des problèmes de consommation
Publié le 26/01/2013
Extrait du document
«
crises viennent souvent d'un problème de financement.
Ainsi, les banques vont-êtres
tentées de créer de la monnaie sans que ce soit justifié à fin d'inciter à l'endettement
et la consommation.
En faisant cela, elle va permettre une consommation qui n'aurai
pas du exister car elle n'est basée sur aucune épargne réelle et solide.
Dès lors, cette
augmentation de la demande fait baisser les prix.
On assiste ensuite à une distorsion
du système de prix.
En effet, les prix réels et naturels se déconnectent de l'un de
l'autre, le prix réel étant le prix auquel on achète réellement les biens et le prix naturel
étant le prix auquel on devrait acheter le bien si toutes les conditions du marchés
étaient remplies et qu'il n'y avait pas d'illusion monétaire.
On découvre alors la
distorsion des prix et l'explosion de cette bulle : c'est le coup d'accordéon qui
provoque une crise purge.
On voit ainsi que la consommation, lorsqu'elle est financée
par la création monétaire, entraine une illusion monétaire et une crise violente.
Transition : Cependant, on voit ici que le premier problème n'est pas la consommation
mais son financement.
On pourrait donc se demander si la consommation est toujours
le premier facteur, ou du moins le plus important.
II.
Cependant la consommation n'est pas toujours le premier facteur ou du
moins le plus important
A.
Elle n'est pas fondamentale car elle n'est pas originelle.
· Les crises n'explosent jamais uniquement avec la consommation.
Au XIX°, on
assiste bien à une diminution de la consommation mais le déclanchement des
crises frumentaires est dû à un problème climatique ou financier.
Dans les
années 30, la consommation participe, mais l'origine du problème est
monétaire, du côté des banques.
Dans les 70's, la consommation diminue, mais
elle n'est pas la cause originelle, c'est le choc pétrolier et l'inflation qu'elle a
causée.
Dans la crise des subprimes, la consommation a évidemment joué un
rôle, mais les consommateurs n'ont-ils pas été victime de la roublardise des
banques.
B.
Elle n'est pas fondamentale car elle n'est pas principale.
· La consommation est tout d'abord une victime, car elle n'a jamais demandé à
baisser, elle a été victime de la crise, du chômage, de la baisse des salaires et
de la peur qu'elle entraine.
· Ce n'est pas un problème très important car il est redressable par les politiques.
Il peut faire une relance (oscillateur de Samuelson).
Exemple de la prime à la
casse.
· La crise n'existe pas (CCR)
· Keynes : La consommation pourrait-être la solution à la crise.
Mais cependant
cela ne marche pas toujours (IS/LM).
Ouverture : On s'en fout de la question, la crise elle est là, que ce soit la
consommation ou non qui la cause et pour les libéraux, lutter c'est la retarder et
risquer de l'aggraver..
»
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