L'économie a-t-elle toujours pour fin l'accroissement des richesses ?

« par ce travail répétitif , l'ouvrier n'a pas besoin d'études ni d'éducation , ainsi les jeunes qui veulent travailler dans ce genre de métier n'ont plus besoin de suivrebeaucoup d'études.

Enfin , les richesses culturelles sont parfois mises à mal par l'économie et les lois du marché : beaucoup d'artisanat disparaissent car ils ne sontplus assez rentables , des entreprises prennent de plus en plus de place , s'installant dans des zones nuisant à la nature.

La constante croissance de la production nuitaussi à la richesse naturelle dans certains pays comme la déforestation en Amazonie qui s'accompagne de la mort de la faune et la flore et donc de la mort d'une partiede la richesse de ces pays.

Ainsi une corrélation du but principal de l'économie à savoir l'accroissement des richesses financières est donc paradoxalement la perted'une richesse culturelle .En outre ,depuis la fin du XXe siècle, l'économie a aussi un enjeu écologique.

En effet, l'impact des activités humaines sur les ressources naturelles (déforestation,énergies fossiles, minerais) et sur l'équilibre de la planète (climat, biodiversité...) posent la question du développement durable.

Réciproquement, l'écologie devient unenjeu économique, par l'activité qu'elle génère (recyclage, dépollution, etc) .Des réflexions sont en cours, dans le domaine de l'économie de l'environnement, pourintégrer la mesure des activités liées à ces enjeux dans les grands agrégats économiques (PIB, etc.), sous forme d'externalités.La prise en compte des intérêts écologiques et des dégâts de l'activité économique sur l'environnement devient un enjeu majeur dans les choix d'investissements et lapolitique d'innovation et d'emploi à long terme.

Les États qui s'engagent sur le plan multilatéral à réduire leurs émissions de CO2 mettent en place desréglementations pour encourager les entreprises et industries à investir dans les technologies non polluantes et se reconvertir dans des secteurs sobres enconsommation d'énergies.

L'écologie devient un nouveau marché et l'économie va devoir s'y adapter .

En outre les dégâts écologiques ont aussi des gravesconséquences sur l'économie comme par exemple la récente marée noire dans le golfe du Mexique.

L'économie aujourd'hui doit donc prendre en compte ce nouvelenjeu , ce nouveau but .Ainsi on voit donc que l'économie , par les buts qu'elle poursuit ,engendre une perte de richesses culturelles .

En outre ,l'économie du XXI ème siècle va devoirprendre en compte un nouveau but , l'écologie . Finalement on voit donc que l'accroissement des richesses n'est pas toujours la fin de l'économie , même si cela reste son principal but.

En effet , l'économie a aussipour but la paix entre les nations selon Montesquieu ou la satisfaction des besoins et même dans certaines sociétés , le don est l'élément moteur de l'économie , donctotalement opposé à l'accroissement des richesses.

Pourtant l'économie s'accompagne d'une perte de richesses culturelles et de nos jours doit faire face à un nouvelenjeu , l'enjeu écologique qui devrait gagner de l'importance au fil du XXIème siècle.. »