La croissance économique est elle compatible avec la croissance préservation de l'environnement ?
Publié le 03/05/2013
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Chapitre 3 : La croissance économique est elle compatible avec la croissance préservation de l'environnement Intro : La croissance économique que l'on mesure généralement par l'augmentation du PIB n'est pas synonyme de bien être pour tous. La croissance économique est certes nécessaire à la création de richesses mais en même temps elle peut être nuisible car elle occasionne de multiples dégâts sur l'environnement. Toute consommation finale ou intermédiaire est une destruction de richesse et la course effrénée à la croissance ne fait qu'amplifier les dommages. En effet les richesses naturelles s'épuisent (pollutions diverses, fin du pétrole ?, déforestation, gaz) et la biodiversité se réduit. Le rapport planète (WWF) de 2010 vivant se réduit montre que la biodiversité à baissé de 30% depuis 1970 dans le monde et que les pollutions diverses et les catastrophes naturelles se sont multipliées. Les fondements du bien être des générations actuelles : Le PIB a longtemps été utilisé comme un indicateur général de progrès et comme élément principal du bien être. Or cette notion comprend également des éléments sociaux et personnels qui ne se réduisent pas à l'augmentation des revenus. En 1871, Alfred MARSHALL définissait la science économique comme « l'étude des hommes dans les affaires ordinaires de la vie. « Elle « examine la partie des actions individuelles et sociales qui est fortement liée à l'obtention des conditions matérielles requises au bien être. « Le bien être est donc au centre de la réflexion économique, ce qui légitime une approche économique de ce dernier. En 2008, la commission STIGLITZ officiellement nommée « commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social « a développé une réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative et trop comptable des performances collectives. www.cae.gouv.fr rapport n°25. Fin 2010, le conseil d'analyse économique (CAE) a publié un rapport sur l'évaluation de la performance économique, du bien être et de la soutenabilité. Croissance et développement La croissance P. 400 Part du patrimoine % cumulé D1 0 0 D2 0,15 1,15 D3 0,95 0,7 D4 1,8 2,5 D5 4,7 7,72 D6 7,1 14,3 D7 9,4 23,7 D8 12,4 36,1 D9 18,1 54,2 Dernière part 45,8 100 La croissance économique est généralement mesurée par le PIB et se définit par l'augmentation des richesses créées dans un pays sur une longue période. F. PERROUX définit la croissance comme une augmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension [...]. Elle s'accompagne de progrès économiques variables et réalisée dans les changements de structures. La croissance intensive est obtenue grâce à l'utilisation plus efficace des moyens de productions. La croissance extansive est la croissance obtenue par l'augmentation des quantités de facteurs de production utilisés. Les modèles de la croissance endogènes : ROMER, BARROT et LUCAS. Théorie de la croissance qui intègre des facteurs comme les externalités, les rendements croissants, l'effort de recherche, les dépenses de formation et les dépenses publiques. Le développement Il peut correspondre à l'ensemble des transformations structurelles (économique, social, politique) qui accompagnent et entretiennent la croissance économique. Les mutations engendrées sont également qualitatives (amélioration de la santé, allongement de la durée de vie,...). Contrairement à la croissance économique le développement est qualitatif et intègre l'idée de progrès social (exemple : réduction de l'inégalité, de la pauvreté, ...). En 1960, ROSTOW dans « Les étapes de la croissance « analyse le développement comme un processus linéaire en 5 étapes : La société traditionnelle : forte dominance agricole Conditions préalables au décollage économique avec émergence d'une classe d'entrepreneur, une modernisation agricole, ... Décollage économique au cours duquel la croissance augmente et le taux d'investissement également. ROSTOW é...
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D4 1,8 2,5
D5 4,7 7,72
D6 7,1 14,3
D7 9,4 23,7
D8 12,4 36,1
D9 18,1 54,2
Dernière part 45,8 100
La croissance économique est généralement mesurée par le PIB et se définit par l’augmentation des
richesses créées dans un pays sur une longue période .
F.
PERROUX définit la croissance comme une
augmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension […].
Elle s’accompagne de progrès économiques variables et réalisée dans les changements de structures .
La croissance intensive est obtenue grâce à l’utilisation plus efficace des moyens de productions.
La
croissance extansive est la croissance obtenue par l’augmentation des quantités de facteurs de
production utilisés.
Les modèles de la croissance endogènes : ROMER , BARROT et LUCAS .
Théorie de la croissance
qui intègre des facteurs comme les externalités, les rendements croissants, l’effort de recherche, les
dépenses de formation et les dépenses publiques.
b.
Le développement
Il peut correspondre à l’ensemble des transformations structurelles (économique, social, politique) qui
accompagnent et entretiennent la croissance économique.
Les mutations engendrées sont également
qualitatives (amélioration de la santé, allongement de la durée de vie,…).
Contrairement à la
croissance économique le développement est qualitatif et intègre l’idée de progrès social (exemple :
réduction de l’inégalité, de la pauvreté, …).
En 1960 , ROSTOW dans « Les étapes de la croissance » analyse le développement comme un
processus linéaire en 5 étapes :
La s o ci ét é traditionn elle : forte domin anc e a gricole
Condition s pr é al able s a u d é collag e é c o nomiqu e av ec é m erg e n c e d’un e cla s s e d’entrepr en e ur,
un e mod ernis ation a gricole, …
Décollag e é c on omiqu e a u cour s duqu el la crois s a n c e a u gm e nt e et le taux d’inve stis s e m e nt
é g al em e nt.
RO STOW é crit « la s o ciét é finit p ar renver s er le s ob st a cle s et le s b arra g e s qui
s’oppo s ai ent à s a crois s a n c e régulièr e ».
La m aturité
La s o ci ét é d e con s omm ation
On comm e nc e d’un e s o ciét é a gricole qui s e mod ernis e p etit à p etit pour arriver à un e s o ciét é d e
con s omm ation, s elon RO STOW .
Dan s le s a n n é e s 1990 , S EN d éfinit le développement humain comme « un processus visant à élargir
les choix des personnes et à renforcer leurs capacités et les libertés humaines .
Sur le site du PNUD
(Programme des Nations Unies pour le Développement), il ajoute que : « le développement humain en
tant qu’approche repose sur la richesse de la vie humaine plutôt que sur la richesse de l’économie dans
laquelle vivent les êtres humains ».
Le développement humain a différents enjeux :
Le progr è s s o cial a c c è s él argit à la conn ai s s a n c e , à d e m eilleur s s e rvic e s d e s a nt é, …
L’ é c o nomie réduire le s inég alité s et a m éliorer le nive a u d e vie
2.
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