La mutation de la chine et le développement durable
Publié le 06/11/2012
Extrait du document

Cette question est de plus en plus traitée dans la littérature économique et les réponses apportées peuvent
être résumées en quelques idées, potentiellement cumulables.
Tout d’abord, une première idée concerne les prix. En effet, aujourd’hui la Chine subventionne certaines de
ces énergies comme le charbon. Ainsi, la quantité de charbon consommé est sur optimal, dans la mesure où
ces subventions créent une distorsion sur le marché des commodités chinois. Ensuite, toujours concernant
les prix, certains économistes désireraient voir apparaître un coût pour les biens créateurs d’effets externes
négatifs. Ainsi, cela reviendrait à donner un prix au soufre ou au carbone soit à travers une taxe soit à travers
des permis (comme le European Trading Scheme en Europe).Une deuxième possibilité concerne la part des
énergies dans le bilan énergétique et s’appelle la diversification. Cela signifie tout simplement augmenter la
part des énergies les plus propres (renouvelables, nucléaire voire gaz) au détriment des énergies plus
polluantes (pétrole, biomasse non conventionnelle et charbon).

«
pays a produit 500 millions de tonnes d'acier, soit 38 % du total mondial, et 1,4 milliard de tonnes de ciment,
la moitié du total mondial.
Si la Chine est devenue « l’atelier du monde »
c’est aussi à cause de cette politique qui vise à « remplir des containers ».
Ce choix est aussi le résultat d’un
calcul pragmatique : comme nous n’arrivons pas à augmenter suffisamment vite les revenus des
consommateurs chinois nous devons assurer la commercialisation de la production en facilitant l’exportation.
Les données statistiques établies montrent que le volume des exportations chinoises a atteint en 2009 le
chiffre colossal de 1201,66 milliards de dollars US et c'est ainsi que la Chine obtient la place de premier
exportateur mondial.
B.
Mutation industrielle chinoise en chiffres
II.
…et enjeux
A.
Conséquences environnementales de cette mutation
L'été 2006 en Chine a été marqué par des tempêtes, inondations et des épisodes de canicule et de
sécheresse qui ont fait plus de 2.000 morts en Chine et des dégâts matériels estimés à 20 milliards de
dollars.
La Chine est, derrière les Etats-Unis, au deuxième rang des pays rejetant le plus de gaz à effet de
serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Mais la Chine n'est pas à elle seule responsable
du réchauffement climatique.
Il est le résultat d'une accumulation depuis plus d'un siècle de gaz à effet de
serre rejeté par les pays industrialisés.
La Chine inquiète cependant car elle connaît une forte croissance de
ces émissions ces dernières années.
Sans compter les
catastrophes industrielles qui ont causé la mort de milliers d’individus, les rejets de l’industrie chinoise ont
des conséquences sur l’environnement à trois niveaux : mondial, régional et local.
-Conséquences mondiales : elles sont principalement causées par l’émission de CO2, gaz à effet de serre,
responsable du réchauffement climatique.
La Chine est aujourd’hui le deuxième émetteur de CO2 au monde
et devrait dépasser les Etats-Unis avant 2015.
Selon les estimations, elle devrait même représenter plus de
20% des émissions de CO2 à l’horizon 2030.
Si la Chine est en passe de devenir la 3e puissance mondiale,
elle est aussi le deuxième consommateur mondial d'énergie et le 1 er producteur mondial de dioxyde de
souffre, principal responsable des pluies acides.
La Chine est également le 2ème producteur mondial de
dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, essentiellement en raison de la combustion du charbon..
»
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