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L'économie de l'Égypte moderne

Publié le 09/01/2015

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Quand il succède à Nas¬ser, Anouar el-Sadate change l'orientation poli¬tique du pays et trans¬forme considérablement son économie. L'ère so¬cialiste est bien révolue, l'heure est à l'ouverture aux capitaux étrangers et à la privatisation, pro¬gramme qui sera pour¬suivi sous le gouverne¬ment d'Hosni Moubarak.pas facile de redonner con-fiance à des investisseurs ren¬dus méfiants par des années de socialisme. En 1972, le pré¬sident Sadate rompt les rela¬tions avec l'URSS en ren¬voyant les techniciens sovié¬tiques présents en Égypte ; le nouveau partenaire écono-mique souhaité sera désor-mais les États-Unis. L'État es-père pouvoir développer de nouvelles entreprises à côté du secteur public, mais les nouveaux capitaux vont sur-tout concerner le tourisme, l'immobilier, les bureaux et la finance (en 1981, cinquante-cinq banques étrangères sont installées dans le pays). En mai 1980, un référendum approuve la formule selon la-quelle « l'Égypte est un état socialiste et démocratique avec une économie mixte ». Si, dans un premier temps, l'Infitah a accentué les inéga-lités et exacerbé les tensions sociales, elle enregistre des progrès économiques qui permettent de rééquilibrer la balance des paiements.

« ses efforts, l'Égypte ne cou­ vre en 1978 que 28 % de ses besoins, ce qui l'oblige à im­ porter l'essentiel des denrées alimentaires qui lui sont né­ cessaires.

De vastes plans ont déjà été mis en œuvre pour augmenter les surfaces culti­ vables, mais il faut de lon ­ gues années et des travaux coûteux avant qu'ils ne com­ mencent à porter leurs fruits.

Une éc onomie en voie de transformation D ans le manifeste annon­ çant le programme du nouveau gouvernement en octobre 1974, on peut lire : « Notre succès dans la ba­ taille du développement dé­ termine toutes nos positions locales et internationales .

» Dès 1971, une nouvelle loi encourage l'entrée des ca pi­ taux étrangers, mais il n'est pas facile de redonner con­ fiance à des investisseurs ren­ dus méfiants par des années de socialisme.

En 1972, le pré­ sident Sadate rompt les rela­ tions avec l 'U RSS en ren­ voyant les techniciens sovié­ tiques présents en Égypte ; le nouveau partenaire écono­ mique souhaité sera désor­ mais les États-Unis .

L'État es­ père pouvoir développer de nouvelles entreprises à côté du secteur public, mais les nouveaux capitaux vont sur­ tout concerner le tourisme, l'immobilier, les bureaux et la finance (en 1981, cinquante­ cinq banques étrangères sont installées dans le pays).

En mai 1980, un référendum approuve la formule selon la­ quelle « l'Égypte est un état socialiste et démocratique avec une économie mixte ».

Si, dans un premier temps, l'lnfitah a accentué les inéga­ lités et exacerbé les tensions sociales, elle enregistre des progrès économiques qui permettent de rééquilibrer la balan ce des paiements.

De s inégalités profondes E n 1981, lorsque Hosni Moubarak accède à la pré­ sidence de la République, il doit affronter les problèmes cruciaux que la politique de Sadate n'a pas résolus, tant s'en faut : ainsi, l'écart conti-. »

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