L'altermondialisme et la crise du capitalisme
Publié le 24/08/2013
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Cette période est marquée par les suites des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et des manifestations violentes de Gênes la même année. L'altermondialisme se tourne dès lors moins vers la protestation que vers la définition de sa propre identité. Il se lie encore davantage au padflane du fait
de la guerre en Irak. En 2001, Porto Alegre, au Brésil, accueille le premier Forum social mondial (FSM). Celui-ci devient annuel afin de contrer l'influence qu'exerce sur les
médias le forum de Davos.
À partir de 2002, le mouvement change de nom il n'est plus antimondialiste mais altermondialiste. Cette innovation linguistique vient de Belgique. Elle indique que loin d'être replié sur soi et de nier l'existence d'un phénomène de mondialisation, le mouvement entend défendre une autre conception de ce phénomène, comme le souligne le slogan : «Un autre monde est possible.« Cette innovation francophone n'est pourtant pas universelle. En effet, en anglais, le nom n'a pas changé et les altermondialistes sont toujours des antiglobolists.
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