Le développement économique est-il toujours porteur de progrès pour l'homme ?
Publié le 12/01/2012
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Dans l’histoire de l’économie mondiale, on remarque que les niveaux de la production intérieure brute (PIB) des différents pays se sont progressivement accrus dans le temps pour culminer, aujourd’hui, à leur plus haut point. Ce développement économique, dont l’essor réel est apparu il y a moins d’un siècle, a été principalement permis par la révolution industrielle et par l’avènement du capitalisme comme mode de production dominant. Ces évolutions ont engendrés une plus grande productivité du travail et du capital mais ont aussi eu un impact considérable sur la structure sociale et sur les modes de vies des populations concernées. Le développement économique peut ainsi être comparé au processus de croissance économique qui se caractérise, lui aussi, par une augmentation du PIB grâce à l’efficacité croissante des secteurs productifs nationaux. Sans ce mécanisme de croissance productive les pays ne se développeraient donc pas, ils resteraient indéfiniment au même niveau de production et donc de vie. C’est la raison pour laquelle le développement économique est souvent associé à la croissance et au progrès car il permet l’enrichissement des populations et l’amélioration des conditions de vie.
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C’est donc à partir de la seconde révolution industrielle que les économies du monde, et
principalement celles du Nord, vont réellement commencer à enregistrer un accroissement
significatif de leur production nationale.
La croissance de la productivité des moyens de
productions (permises par les innovations et les investissements productifs, éducatifs et autres)
couplée à une meilleure organisation du travail (le fordisme des années 1900) et à une ouverture
grandissante des économies vont ainsi permettre aux pays d’accroître leurs richesses et ceux de
manière intensive.
Les bienfaits de ce développement économique va rapidement se traduite par
un impact significatif sur les revenus des acteurs et va également permettre l’émergence de
nouvelles initiatives publiques, ainsi que la mise en place d’institutions internationale :
● En effet, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le PIB mondial représentait
approximativement 4 000 milliards de dollars (en valeur 1990) et celui -ci n’a cessé de croître
pour atteindre dans les années 2000 un peu moins de 30 000 milliards de doll ars (de 1990), soit
une multiplication par 7 du PIB mondial en moins de 50 ans (voir annexe 1).
Cet accroissement
est du, nous l’avons dit, aux gains de productivités réalisés, principalement, dans le secteur
secondaire.
Les modifications ainsi apportées a u mode de production ont permit une évolution
positive de la richesse crée par les entreprises, ayant pour conséquences une augmentation des
revenus distribués au sein des sociétés.
En effet les revenus moyens perçus par les agents ont
considérablement aug mentés durant la période.
Prenons l’exemple de la France : les salaires
moyens nets distribués sont ainsi passés d’un indice 100 en 1950 à un indice 350 en 2007 (voir
annexe 2).
Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté (1,25 dollar par jours)
a également évolué de manière importante durant le demi -siècle précédent (moins 0,6 milliard de
personne entre 1981 et 2007).
Mais ce n’est pas tout ! La rationalisation et l’intensification
capitalistique du processus de production ont engendrés une réduction importante des coûts de
productions (avantage de la production de masse) dont l’aboutissant fut la réduction des prix de
vente des biens manufacturés.
Ainsi le pouvoir d’achat des ménages c’est « doublement » accru
ce qui leurs a permis de dis poser, en plus des biens primaires, des équipements modernes mis sur
le marché par les industriels de l’époque : si l’on reprend l’exemple français, on constate qu’en
1945 seulement 1% des ménages pouvaient s’offrir une voiture, contre 85% en 2005.
Même
co nstat pour les réfrigérateurs qui étaient utilisés par seulement 7,50% des ménages français en
1955 alors qu’en 2005 tous les foyers en étaient équipés (99% ; voir annexe 3).
Le développement économique à ainsi permit une amélioration des conditions de vie des
populations.
Mais la croissance économique revêt également d’autres externalités positives, dont
le lien est moins « direct » que le précédent :
● En effet, la hausse des richesses produites a engendré une plus grande source de revenus pour
les Etats qui ont ainsi pu intervenir de manière plus significative dans le domaine économique et
sociale.
De plus, la libéralisation des économies a entrainé u ne concurrence accrue entre les
producteurs et les travailleurs des différents pays ce qui à pousser les dirigeants à intervenir pour
ne pas laisser leurs populations sans armes dans cette guerre aux parts de marché.
Ainsi les Etats
ont redoublés d’effort dans plusieurs domaines dont l’éducation, le soutien aux innovations et ont
également mis en place et financer des aides pour les plus démunis.
Même aux Etats -Unis,
connus pour leurs interventions minimes dans le circuit économique, ce constat est vrai car des
revenus de transferts, des mesures spécifiques et même un salaire minimum ont étés instaurés
garantissant de ce fait aux personnes démunis un sort moins lamentable que leurs congénères d’il
y a 100 ou 50 ans.
En Europe, cet argument est d’autant plus valide que les systèmes de sécurités
sociales et les services publics y sont les plus développés du monde.
Le rôle interventionniste des.
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