« La division du travail fait-elle société ? »
Publié le 14/06/2012
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Cela induit le deuxième élément qui est la présence de règles collectives. Elles doivent être en adéquation avec les inégalités naturelles, de sorte que la société soit le reflet des inégalités naturelles entres les Hommes et que chaque individu puisse trouver la place dans laquelle il va s’épanouir. Il ne faut pas de règles qui maintiennent les individus dans leur position sociale alors que ceux-ci cherchent à s’en extirper. Ainsi, une première approche qui dirait que la division du travail est destructrice de lien social apparaît trop réductrice ; il convient plutôt de dire que la division du travail peut faire société, sous certaines conditions. Sans celle-ci, la solidarité organique est beaucoup moins génératrice de solidarité que la mécanique. Dans une optique plus large, la mondialisation a contribué a développé encore la spécialisation mais il semble que ces dernières années l’on puisse observer un retour des groupes d’identités culturelles fortes induisant un retour de la solidarité mécanique , que ce soit un renforcement des identités Bretonne, Basque, Corse ou un recul direct du sentiment de « britishness « au Royaume-Unis, au profit des identité Galloise, Ecossaises ou Irlandaises.
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