la structure sociale
Publié le 11/11/2017
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patrimoine (intérêts que touchent les créanciers, dividendes que touchent les actionnaires),
etc.
Les inégalités de patrimoine : le patrimoine est le stock de richesse que détiennent
les individus (et non les flux de revenu qu'ils reçoivent, même s'ils peuvent être des revenus
liés à la détention de patrimoine).
Ce sont les biens immobiliers, les avoirs et dettes détenus
par les agents économiques, l'argent épargné, etc.
Le patrimoine est distribué de façon plus
inégale que les revenus dans la population.
Au cours du XXe siècle, les inégalités de salaires ont peu varié du côté "haut" de la
hiérarchie : l'écart entre les hauts salaires et le salaire moyen est resté à peu près le même.
Par
contre, les inégalités entre les bas salaires et le salaire moyen se sont beaucoup réduites,
surtout depuis 1968, grâce à l'instauration puis à la revalorisation régulière du SMIC.
Les inégalités de revenus se sont rapidement réduites entre 1968 et 1984, puis cette réduction
s'est arrêtée.
Cela est dû au développement de la précarité et à l'augmentation des hauts
revenus.
En France, environ 20% de la population ne dispose d'aucun patrimoine.
Pour ceux qui
détiennent du patrimoine, celui-ci augmente plus vite que le revenu.
Les inégalités de
patrimoine sont les plus fortes et se sont particulièrement accrues ces dernières années
(notamment car le prix des actifs a augmenté).
3 Les inégalités sociales
Inégalités sociales
Les inégalités sociales sont des différences socialement structurées qui se traduisent par des
avantages ou des désavantages dans l'accès aux ressources valorisées.
Une société qui valorise les garçons par rapport aux filles fait de la variable sexuelle une
inégalité.
Une société qui valorise la jeunesse et ses attributs (le fait d'être sportif,
indépendant, etc.) par rapport à la vieillesse fait de l'âge une inégalité.
Une inégalité "naturelle" (taille, sexe) ne devient une inégalité sociale que lorsqu'elle est
associée à une discrimination en faveur de certains critères.
Les inégalités sociales et culturelles ne renvoient pas aux ressources disponibles (inégalités
économiques) mais aux conditions de vie et aux possibilités offertes aux individus .
Tout d'abord, les conditions de vie sont inégales, particulièrement pour l'accès aux soins, au
logement, à une alimentation variée.
Les pratiques culturelles ne sont pas réparties
équitablement dans la société, tout comme les loisirs.
Il existe toujours des inégalités
importantes face à l'école et face à l'emploi, notamment entre les hommes et les femmes.
Les inégalités sociales peuvent être la conséquence des inégalités économiques (le logement
par exemple en matière de taille et de confort est conditionné au revenu) mais certaines
inégalités sociales sont le résultat d'une valorisation différenciée au sein de la société.
Les statistiques indiquent qu'environ 80% des enfants de cadres et professions intellectuelles
supérieures (sortis de formation initiale entre 1991 et 1994) ont un diplôme de l'enseignement
supérieur alors que 20% à peine des enfants d'ouvriers non qualifiés et d'ouvriers agricoles
sont dans cette même situation.
Entre 1982 et 1996, le nombre de décès observés chez les ouvriers non qualifiés de 30 à 75
ans a été 30% plus élevé que si leur mortalité avait été la même que celle de l'ensemble de la
population, et celui des décès observés chez les cadres de 40% inférieur à celui qu'il aurait été
aux conditions de mortalité de l'ensemble de la population..
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