La division du travail participe-t-elle à la croissance économique ?
Publié le 15/07/2012
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Le toyotisme n’était pas non plus exempt de défauts. On lui reprochait de dégrader les conditions de travail. La pression temporelle (contrainte du temps) et du groupe pèsent sur les salariés : il faut faire vite et respecter les délais imposés par la demande pour rester concurrentiel. La charge mentale nécessite une vigilance accrue, à savoir un état d’alerte et l’obligation de se concentrer sur plusieurs sources d’information. Le stress est omniprésent. D’autre part, le toyotisme régressif est un obstacle à une croissance économique. Les entreprises font de plus en plus appel à l’externalisation et à la flexibilité, notamment à la variation des effectifs, via les contrats instables tels que les Contrats à Durée Déterminée (CDD), les contrats Intérim ou encore les Contrats Aidés (CA). La baisse des salaires ne stimule pas la consommation, et donc la croissance économique.
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