Le système de protection sociale en France
Publié le 23/05/2012
Extrait du document
«
important d’individu.
Or, la protection sociale, basé sur un système d’impôt et de prélèvement est en
perte de vitesse.
C’est l’Allemagne, qui sera la p remière à se doter d’un système de protection sociale fiable et
efficace, dont le modèle sera la matrice pour tout les autres pays européens.
Afin d’éviter de donner
un trop grand crédit au mouvement socialiste auprès de la classe ouvrière, le chancelier d e l’époque
d’Otto Von Bismarck, va construire un système de protection sociale de 1983 à 1989.
L’assurantielle
de celui -ci est fondé sur le caractère obligatoire des prélèvements et l’autonomie des administrations
qui gère les fonds.
Ensuite, le député économiste libéral, Beveridge est chargé de réformer la
protection sociale en 1941.
Son modèle repose sur les 3 U : « universalité, unique, uniforme ».
La
France, pour son système de protection, fera un mélange de plusieurs modèles.
Il repose sur le
système corporatiste (Bismarck), universaliste (Beveridge) et privé (E -U).
Les cotisations sur les
salaires sont l’élément principal du financement du système de la protection social en France.
Que
se passe t -il alors lorsque le nombre de chômeur augmente, que l’é conomie traverse une crise et que
le nombre de cotiseur baissent ? Il est indéniable, que le marché du travail traverse une crise, cela se
ressent dans la prestation et l’efficacité de la protection sociale.
Pour pallier un déficit de plus en
plus important, le gouvernement a mis en place de nouveaux impôts, comme la contribution sociale
généralisé.
On assiste ainsi à une augmentation exponentielle des taxes et des impôts.
En effet, ils
ont doublé en vingt ans.
On passe de 17,6% en 1981 à 30,8% en 2001.
Sac hant que le taux de
prélèvement est égale aux cotisations sociales plus les impôts sur produits intérieurs brut fois cent.
La protection sociale traverse donc une crise et ce, à trois niveaux : efficacité, économique mais
aussi légitimité.
Une crise d’eff icacité parce que, l’une des composantes de la protection sociale est
l’assurance chômage avec les ASSEDIC.
Or, bon nombre d’individu perçoivent des allocations
d’assurance chômage, de plusieurs régions, en constituant des faux dossiers tout en exerçant un
métier.
Le problème est que le contrôle de tous les prétendants aux allocations chômage couterait
plus cher que le déficit crée par ses fraudeurs.
La protection sociale connait des problèmes
économiques avec la perte d’argent difficilement compensable, ma is aussi des problèmes d’ordre
légitime.
En effet, certains courants de pensée comme les libéraux constate que la protection sociale
coute cher, ce qui entraîne une augmentation des charges pour les patrons, une augmentation des
prix, une baisse du pouvoir d’achat et donc moins de compétitivité sur le marché mondial.
Les
Keynésiens sont quant à eux persuadé du bénéfice qu’apporte la sécurité sociale car elle permet de
maintenir, voire renforcer la cohésion sociale, de réduire les inégalités et d’assurer un niveau de
consommation stable ; donc de maintenir un niveau de production élevé et d’assurer ainsi le plein -
emploi.
La dégradation du marché du travail n’est pas la seule responsable des modifications de la
protection sociale.
L’allongement de la durée des études, le vieillissement de la population, la baisse
du nombre de cotisation contribuent à précipiter l’échec de la protection sociale.
Les solutions passent donc par une augmentation des taxes, une baisse des taux de pensions, et
l’allongement de la du rée des cotisations (retraite à 65 ans…) Pour ce faire, il faut cependant une
évolution des mœurs
La protection sociale, institution crée dans un but louable, ce trouve victime de son succès et
contribue à accentuer le déficit de la France.
En effet, à cause du chômage, de la précarité, le nombre
de bénéficiaire de la protection ne cesse d’augmenter.
Face à cela, cet organisme est obligé de
s’adapter et les conditions d’indemnisation ont été rendue plus restrictives.
Dans une société où la
précarité règn e, la protection sociale va contribuer à crée une société à double vitesse, ce qu’elle
voulait éviter au départ.
Mais, dans une société individualiste, qui aujourd’hui voudrait travailler,
voir ses impôts augmenter au nom d’une prétendue solidarité ? La sauvegarde de la protection
sociale passerait -elle, comme pour l’emploi actuellement, par une réforme en profondeur ?.
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