La théorie du travail marxiste a-t-elle réellement vue le jour dans un projet révolutionnaire communiste ?
Publié le 23/03/2012
Extrait du document
«
l’évolution sociale humaine.
Puis enfin, l’aliénation morale par l’Etat et la religion, deux facteurs très
influent au quotidien chez l’homme.
En effet, ceux-ci pourraient être présentés comme étant des
moyens poussant la population à continuer leur aliénante et trompeuse activité, mettant en avant
certains arguments « irréfutables » comme serait notamment l’accès au paradis d’un point de vue
religieux.
Il serait évident de comprendre que la destruction des objets de l’aliénation impliquerait la disparition
de l’Etat, de l’argent, de la religion et de la marchandisation du travail.
Et c’est ce que va justement
préconiser Marx pour dépasser le stade capitaliste et créer le communisme.
Cette alternative au capitalisme y est décrite comme "une association où le libre développement de
chacun est la condition du libre développement de tous".
En effet, le communisme est un mode
d'organisation sociale basée sur l'abolition de la propriété privée des moyens de production et
d'échange au profit de la propriété collective.
La transition entre le système capitaliste et la société
communiste, sans classe et sans Etat, nécessite une phase transitoire de dictature du prolétariat.
D’un
point de vue historique, le communisme s'est toutefois rapidement transformé en dictature du parti
communiste et s'est accompagné de la disparition des libertés individuelles.
Nous pouvons notamment
nous appuyer de la pratique staliniste, appliquée en Union des républiques socialistes soviétiques
(URSS) puis dans les États du bloc de l'Est.
Au contraire d’un travail à bienfaits, non rémunéré et distribué à parts égales pour tout travailleur, le
stalinisme exalte le travail et le dévouement du salarié avec la doctrine du stakhanovisme.
Aussi, Staline
développe le nationalisme, y compris un patriotisme souvent agressif, et la xénophobie ; pratiques
venant s’opposer au principe de l'internationalisme, doctrine communiste de base.
Intéressons-nous
ensuite à une critique du communisme d’un point de vue purement libéral : chacun d’entre nous devrait
pouvoir choisir son temps de travail ; certains auront tendance à travailler peu pour consommer peu et
d’autres à travailler plus pour consommer plus.
Dans ce cas, les différents choix n'ayant rien à voir entre
eux et la marge de liberté étant grande, comment pourrait-on imposer par exemple, une durée de
travail minimale à toute une société ? D’autre part, comment pouvoir fixer un ensemble de biens de
consommation distribués à tous ? Il est dans la nature humaine de continuellement vouloir vivre le
changement, ce qui impliquerait un besoin de presque toujours changer certains biens contre d’autres,
ce qui nécessiterait un marché, une monnaie et donc un travail salarié, facteurs absents dans une
société communiste.
Ceci impliquerait la disparition de toute concurrence, occasionnant à son tour la
disparition de cette envie de l’homme à se surpasser, à toujours viser bien plus haut que sa position
présente.
En d’autres termes, travailler dans un système économique communiste pourrait nuire au
développement et à l’évolution humaine.
De ce fait, le communisme reste une idéologie très controversée.
La question est, en particulier, de
savoir si les "pages noires du communisme" sont la conséquence de ses principes fondamentaux ou si
elles résultent de régimes politiques qui n'avaient de communistes que le nom.
N'ayant jamais été
réellement mise en place, la société communiste telle que Marx l'avait imaginée reste alors un concept
théorique.
Finalement, malgré que l’application du travail dans un système capitalisme se trouve être brillamment
critiqué par Marx, on ne pourrait glorifier celle jusqu’à présent adoptée par un projet communiste
encore mal appliqué, ou tout simplement irréalisable.
Ainsi, il serait peut-être pertinent de se tourner vers un mouvement social d’in nouveau genre,
l’altermondialisme.
Face à une logique de mondialisation libérale effrénée, l’altermondialisation
revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de
l'environnement, les droits humains en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire..
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