La poupée Barbie et la mondialisation
Publié le 21/09/2012
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En effet, deux poupées sont vendus chaque seconde dans le monde actuel ce qui montre que le commerce de cette poupée blonde connaît un réel succès planétaire. Succès qui véhicule donc la culture américaine en entrant en contact avec les petites filles de tous les pays, sauf exception. C'est le cas de l'Arabie Saoudite où la Barbie est carrément rejetée. Et il est même de plus en plus rare de trouver cette poupée dans les pays arabes. Remplacée par Fulla, qui reprend le même concept de base, celui de la poupée, mais adaptée aux conditions religieuses, elle portera à la différence de la Barbie traditionnelle, un hidjab qui est le voile dans l'islam pour ainsi assurer une certaine pudicité. La Barbie jugée aux vêtements trop honteux, symbole de « L'occident pervers « elle y interdit sa vente sur son sol. Ainsi née Fulla, physiquement ressemblante elle
«
cette poupée « honteuses » et symbole de « L'occident pervers ».
Sachant que ce
pays repose sur une monarchie absolue et qu'elle est basé sur la charî'a, l'ensemble
des lois imposées par la religion musulmane, régissant toute la vie humaine depuis la
naissance jusqu'à la mort.
Et que ce pays n'autorise aucune pratique d'une autre
religion que celle de l'Islam, Barbie est en contradiction avec le respect et la piété (la
pudicité du corps des femmes par le biais du hidjab) de par ses tenues à jupes
courtes ou dos nues...
jugés trop provocantes et en contradiction avec la loi
islamique du pays.
5/ Entre Barbie et Fulla les ressemblances et différences de ces poupées sont
nombreuses.
En effet, le physique de celles ci sont similaires, elles restent toutes
d'eux plutôt mince avec de longs cheveux et tout aussi matérialiste, Fulla est la s œ ur
jumelle incontestée de Barbie de par leur ressemblance physique.
Cependant, le teint est plus mat et les yeux plus foncés virant au marron ce qui
collerait notamment plus avec le physique du Moyen Orient.
Toute aussi belle, Fulla
doit également attirer la gente masculine sans pour autant qu'elle est un « petit
copain » connu sous le nom de « Ken » pour Barbie.
Et la censure ne s'arrête pas là,
si l'on s'interroge sur la garde robe de la poupée nous n'y trouverons pas cette fois ci
de bikini.
Il existe même un model Fulla spécialement couvert de la tête aux pieds
d'une abayah noire.
Cependant le créateur de Fulla a veiller à ce que la garde robe
de celle ci lorsqu'elle reste chez elle soit moderne (jupe, débardeur, pantalon..) et
lorsqu'elle sort qu'elle se couvre de sa abbayah.
Aussi, les métiers de la poupée sont restreints : professeur ou bien médecin.
Il n'y
aura pas de carrière de chanteuse ou bien de mannequin comme peut l'être Barbie,
ainsi cela encourage les petites Saoudiennes à s'engager dans ces voies
professionnelles prestigieuses.
Des métiers à la manière de se vêtir, une socialisation primaire est utilisé par le biais
de cette poupée afin d'inculquer des normes&valeurs propre à la religion islamique
du pays.
Synthèse
Commercialisé en 1959 par Mattel, société américaine de jouets, la poupée
mannequin
Barbie est créée en 1959 par Ruth Handler en s'inspirant d'une poupée allemande
des années 50.
Celle-ci connaît un réel succès dans le monde entier mais son
expansion est limitée par certains facteurs.
Quel est l'impact véhiculé par cette poupée sur la jeunesse féminine du monde ?
Nous verrons donc dans un première temps comment Barbie véhicule la culture
américaine et plus particulièrement la sous culture féminine, c'est à dire un groupe
social différent de la culture dominante mais qui ne remet pas en cause la culture
globale.
Puis dans un second temps, sa diffusion massive dans le monde entraînant.
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