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Le commerce international est-t-il dû principalement à des différences économiques entre les pays ?

Publié le 15/10/2013

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Le commerce international est-t-il dû principalement à des différences économiques entre les pays ?                                    De Smith à HOS, l’échange international est fondé sur l’échange de différences      Selon Smith, l’échange provient de différences absolues de productivité   Selon Smith, l’échange international provient de différences absolues de productivité. Il raisonne dans le cas de deux pays, ne produisant chacun que deux biens. Il suppose qu’il existe un seul facteur de production : le facteur travail, pleinement employé, mobile entre les deux productions mais immobile internationalement. Les coûts de production unitaire des deux biens sont mesurés en nombre de travailleurs. Un pays dispose d’un avantage absolu sur son partenaire dans un bien lorsqu’il peut le produire avec moins de travailleurs que son partenaire (Ex. Portugal, Grande-Bretagne).   Smith montre alors que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le bien pour lequel il dispose d’un avantage absolu sur son partenaire. Smith affirme que les pays, dés lors, qu’ils disposent d’un avantage absolu, ont mutuellement intérêt à se spécialiser et à s’ouvrir :l’échange international est un jeu à somme positive et le protectionnisme n’a pas lieu d’être. Cette vision est tout à fait novatrice pour l’époque, les auteurs mercantilistes- et notamment le courant français- appréhendaient  le commerce international ...

«  Smith montre alors que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le bien pour lequel il dispose d'un avantage absolu sur son partenaire.

Smith affirme que les pays, dés lors, qu'ils disposent d'un avantage absolu, ont mutuellement intérêt à se spécialiser et à s'ouvrir :l'échange international est un jeu à somme positive et le protectionnisme n'a pas lieu d'être.

Cette vision est tout à fait novatrice pour l'époque, les auteurs mercantilistes- et notamment le courant français- appréhendaient  le commerce international comme un jeu à somme nulle.    Mais 2 limites :  Tout d'abord, en ne s'attachant qu'aux conditions d'offre, Smith n'explicite pas les déterminants de la répartition du gain entre partenaires : si les deux pays gagnent à l'échange, cela ne signifie pas pour autant qu'ils retirent un gain identique. Ensuite, la spécialisation n'est possible que si un pays dispose d'un avantage absolu : dans le cas contraire, il ne peut pas prendre part au commerce international.       Ricardo a développé un modèle en termes d'avantages comparatifs qui lèvent ces limites. . »

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