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L'Afrique peut-elle survivre au libre-échange avec l'Europe ?

Publié le 01/09/2012

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La question centrale devient celle de l’alimentation avec, d’un côté des paysans qui revendiquent un juste prix pour leur production et une protection adéquate vis-à-vis des produits importés et, de l’autre, des familles urbaines pouvant difficilement supporter une hausse des prix de leur nourriture de base. Parce que NOS politiques agricoles ont un impact sur LEUR situation nutritive. La crise alimentaire qui s’est déclenché en 2007 a été provoquée par une très forte hausse des prix des produits agricoles sur le marché international. Tous les pays qui dépendent des importations pour nourrir leur population ont subi cette hausse de plein fouet. Elles sont entrées dans un cycle de la sous-alimentation. Ces millions d’agriculteurs ou de ruraux se sont appauvris à force de ne pas pouvoir résister à la concurrence sur leur propre marché des produits agricoles importés. On a parlé de crise alimentaire mais c’est avant tout une crise des prix agricoles. Les produits agricoles font partie d’un marché dominé par la spéculation. Les prix sont toujours plus volatiles. Il n’y a plus aucune assurance des prix. La question que nous nous posons est de savoir si l’Afrique peut se nourrir elle-même et comment. La réponse formulée par la communauté internationale durant ces vingt dernières années est clairement non. Les marchés agricoles ont été dérégulés pour permettre aux produits européens ou américains d’être vendus à prix bas, l’Aide publique au développement consacrée à l’agriculture a été divisée par deux. Les agriculteurs africains ont, quant à eux, partiellement désinvesti le secteur de l’agriculture vivrière pour se consacrer à des produits d’exportations.

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« enfants. 2.1) Les effectifs scolairesPendant que dans de nombreux pays l'éducation formelle demeure le secteur le plus important avec une part importante du budget national,la participation à l'éducation en Afrique est seulement en train d'approcher ce niveau.

Entre 1960 et 1990, le nombre total de personnes inscrites dans les troisprincipaux cycles d'éducation (primaire, secondaire et supérieur) en Afrique a augmenté de 5 % en moyenne.On a noté une augmentation spectaculaire des effectifs tant dans le cycle primaire que secondaire.

Cependant, les taux de déperditions scolaires dans ces cyclesd'éducation demeurent une source de préoccupation.

Tandis que des signes d'amélioration de la fourniture de services éducatifs aux niveaux primaire et secondairesont évidents, une grande partie de la jeunesse africaine reste exclue du système éducatif et sera en même temps privée de la possibilité de tirer profit des avantagesofferts par la nouvelle économie.Les dépenses publiques en matière d'éducationAprès des années de graves instabilités politique et économique, les pays africains n'ont que récemment commencé àprésenter les signes de stabilité macroéconomique nécessaire pour le financement de l'éducation.

Au bout du compte, le rythme de croissance démographique estconstamment plus rapide que le taux de croissance économique.Les dépenses en matière d'éducation par habitant dans les pays développés sont globalement 20 fois supérieures à celles des pays africains.

Ce qui n'est en réalité passurprenant, dans la mesure où plusieurs pays africains sortent de périodes de guerres civiles, ce qui fait que suffisamment de moyens ne sont pas encore générés pourfaire de l'éducation une priorité.

Plusieurs de ces pays traînent également une dette énorme dont le service doit être assuré, ils sont considérés dans le jargon dudéveloppement international comme pays pauvres très endettés.

2.2) La disponibilité des infrastructuresEn Afrique où c'est généralement l'État qui gère la majorité des infrastructures techniques, il n'existe que très peud'équipements consacrés à l'usage des TIC (techniques de l'information et de la communication), et plusieurs ministères n'ont même pas encore acquis desordinateurs.

En Afrique, la faible densité des réseaux téléphoniques et les coûts élevés de l'installation et de la maintenance des lignes demeurent un obstacle majeur.La technologie numérique apparaît comme une solution pour les établissements scolaires en zones rurales.

Les infrastructures nécessaires pour l'enseignement enligne sont d'une importance capitale.

Peu de pays africains disposent d'une base solide sur laquelle ils peuvent établir leurs interventions en matières de TIC etd'enseignement.

L'on estime à moins de 1 % le nombre d'Africains qui utilisent ou ont accès à l'Internet.

Par ordre d'importance décroissant, les problèmes quiempêchent les établissements scolaires de se doter d'ordinateurs sont l'absence d'électricité, le manque de fonds, l'insuffisance de la capacité d'accueil, le manque depersonnel qualifié et l'insécurité. à Conclusion La qualité de l'enseignement constitue l'un des défis à relever au plus tôt pour un développement harmonieux du continent.

Compte tenu de l'immense diversité parmiles pays de cette vaste région, les défis varient grandement entre et au sein des pays eux-mêmes.Un investissement plus important dans un enseignement supérieur de bonne qualité est un élément indispensable de la série d'actions nécessaires pour que la gestionatteigne et maintienne les performances économiques requises afin de générer de l'emploi pour une jeunesse africaine en développement.

Dans ce contexte, il reste difficile de former des personnes compétentes pour pouvoir faire face au libre échange.

