Devoir de Philosophie

Le réchauffement climatique

Publié le 07/12/2014

Extrait du document

Le réchauffement climatique est un problème politique. Sur la question de la politique climatique, le principal problème identifié tient aux émissions de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone. L'augmentation de la concentration de ces gaz dans l'atmosphère est en partie responsable du réchauffement climatique, conduisant notamment au recul des banquises et des glaciers de montagne, et à la montée du niveau des mers et des océans. Une liaison est donc établie entre les conséquences de certaines activités humaines, activités de production et de consommation, et un dommage environnemental majeur susceptible de porter préjudice à l'ensemble de l'humanité. Pourtant, la crise climatique révèle l'incapacité du marché à mettre en place des régulations écologiques à la hauteur des dérèglements actuels. Le réchauffement climatique, qui se traduit par une élévation progressive des températures sur terre, est un bon exemple de la défaillance du march&eac...

« Dans tous les cas, les externalités ne sont pas incluses dans le prix de marché, ce qui n'incite pas les agents économiques à modifier leur comportement.

Si un agent crée une externalité positive, il n'en sera pas récompensé et aura donc tendance à sous-produire (les transports publics en ville peuvent ne pas être rentables.

Ils seront donc insuffisants alors qu'ils offrent un service très utile à la collectivité en réduisant les émissions de CO2).

Inversement, en cas d'externalité négative, il y n'y aura pas de frein à l'activité (l'usage de la voiture privée engendre des coûts sociaux énormes qui ne sont pas payés directement par les automobilistes). Le prix de marché ne reflète donc pas les vrais coûts de production.

Si le calcul économique des agents intégrait le coût total de leur activité (coûts privés + coûts sociaux) ils seraient amenés à modifier leur activité. La 2ème raison est qu'un certain nombre de biens et de services échappent au marché.

A partir de deux critères, on peut distinguer différents types de biens et de services : Le critère d'exclusion : Ou on ne peut pas forcément exclure une personne de l'usage du bien. L'accès à l'air est accessible à tout le monde ; l'accès au pétrole est réservé à celui qui a payé une concession d'exploitation. Le critère de rivalité : la consommation du bien ou du service n'interdit pas la consommation par un autre.

Le fait de respirer n'interdit pas à un autre de le faire ou encore une route peut être utilisée par plusieurs personnes à la fois tant qu'il n'y a pas d'embouteillage. Cependant, le fait que le marché ne permet pas de répartir de façon optimale une partie des ressources naturelles entre les différents agents économiques ne signifie pas que c'est toujours à l'Etat de s'en charger. En conclusion, le statut des biens composant le capital naturel est divers et susceptible de changement selon l'évolution des techniques et des choix politiques.

A l'origine, l'eau était un bien commun (pas d'exclusion mais rivalité), mais sa raréfaction, mal prise en compte par le marché, peut la transformer en bien privé (concession à des entreprises privées) ou en biens publics (régie municipale).

La défaillance du marché peut conduire à un épuisement et à la dégradation d'un certain nombre de ressources naturelles.

Elle peut justifier une politique climatique menée par l'Etat pour limiter le réchauffement de la planète et combattre ses effets négatifs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles