Les années 2000 en économie
Publié le 21/02/2011
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Les années 2000 ont été pour l’économie mondiale une transition très marqué. Elle enregistre l’une de ses meilleures performances depuis le premier choc pétrolier.
En effet depuis une dizaine d’années on observe au prés des pays riches une net augmentation et accélération de leur croissance économique. C’est un phénomène qualitatif et de long terme caractérisé pas une hausse en volume de production et une diversification des biens et services. C’est une augmentation durable du PIB (Produit Intérieur Brut) réel. Cette augmentation est du à la productivité qui elle aussi est augmente très rapidement. Elle mesure l’efficacité des facteurs de production et explique les écarts entre les pays. Elle est pourvu de trois facteurs dont un très important : Le progrès technique. Celui-ci est l’ensemble des innovations qui permettent d’améliorer l’efficacité de la production. Il est à l’origine de plusieurs phénomènes économique, mais permet-il d’accroitre la croissance économique ?
Mais qu’elles sont les avantages du progrès technique et agit t-il toujours de façon positif sur la croissance ?
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· le progrès technique permet la réalisation de gains de productivité C'est l'objectif des innovations, en particulier des innovations de procédé, d'engendrer ces gains.
Dequoi s'agit-il et comment ça se passe ? Quand on met en oeuvre une innovation dans la brancheautomobile, et concrètement cela signifie la plupart du temps que l'on a investi, on va produire parexemple plus de voitures dans le même temps de travail (mettons de 10 à 12).
La productivité a doncaugmenté : ces deux voitures supplémentaires sont le fruit des gains de productivité.
Attention : lesgains de productivité ne sont pas de l'argent, comme ceux du loto.
Ils peuvent évidemment setransformer en argent mais ce n'est pas toujours le cas, on va le voir.
Parler de "gains de productivité" signifie simplement que la productivité a augmenté. Cela ne nous dit rien sur comment on utilise cette productivité accrue.
Et on va le voir, selon l'utilisation que l'on fait des gains de productivité, l'effet surla croissance économique sera différent. · Les utilisations possibles des gains de productivité sont plus ou moins favorables à la croissance. L'entreprise qui gagne en productivité, par exemple notre entreprise automobile de toute à l'heure quifabrique 12 voitures alors qu'elle n'en fabriquait que 10 auparavant dans le même temps de travail,peut utiliser ce gain de 4 manières différentes.
Elle peut :· Baisser les prix : en effet, le coût unitaire (celui de chaque voiture) diminue puisque, sans dépenser plus de travail (et à condition que les salaires ne varient pas), on fabrique plus devoitures.
L'entreprise attend de cette baisse des prix une augmentation de la demande qui lui estadressée, donc une augmentation de sa production.
Au niveau macro-économique, la baisse desprix engendre une hausse du pouvoir d'achat qui permet d'augmenter la demande et cela, passeulement dans la branche qui a baissé ses prix.
Donc globalement, la demande augmente, laproduction doit en principe suivre, surtout si les capacités de production ne sont pas toutesutilisées.
Cette baisse des prix va donc engendrer des effets favorables à la croissance. · Diminuer la durée du travail : en effet, puisqu'on met moins de temps à fabriquer chaque voiture, on peut très bien en fabriquer le même nombre qu'avant les gains de productivité et faire travaillermoins longtemps chaque travailleur.
Si en 35 heures, les travailleurs arrivaient à fabriquer autantqu'en 39 heures grâce aux gains de productivité, on peut très bien diminuer le temps de travail sansdiminuer les salaires.
C'est d'ailleurs grâce aux gains de productivité que le temps de travail a pubeaucoup diminuer en France à partir des années 60, alors même que les salaires continuaient àaugmenter.
Cette diminution du temps de travail n'engendre pas directement de croissanceéconomique.
En revanche, elle modifie les genres de vie et améliore sans doute le bien-être général: elle a donc un effet positif sur le développement plus que sur la croissance. · Augmenter les profits : en gardant le même exemple, chaque voiture coûte moins cher à fabriquer puisque la productivité a augmenté.
Si on maintient le prix à son niveau initial, toutes choses égalespar ailleurs, la marge de l'entreprise augmente.
Celle-ci réalise donc davantage de profits.
Quel effeta cette augmentation sur la croissance ? Les profits sont destinés à être distribués aux actionnaires,mais ceux-ci peuvent décider d'en laisser une partie, plus ou moins grande, dans l'entreprise pourfinancer au moindre coût les investissements futurs.
Si les profits sont distribués, ils constituent desrevenus pour ceux qui les encaissent et augmentent donc leur pouvoir d'achat.
Il peut donc enrésulter une augmentation de la demande.
S'ils sont conservés dans l'entreprise et financent del'investissement supplémentaire, ils sont évidemment favorables à la croissance, comme on l'a vuplus haut. · Augmenter les salaires : puisque les travailleurs produisent plus dans le même temps, on peut envisager de les rémunérer davantage sans que cela ne change rien au prix de vente, ni au profit.Dans ce cas, on aura une augmentation des revenus dont on peut attendre une augmentation de lademande, ce qui va inciter les entreprises à produire davantage, et la croissance s'accroît. · Le conflit autour du partage des gains de productivité Les gains de productivité peuvent permettre de faire ces quatre actions.
Mais ce n'est pas ou l'une, oul'autre.
Cela peut être les quatre à la fois : on baisse un peu les prix, un peu la durée du travail, on augmente un peu les salaires et les profits.
Toutes les combinaisons sont possibles et c'est d'autantplus facile que la productivité augmente rapidement.
Le choix qui est fait dépend des entreprises maisles entreprises subissent certaines contraintes : par exemple, si la concurrence par les prix est vivesur le marché, l'entreprise va chercher à diminuer ses prix pour garder sa compétitivité, elle sera trèsréticente sur une hausse des salaires.
De même, à certaines périodes, les salariés sont en position deforce pour négocier et obtenir que les gains de productivité soient au moins en partie utilisés pouraugmenter les salaires.
Autrement dit, le partage des gains de productivité, qui a un effet direct sur la croissance, peut être l'objet de conflits, en tout cas de négociations.
Conclusion : les innovations mises en oeuvre grâce aux investissements génèrent une hausse de la productivité et cette hausse de la productivité, à son tour, aboutit, par des canaux variés, à uneaccélération de la croissance.
On voit donc l'importance du progrès technique pour la croissance.
Mais, àplus long terme, le progrès technique a d'autres effets sur la croissance, que nous verrons dans le.
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