Devoir de Philosophie

L'epargne

Publié le 03/03/2011

Extrait du document

Comprendre l'épargne.

 

Qu'est ce que l'épargne ?

L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consacré à la consommation. L’épargne est donc, en sciences économiques, considérée comme une consommation différée dans le temps.

 Elle peut avoir differentes finalités :  pendre une marge de sécurité afin de faire face aux aléas de la vie ( chômage , maladie , accident ) , permettre une dépense de consommation plus importante dans un futur proche, constituer un patrimoine pour assurer sa retraite ou pour être transmis a ses déscendants sous la forme d'héritage...

 

Il existe deux formes d'épargne : L'épargne liquide qu'on peut gérer par soi même et qui reste à porter de main , on parle alors de thésaurisation. Il y'a aussi l'épargne investissement qui consiste à placer de l'argent sous forme de compte épargne, livret épargne, valeur mobilier , plan d'épargne  ...

 

Son intéret est que l'argent mis de côté reste disponible selon les besoins , de plus il y'a l'avantage d'avoir des profits selon le taux d'intérêt et le dynamisme du compte.

Par ailleur , un salarié  peut être associés financièrement à la bonne marche de son entreprise ou se constituer une épargne avec celle ci : C'est l'épargne salariale.

 

 L'épargne dans la théorie économique ( vision néoclassique et keynésienne )

Deux grands courants de la théorie économique ont analysés les relations entre l’épargne et l’investissement

Pour les économistes néoclassiques, le niveau d'épargne est déterminé par le taux d'intérêt. En effet, dans le cadre de la théorie néoclassique, l'agent économique cherche à maximiser son utilité et lorsqu'il doit choisir entre consommation et épargne, il va considérer ce que lui rapportera l'épargne, autrement dit, il va considérer le taux d'intérêt. Si celui-ci est élevé, l'agent sera incité à épargner puisque épargner permettra d'assurer des revenus importants dans le futur. A l'inverse, lorsque le taux d'intérêt est faible, l'agent a tendance à peu épargner, car l'épargne ne lui rapportera que peu de revenus dans le futur. C'est donc l'épargne qui précède la consommation.

L'approche keynesienne du comportement d'épargne est tout autre : c'est ici la consommation qui précède l'épargne. Le niveau d'épargne n'est pas déterminé par le taux d'intérêt mais par le niveau de revenu de l'agent. Celui-ci consomme d'abord et attribue le reste de son revenu (celui qui n'a pas été consommé) à l'épargne ou à la thésaurisation en fonction du taux d'intérêt . Si le taux d'intérêt  est élevé, alors l'individu aura une préférence pour l'épargne. Par contre si le taux d'intérêt est faible, il penchera en faveur de la thésaurisation.

En conclusion : Pour les néo-classiques, c’est l’épargne qui détermine l’investissement et la variable d’ajustement qui permet d’avoir une égalité entre les deux est le taux d’intérêt. Pour Keynes, c’est l’inverse, c’est l’investissement qui détermine l’épargne et la variable d’ajustement est le revenu.

 

Comment l'épargne évolue-t-elle ?

L'épargne évolue selon les revenues qui dépend indirectement de la situation économique globale  Aussi, en période de ralentissement économique, les incertitudes concernant les revenus futurs (risque de chômage…) incitent les ménages à augmenter leur épargne (épargne de précaution) et lors d'une crise puiser dans celle ci. Il évolue aussi selon les lois installés par exemple depuis la libéralisation des marchés en 80 à eu comme conséquence l’augmentation importante de l’épargne financière.

Les conséquences de l'épargne

Le comportement d'épargne sur l'économie porte des conséquences. Il n'est pas neutre quant à l'économie appréhendée globalement. En effet, une insuffisance d'épargne peut porter préjudice à l'investissement ,  et donc à l'activité économique dans le futur. A l'inverse, un excès d'épargne peut être préjudiciable à la demande et donc, là encore, à l'activité économique.

 

Dans quelle mesure l'épargne peut avoir une influence sur l'activité économique ?

 L'épargne peut avoir une influence sur l'activité économique selon les comportements d'épargne. Deux théories économiques s'opposent justement sur la manière d'épargner.

