Le Déficit budgétaire en économie
Publié le 09/08/2014
Extrait du document
L'inflation est une hausse auto-entretenue du niveau général des prix, fondée sur des mécanismes macro-économiques. C'est-à-dire que ce sont tous les prix qui augmentent (et non pas seulement ceux de tel ou tel secteur) et que cette augmentation se produit par répercussion entre eux des différents intervenants du système économique.
Les causes de l'inflation sont difficiles à cerner, dans la mesure où le phénomène rappelle un peu le problème n de la poule et de l'oeuf «. En fait, selon l'école à laquelle ils appartiennent, les économistes privilégieront plutôt l'une ou l'autre explication.
Les conséquences de l'inflation sont à la fois positives et négatives. Négatives, puisque l'augmentation constante et générale des prix aboutit à une dégradation du climat social, à un affaiblissement de la monnaie et à une baisse du niveau d'épargne. Positives, puisque cette inflation est aussi un encouragement à l'investissement et à la consommation... C'est pourquoi, selon les circonstances, les gouvernements ont pu considérer que l'inflation était soit un mal à éviter absolument, soit un phénomène acceptable — voire souhaitable — si l'on pouvait le contrôler.
«
Les dépenses de l'État sont majoritairement constituées
par le financement de ses missions.
La défense nationale,
l'éducation, la police, la justice
...
nécessitent de nombreux
fonctionnaires et entraînent d'importants frais d'entretien et
de renouvellement (construction d'écoles, commandes
d'ar
mements plus performants, entretien du réseau routier, etc.).
Les sociétés assurant des services publics (transports, postes
et télécommunications, distribution électrique
...
) sont fré
quemment déficitaires et doivent être régulièrement ren
flouées.
Certains organismes de solidarité, comme par
exemple la
Sécurité sociale, peuvent aussi représenter une
charge
pour l'État.
En contrepartie des services
qu'il rend aux citoyens,
l'État dispose de différentes sources de financement consti
tuées
par les impôts et taxes.
Citons en vrac l'impôt sur les
sociétés, la TV A, les droits de douane,
l'impôt sur le revenu,
les taxes sur les produits pétroliers, les droits de succession
et la
CSG.
On distingue entre impôt direct, payé directe
ment au Trésor public par celui qui y est assujetti et
impôt
indirect,
perçu par une entreprise ou un organisme et reversé
à l'État.
L'IRPP et l'impôt sur les sociétés sont des impôts
directs; la
TV A un impôt indirect.
Il faut souligner quel 'État, dans son activité, se comporte
à la fois comme une super-entreprise et comme un super
consommateur.
Il agit comme une entreprise lorsqu'il rému
nère ses salariés, les fonctionnaires, en échange du travail
qu'ils fournissent.
Il agit comme un consommateur lorsque,
pour réaliser son œuvre, il fait appel à des entreprises:
entreprises de bâtiment et de travaux publics pour construire
hôpitaux et écoles, entreprises
d'armement pour équiper ses
troupes, agences de publicité
pour réaliser des films vantant
telle ou telle action, etc.
L'argent perçu par l'État en impôts
et taxes est donc,
par ces moyens, réinjecté dans le circuit
économique.
Certaines entreprises vivent d'ailleurs presque
exclusivement des commandes de l'État..
»
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