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Le pouvoir de marché d’une entreprise repose sur des ententes … qui ne sont pas toujours profitables

Publié le 17/02/2023

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Le pouvoir de marché d’une entreprise repose sur des ententes … qui ne sont pas toujours profitables C’est sur les marchés oligopolistiques que les entreprises ont intérêt à passer une entente.

Elles peuvent fixer des prix identiques, vendre les mêmes produits ou se répartir les parts de marché.

Les entreprises ne sont alors plus véritablement en concurrence et peuvent augmenter leurs profits. Il s’agit d’une situation de marché dans laquelle un grand nombre d’acheteurs est confronté à un petit nombre d’offreurs.

La caractéristique fondamentale des structures de type oligopolistique est l’interdépendance des actions des différents vendeurs. Sur ce type de marché, le prix du produit, la quantité écoulée, et le profit d’un producteur déterminé dépendent des réactions des autres producteurs. Alors que le monopoleur choisissait la quantité, les entreprises en situation d’oligopole choisissent le prix lui permettant de maximiser son profit.

Ici, chacun peut fixer librement la quantité qu’il offre sur le marché, mais le prix dépend de ce que font les autres. Il y a 2 voies possibles dans ce type de cas : • Coopération (entente pour partager le marché et imposer un surprix de monopole) : cette solution est difficilement envisageable car l’incitation à tricher est trop forte, le passager clandestin (=comportement qui consiste à profiter d’une action collective sans un supporter le coût (ici l’accord de partage de marché)) pouvant gagner beaucoup plus (dépassement des quotas, surprix…).

La surveillance est difficile et la répression est impossible puisque l’entente est illégale. • Non coopération : elle conduit à une compétition aussi agressive qu’en concurrence parfaite. Dans l’équilibre Cournot-Nash, l’entreprise choisit sa quantité en faisant une hypothèse sur la production de l’autre, le prix en découle.

Dans ce duel stratégique chacun souhaite offrir plus que l’autre.

On se retrouve dans un cas de la théorie des jeux du type dilemme du prisonnier. Cartel ou entente lorsque des entreprises concurrentes concluent des accords afin de fixer des prix ou des quantités à produire au lieu de permettre au marché de le faire. 1. Les oligopoles face au dilemme du prisonnier Intro : VIDEO : - DILEMME DU PRISONNIER APPLICATION DU DILEMME DU PRISONNIER EN ECOIEMARCHÉ OLIGOPOLE Q°1- Que pouvons-nous en conclure ? Le "dilemme des prisonniers" montre que des comportements rationnels au niveau de l'individu ne conduisent pas toujours à des comportements rationnels au niveau collectif (l'intérêt collectif n'est pas la somme des intérêts individuels). Dilemme du prisonnier : Énoncé en 1950 par Albert W.

Tucker, il caractérise une situation où deux joueurs auraient objectivement intérêt à coopérer mais dans laquelle, en l'absence d'information sur le comportement de l'autre, chacun choisira de trahir, ce qui conduit à une situation moins favorable que la coopération mutuelle. Équilibre de Nash : En théorie des jeux, un équilibre de Nash est une situation où chaque joueur prévoit correctement le comportement des autres, ce qui conduit à la maximisation des gains pour chacun. Oligopole : Structures de marché telles qu’un petit nombre d’offreurs vendent des produits différenciés ou identiques. APPLICATION DU DILEMME DU PRISONNIER À LA STRATÉGIE DES ENTREPRISES DOCUMENT : 3p39 HACHETTE CORRECTION En résumé Les oligopoles aimeraient atteindre la.... »

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