C'est pour cette raison qu'il est important d'investirdans l'éducation, pour qu'un équilibre se crée entre l'Afrique et l'Europe.

Déforestation En Afrique, on compte plus de 200millions d'hectares de foret et ce sont 4 millions d'hectares qui disparaissent chaque année dans l'indifférence générale.La forêt est un élément essentiel pour les populations africaines.

Les ressources forestières jouent un rôle important pour les activités de subsistance comme pour laréduction de la pauvreté.L'industrie du bois en Afrique compromet l'avenir de cet espace essentiel pour les hommes, la biodiversité et l'équilibre du climat.Chaque année, la déforestation tropicale engendre la même quantité de gaz à effet de serre (GES) que les Etats-Unis.

Soit plus de 20% des émissions mondiales degaz carbonique (CO2).

Près de 30% de cette forêt, soit 600 000km² (plus que la surface de la France), sont livrés à l'exploitation du bois.Ainsi, la RDC pourrait perdre 40% de ses forêts et, « d'ici à 2050, la déforestation en République démocratique du Congo libérerait jusqu'à 34,4 milliards de tonnesde CO2 », selon Greenpeace.Suite à cette déforestation, on peut observer la progression des routes forestières en Afrique centrale mais cette déforestation facilite également la construction degrandes zones d'habitation et commerciales.Les chercheurs estiment que la construction des routes en foret est passée de 156 km par an entre 1976 et 1990 à 660 km par an depuis 2000 au Congo-Brazzaville etde 336 km par an entre 1986 et 1990 à 456 km par an entre 2000 et 2002 en RDC.Ces routes sont autant de portes d'accès pour les braconniers et autres exploitants illégaux.Le bois tropical tel que l'acajou, l'ébène, le bois de rose etc est un produit à valeur élevée qui s'exploite et se commercialise facilement.

L'exploitation forestière peutdonc générer d'importants bénéfices avec relativement peu d'investissements.Cette exploitation en majorité détenue par des grands groupes forestiers européen et américainEmploi des méthodes particulièrement brutales en Afrique :· Du point de vue écologique, c'est une destruction sans précédent, et une érosion rapide de la biodiversité, puisqu'elle concerne en grande partie des forêts anciennes(dites aussi forêts vierges ou forêts primaires)· Du point de vue humain et patrimonial, cela signifie la destruction des ressources et de l'environnement des populations qui vivent dans ces régions,· C'est un pillage financier des pays concernés étant donné les conditions opaques et la corruption actuellement généralisé du secteur,· Enfin cette ressource est fréquemment associée aux guerres et conflits qu'elle a alimentés ou qu'elle alimente : Libéria, Sierra Leone, Guinée, Républiquedémocratique du Congo (RDC) et Congo-BrazzavilleàSolution à la déforestation Instauration d'une "bourse forêt" rémunérant les habitants qui protègent la forêt.

La Banque mondiale prépare un fonds international doté d'au moins 250 millions dedollars pour lutter contre la déforestation.En dépit des problèmes, l'Afrique a accompli de gros progrès dans l'amélioration des politiques et programmes forestiers .Au cours des quinze dernières années, plusde la moitié des pays du continent ont instauré de nouvelles politiques et lois forestières, et les deux tiers ont mis en place un programme national de gestionforestière.

La mise en œuvre de ces mesures reste faible, compte tenu essentiellement du manque de fonds et des dysfonctionnements des institutions nationales.De nombreux pays africains, conscients du problème, ont considérablement augmenté le nombre de leurs zones protégées.

On en compte maintenant plus de 3.000.

L'alimentation La question centrale devient celle de l'alimentation avec, d'un côté des paysans qui revendiquent un juste prix pour leur production et une protection adéquate vis-à-vis des produits importés et, de l'autre, des familles urbaines pouvant difficilement supporter une hausse des prix de leur nourriture de base.Parce que NOS politiques agricoles ont un impact sur LEUR situation nutritive.La crise alimentaire qui s'est déclenché en 2007 a été provoquée par une très forte hausse des prix des produits agricoles sur le marché international.Tous les pays qui dépendent des importations pour nourrir leur population ont subi cette hausse de plein fouet.

Elles sont entrées dans un cycle de la sous-alimentation.

Ces millions d'agriculteurs ou de ruraux se sont appauvris à force de ne pas pouvoir résister à la concurrence sur leur propre marché des produitsagricoles importés.On a parlé de crise alimentaire mais c'est avant tout une crise des prix agricoles.

Les produits agricoles font partie d'un marché dominé par la spéculation.

Les prixsont toujours plus volatiles.

Il n'y a plus aucune assurance des prix.La question que nous nous posons est de savoir si l'Afrique peut se nourrir elle-même et comment.

La réponse formulée par la communauté internationale durant cesvingt dernières années est clairement non.

Les marchés agricoles ont été dérégulés pour permettre aux produits européens ou américains d'être vendus à prix bas,l'Aide publique au développement consacrée à l'agriculture a été divisée par deux.

Les agriculteurs africains ont, quant à eux, partiellement désinvesti le secteur de. »

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