Il y'a les néoclassiques qui pensent qu'il vaut mieux épargner avant de consommer; Ainsi leur consommation dépend de leur impatience à consomner ou non et du taux d'interet de leur épargne. Cette vision favorise l'épargne excessive ou deficitaire selon le taux d'intéret qui entraîne une baisse de la propension à consommer dans les deux cas. Alors la demande réelle diminue ce qui induit des effet négatifs sur l'activité économique ( peu d'investissement, donc de production , hausse du chomage )

Les Keynésiens , autre courant de pensées économique soulignent justement les conséquences de la théorie opposée. Pour eux , il vaut mieux investir selon les revenues , et avec l'argent restant,  épargner. Ainsi l'épargne importante pour l'investissement devient secondaire cela porte alors préjudice à l'activité économique qui elle dépend de l'investissement.

En conclusion si l'épargne ne s'équilibre pas avec l'investissement , elle peut avoir une influence sur l'activité économique, l'activité économique qui influence  le comportement des epargnants. En effet lorsqu'elle est favorable elle peut entrainer une epargne excédentaire et lorsqu'elle est défavorable il y'a une insuffisance d'épargne. On constate donc que le comportement d'épargne influence l'activité économique.

« économistes appellent« une fuite devant la monnaie» qui se comprend aisément : voyant les prix augmenter et craignant de ne pouvoir acheter plus tard les biens pour lesquels ils épargnent les ménages n'attendent plus et choisissent de consommer immédiatement.

Mais l'inflation a aussi comme effet inverse de les inciter à épargner afin de conserver la même valeur à leur patrimoine .

On appelle ce phénomène «effet d 'encaisses réelles ».

LES FACTEUIS PSYCHOLOGIQUES les raisons psychologiques qui poussent les ménages à épargner sont aussi diverses que peuvent l'être les individus.

Toutefois , on distingue deux grands types d'épargne : l 'épargne de précaution et de prévoyance , et l'épargne spéculative.

•l'épargne de précaution et de prévoyance désigne la partie de l'épargne des ménages constituée pour faire face aux risques (maladie, perte d 'emploi ...

) ou en vue d'événements inéluctables, comme la vieillesse .

•l'épargne spéculative désigne les revenus mis de côté dans le but d'en tirer une plus-value, c 'est-à-dire de voir leur valeur augmenter (achat de bijoux ou d 'actions en Bourse ).

LEs FACTEUIS SOCIAUX le montant de l'épargne dépend également du contexte social dans lequel évoluent les ménages .

Ainsi, durant les années 1960, période de prospérité économique , les Français bénéficiaient d'un emploi stable et se préoccupaient moins qu'aujourd'hui de se doter d 'une épargne «de précaution» importante .

De nos jours , dans un contexte l'épargne de prévoyance .

économique beaucoup plus difficile (cllô.,.geet problème du financement des retraites) , l'épargne des vers Il faut également évoquer, entre autres faits sociaux d'importance, l'évolution démographique .

On peut établir une relation entre l'age et les habitudes d'épargner : on constate en effet que les personnes agées , aprés avoir généralement beaucoup épargné durant leur jeunesse , augmentent considérablement leur consommation .

LES INTERMÉDIAIRES FINANCIERS l'épargne est collectée par diverses institutions financières : banques privées, organismes mutualistes , compagnies d 'assurances, caisses la mesure où une de leurs activités consiste à collecter de l'épargne auprés de ceux qui ont des excédents et à effectuer des prêts au profrt de ceux qui souhaitent emprunter .

Par exemple, les banques accordent des crédits aux entreprises en utilisant les ressources des ménages qu'elles ont collectées sous forme de comptes -------------i chèques ou de comptes d'épargne .

W CAISSES DVAIGNE les caisses d'épargne se sont développées en Europe à la fin du XVII ..

siècle, aprés que la première a été fondée à Hambourg en ma .

La première En s'adressanl aux plus démunis , les c.rsses,..,.._ sont à l'origine de la notion de réseau d'agences .

l'encouragement à l'épargne constitue un des volets majeurs de la politique financière d'un État Cela se manifeste par des mesures d'Incitation et d'encouragement à l'épargne des ménages .

les régimes fiscau x applicables aux placements des ménages sont d'une trés grande variété : abattements, imposition différée, subventions, crédits d'Impôts, etc.

l'État se préoccupe d 'accroître le volume de l'épargne , mais surtout de faire que cette épargne se transfonme en capitaux disponibles pour les entreprises et leurs investissements.

l'épargne dite. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles