La place de la finance dans l'économie
Publié le 25/10/2011
Extrait du document
Philippe bouvard « les requins sont des animaux cruels et mythiques qui ne se trouvent plus guère que dans les basses eaux de la finance. «
Problématique : le rôle croissant de la finance dans le fonctionnement de l’économie depuis les années 1980, a-t-il permis et permet-il de créer un contexte réellement favorable à la croissance, à l'emploi et à la prospérité économique ?
«
d’encadrement quantitatif de l’activité bancaire, financière ou de change.
Attention, les
règles n’ont pas disparu, d’autres ont été mises en place. Exemples :
• Décloisonnement : désigne une intégration croissante des marchés.
C’est une
forme particulière de dérèglementation.
Il y a une déspécialisation des activités financières
et une ouverture de celle-ci à de nouveaux intervenants.
Au niveau international, cela se
traduit par la libre-circulation des capitaux et à la suppression des mesures qui entraîneraient
la mondialisation des banques. Exemples :
Ce mouvement a fortement contribué à modifier les modalités de financement et de placement.
B/ Fonctionnement et acteurs
• La distinction entre marché primaire et marché secondaire
• Les modèles rationalisés et leur critique : l’exemple du modèle de
Black&Scholes.
Une critique importante est que de tels modèles simplifient la finance.
• Notion de risque
II/ Une efficacité non évidente et remise en cause
A/ Instabilité et crises
• Les marchés financiers, des marchés bien différents des marchés de biens
ordinaires
>Les marchés de marchandises sont composés de deux groupes aux intérêts opposés : les
producteurs et les consommateurs.
L’équilibre résulte de la confrontation de leur force.
>Les marchés financiers sont composés d’acteurs pouvant être indifféremment acheteur ou vendeur
et surtout pouvant alterner de position.
Sur le long terme, les acheteurs et les vendeurs partagent le
même intérêt : une bonne rentabilité.
Exemple donné par Alternatives Economiques : le marché des actions.
Lorsque le cours d’une
action augmente, il n’existe pas forcément de forces pour contrecarrer cette augmentation.
Bien au
contraire, l’augmentation du cours boursier provoque une plus-value sur le titre considéré.
Elle
rend donc le titre plus attractif dans l’immédiat puisqu’elle accroît sa rentabilité.
Cela peut
engendrer une hausse de la demande donc une nouvelle hausse des prix.
La hausse nourrit la
hausse.
La concurrence financière serait donc capable d’amplifier les mouvements de prix au lieu de les
limiter comme l’hypothèse de l’efficience des marchés financiers le prétend.
Or, c’est ce
phénomène qui est à la source d’une instabilité financière, à l’origine des crises.
• Des crises nombreuses
Crise mexicaine de 1994 ; Crise du Sud-est Asiatique en 1997 ; crise au Brésil en 1999 : crise en
Argentine en 2001 ; crise boursière en 2000 (bulle internet) ; crise financière de 2008
Les crises s’expliquent toujours de la même façon : une trop forte spéculation et la formation de
bulles.
En principe, l’accroissement des cours boursiers doit faire baisser la demande, c’est-à-dire
dissuader les acheteurs.
Il est en effet irrationnel d’acheter un titre 100 euros si sa « vraie valeur »
est de 10euros.
Or, cela suppose deux choses :.
»
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