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La théorie de la valeur chez les classiques

Publié le 06/11/2019

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La démarche de Marx consiste à passer de l’apparence des faits économiques à l’essence de ces derniers, car il pense que le capitalisme est un système opaque. Pour lui la valeur supplémentaire créer par le travailleur, ce qu’il nomme la plus-value, est approprié par le capitaliste qui donc exproprie de sont travail celui qui l’a fourni à la base. Il adopte une démarche basée sur un «matérialisme dialectique », c'est-à-dire qu’au travers d’une séquence, thèse (naissance du capitalisme), antithèse (contradiction interne au capitalisme) synthèse (grande crise qui remet en cause les structures en place et font apparaitre un nouveau mode de production), il veut montrer que le capitalisme tel qu’il est définit et appliquer est voué à disparaitre sous la pression de ses contradictions interne. Marx a une approche globale du capitalisme, pas seulement en tant que système économique, mais aussi en tant que société et moment historique, il réfute le réductionnisme de Smith et Ricardo autour du marché, mais préfère élargir sa réflexion sur les désordres sociaux mis en place par la révolution industrielle.

2) Les schémas de reproductions du capitalisme

Marx perçoit des déséquilibres internes au capitalisme, et notamment dans ces schémas de reproduction. En effet il distingue ce qu’il nomme la reproduction simple c'est-à-dire une reproductionà l’identique, sans croissance et avec les même capacités de production d’une année à l’autre. Mais il dit que ce schéma n’a aucune chance d’aboutir car, il résulte d’un équilibre parfait entre l’offre et la demande. Or il n’existe aucune commune mesure entre ces deux grandeurs, les contradictions feront qu’augmenter jusqu'à arriver à la grande crise. Il y a un deuxième schéma qui est celui de la reproduction élargit, c'est-à-dire une conception avec l’apparition de la notion de croissance économique. Or on l’a vu avec les systèmes d’apparition d’état stationnaire que la croissance engendre elle-même un arrêt de la croissance. Par conséquent les contradictions internes se renforçant au fur et a mesure que le capitalisme avance dans le temps, plus la grande crise sera inévitable et fera naitre un système socialiste.

Conclusion : Les auteurs du mouvement classique ont fait naître l’économie en tant que discipline à part entière. Ils ont été les précurseurs et les pères fondateurs de l’économie moderne, et nous voyons par leurs travaux parfois complémentaires ou contradictoires que les visions de l’économie sont plurielles, comme elles le sont actuellement. 
Ce qui nous amène à nous interroger si l’économie serait une science exacte comme veulent prétendre les économistes prônant l’utilisation des sciences dures, ou si il s’agit d’une science humaine où l’homme serait un acteur de premier ordre.

« revenu en principe régulier qui provient de la propriété de la terre (rente foncière), le profit est le revenu de l’entrepreneur résultant de l’excédent des recettes sur les couts totaux de production et de distribution cette notion est donc résiduelle.

Le salaire est la rémunération du travail effectué dans le cadre d’un contrat de travail pour le compte d’une autre personne appelée employeur.

Cette répartition entre ces trois composantes est donc conflictuelle, car lorsque le salaire augmente, c’est la part du profit qui diminue, et inversement.

On en vient donc à une question fondamentale dans cette répartition des richesses qui est la légitimé de celle-ci, et de l’appropriation du profit par l’entrepreneur via la propriété privé des moyens de productions.

Cette question est le point le plus important de la pensée de l’économiste Karl MARX. B) Karl MARX 1) La valeur chez Karl MARX Marx adhère comme ces confrères classiques, à la théorie de la valeur travail.

Il est d’accord avec le fait que les marchandises trouvent leur valeur d’échange dans le travail et leur rareté.

Il reprend également RICARDO, en pensant qu’il faut prendre en compte la quantité de travail incorporé dans les biens d’équipements.

Marx pense aussi, qu’en situation de concurrence, les prix de marchés tendent à se fixer à un niveau qui correspond à la quantité de travail incorporé, autrement dit, au prix naturel.

Néanmoins il approfondi d’avantage en disant que c’est « la quantité de travail socialement nécessaire » à la production d’un bien qui doit être prise en compte.

Autrement dit, celle que nécessite l’habileté d’un ouvrier face à la technologie utilisé dans le système de production de son temps.

Marx distingue aussi le « travail complexe » et le « travail simple », car en effet une heure de travail faite par un salarié qualifié n’a pas la même valeur qu’une heure de travail faite par un salarié qui ne le serait pas.

Il faudrait alors tenir compte de la formation qui serait différente dans les deux cas. 2) Répartition de la valeur chez MARX Marx fait une distinction entre travail et force de travail.

Ce que vend l’ouvrier c’est sa force de travail et sa rémunération tend à s’établir à un niveau qui correspond aux dépenses « socialement nécessaires » pour assurer son entretien et son renouvellement autrement dit, le salaire de subsistance.

Le travail est une marchandise comme une autre dont la valeur est déterminée par la quantité de travail social que demande sa production et son entretien.

Donc ce que l’ouvrier vend ce n’est pas directement son travail mais sa force de travail dont il cède au capitaliste la propriété et c’est pour cela que Marx parle d’appropriation par le capitaliste de la force de travail.

Ainsi, la valeur de la force de travail est déterminée par la valeur des objets de première nécessité qu’il faut pour produire, développer, conserver et perpétuer la force de travail autrement dit le salariat ou prolétariat en des termes marxistes.

Donc, la différence entre la quantité de travail effectuée par l’ouvrier pour l’entreprise et la quantité de travail nécessaire à sa survie et à l’éducation de ses enfants et que paye l’entrepreneur sous forme de salaire constitue la « plus-value » que s’approprie le capitaliste qui serait le profit en des termes libéraux. Transition : II) Les dynamiques du capitalisme dans l’école classiques. Les classiques ont essayés par le biais de leurs recherches, de mettre à jour un fonctionnement universel de l’économie via des lois ou des systèmes ne dépendant pas de facteurs institutionnels ou historiques, avec des. »

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