Le socialisme de Fichte
Publié le 01/02/2013
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Henri Denis – Histoire de la pensée économique : le socialisme de Fichte
Par-là, Kant pense échapper au matérialisme, à l’idéalisme, et à la conception chrétienne d’une morale
élevée.
Il n’existe pas de code moral, juste une règle morale caractère moral d’un acte vient de l’intention
de l’individu d’obéir à un impératif catégorique.
Kant s’attache ensuite au problème du droit, dans Premiers principes métaphysiques de la doctrine du
droit , 1797 : pose le principe que c’est l’action elle-même, dans sa forme, qui doit être jugée juste ou
injuste, et non plus son intention nécessite une organisation libérale de la société, telle que la
préconisaient les physiocrates et Smith.
Kant a retenu des libéraux l’enseignement que la concurrence accorde les intérêts individuels entre
eux.
A ses yeux, l’action juste est celle du possesseur de biens qui se livre à l’échange en jouant le jeu
de la concurrence.
La société doit être fondée sur la propriété privée et sur la liberté des échanges.
Mais problème de l’égalité : 1790, Critique du jugement : pense que la nature entière est gouvernée
par la finalité (s’inspire de Herder).
L’idée de finalité justifie l’inégalité sociale la nature tend à
développer les facultés intellectuelles et morales des hommes, mais toute possibilité leur est déniée
d’intervenir dans leurs relations sociales en fonction de la conception qu’ils se font de la justice on
leur demande d’abdiquer devant une puissance supérieure : la Nature.
Philosophie kantienne ne dépasse pas réellement le naturalisme du XVIIIème.
3) LA THEORIE DE LA SOCIETE RATIONNELLE CHEZ FICHTE
A) Indications biographiques
Johan Gottlieb Fichte (1762 – 1814) est un philosophe allemand qui accorde une place essentielle à la
réflexion sur la vie économique.
Œuvres : La doctrine de la science , 1794
Fondements du droit naturel , 1796
L’état commercial fermé , 1800
De la destination de l’homme , 1800
En 1799, sa doctrine est attaquée et, accusé d’athéisme, il doit chercher refuge en Prusse.
Il devient
professeur à Berlin.
Quand Napoléon envahit l’Allemagne, il se consacre à une œuvre patriotique
contre l’envahisseur et prononce en 1807 les Discours à la nation allemande.
B) L’idéalisme de Fichte
Fichte se présente comme le disciple de Kant mais sera désavoué par ce dernier.
Il repousse la
démission de la philosophie de Kant qui soutenait que l’homme ne peut ni connaître les « choses en
soi » des phénomènes de la nature, ni la substance spirituelle suprême (Dieu).
Fichte affirme que la philosophie doit dire ce qu’est la réalité et explique l’unité du monde et du moi
en proposant que le monde extérieur est le « non moi » dont tous les caractères sont déterminés par le
moi.
Mais le moi est alors limité par le monde extérieur.
Fichte affirme alors que l’unité du moi et du monde n’est que pratique.
Il considère le moi comme
étant essentiellement un effort de domination du monde extérieur.
La philosophie de Fichte met aussi au premier plan l’obligation morale conçue comme dérivant d’un
impératif catégorique (Cf.
Kant).
Fichte va également introduire dans sa doctrine la supériorité de la religion sur la philosophie car elle
seule permet au moi de s’unir à l’infini, à l’absolu..
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