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La diffusion du capitalisme

Publié le 28/10/2019

Extrait du document

La critique libérale a tendance à dénoncer une forme de protectionnisme mais ces normes s’apparentes plutôt à la construction d’une souveraineté étatique.

( Renforcement des institutions multilatérales (FMI, banque mondiale, OMC…). On va se demander de quelles manières st gérer les problèmes soulevés par la mondialisation économique.

2 ouvrages à consulter:

- « Le système des nations unies » P.WEIS collection 128

- « Les organisations internationales » P.WEIS collection 128

Conclusion de la 1ère section : La dialectique de la concurrence de l’organisation

D’un point de vue économique, 2 principes gouvernent les fonctions des économiques modernes de marché :

• Principe de concurrence, ou les économies modernes puisent leur capacité à innover, leur dynamisme.

• Principe de l’organisation, vecteur de stabilité qui renvoie aux liens sociaux sur lesquelles reposent ces économies, et leurs capacités distributives renvoient aussi à la capacité de se défendre des agressions extérieures. Force est de constater que le 1er principe (concurrence) tend à triompher sur le 2ème principe de l’organisationc.à.d. qu’au niveau international on est passé d’un état fondé sur des principes de hiérarchie, d’organisation, de complémentarité à un état d’instabilité structurelle et caractérisé par l’absence de leaders ship et une concurrence des firmes et des nations. Désormais, les états semblent impuissants pour empêcher l’effritement des liens sociaux et en l’absence de leader ship mondiaux, la coopération internationale se limite à parer au plus pressé c.à.d. qu’on tente de limiter la propagation des crises financières, de luter contre le protectionnisme et on constate que l’effort de réglementation reste timide face aux risques qui menacent les marchés financiers.

Si on a abordé la mondialisation à partir d’un regard historique, il convient de constater que la mondialisation peut être envisagée dans une perspective politique et sociale.

D’un pt de vue politique, cette mondialisation est présentée comme un processus qui remet en cause la pertinence des états nations. Pour la plupart d’entre nous, le terme de mondialisation renvoie à un processus abstrait et difficile à penser. Ce terme est le plus altéré du 21ème siècle.

Derrière les changements sociaux, politiques, on peut dire que la mondialisation inquiète, angoisse.

Sondage GALUP : sur 7515 personnes de l’union européenne, 50 % pensent que la mondialisation est une menace pour leur entreprise.
Dans un autre sondage de février 2005, 73 % des Français estimaient que la mondialisation est une menace pour leur emploi.

« placée au 1er rang des actions sociales.

A l’inverse d’A.

Smith, K.

Polanyi montre que dans ces sociétés, cette économie est encastrée dans la vie sociale.

La rationalité individuelle et la quête d’un gain n’existent pas.

Donc la plupart des civilisations ne sont pas gouvernées par l’enrichissement mais par la réciprocité basée sur un principe de redistribution des richesses (≠ Smith) c.à.d.

que les échanges économiques s’inscrivent dans une logique du don et du contre don qui va avantager les 2 groupes qui commercent.

Cela signifie que la production est essentiellement stockée puis répartie selon la hiérarchie des sociétés données. Marcel MAUSS (père de l’anthropologie française) rejoint les idées de K.

Polanyi dans « Essaie sur le don, forme des raisons de l’échange dans les sociétés archaïques » 1923. K.

Polanyi pense que la DT n’a rien à voir avec l’émergence de l’économie marchande, pour lui, cette DT trouve sa source dans la réalisation de grands travaux (châteaux, ponts, villes...

au moyen âge). Concernant le développement du commerce, pour lui il n’est pas le fruit de petites unités d’échanges. Max WEBER « L’étique protestante et esprit du capitalisme » 1905 et « Économie et société » 1921. K.

Polanyi dit au contraire que c’est à partir du commerce extérieur que la notion de marché va se développer et s’étendre à la planète.

Il s’agit de commerce au long court (maritime) et c’est ici que le marché va naître pour lui. Ces marchés sont aussi de lieu de rencontre entre les marchands ( compétitivité.

Quelles sont les origines de la concurrence? Pour l’historien, le système concurrentiel est l’œuvre de la volonté des états.

C’est essentiellement en France et en Angleterre qu’au 17ème siècle va s’effectuer la jonction entre ces petits marchés locaux et ce commerce extérieur qui prend place sur des grands flux d’échanges.

C’est 2 types d’échanges étaient donc séparés avant le 17ème siècle et ne se rencontraient pas toujours selon K.

Polanyi.

Donc les petits commerçants qui travaillent en corporation c.à.d.

un mode d’organisation d’une profession qui a ses règles et défend ses intérêts et définit le prix des marchandises et des salaires. Donc c’est l’influence de cette pensée économique qui va faire que l’état va se rendre compte qu’il y a un intérêt à échanger ( mercantilisme (qui prône le développement de l’économie des nations).

Il faut pour se faire que l’état intervienne dans la vie économique, donc c’est avec cette influence que les états vont faire en sorte que les commerçants intérieurs vont déployer leurs activités et rencontrer ces petits marchés auparavant autonome.

A l’inverse de l’extension spatiale des échanges c.à.d.

de l’interconnexion des petits marchés locaux, K.

Polanyi montre que la notion de marché trouve ses origines dans une volonté politique de développement et d’enrichissement des états. 2) Le moyen âge : l’essor du commerce international L’essor du commerce international va engendrer la montée au pouvoir des villes commerçantes (All,. »

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