La crise vue par Marx et Keynes
Publié le 11/11/2012
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consommation. Pour un certain nombre d’acteurs disposant d’un capital placé, la crise entraine une
dévalorisation de ce capital. Ils réduisent donc leur consommation dans le but de reconstituer leur
richesse. Ce facteur est significatif dans une société où les futures retraites des salariés sont confiées à
des fonds de pension qui investissent sur les marchés boursiers. Pour Keynes, il est donc nécessaire de
baisser les taux d’intérêt, pour réduire ainsi les couts de financement et rétablir la rentabilité des
investissements. Malheureusement la politique monétaire est insuffisante lors d’une grave récession.
L’Etat doit donc, avec une politique budgétaire regonfler la demande, en redistribuant les richesses pour
relancer la consommation des ménages et en lançant des travaux publics pour stimuler l’activité.
La crise est un bouleversement de l’équilibre des marchés. Elle se traduit par un ralentissement de la
croissance et une hausse du chômage. Cependant le débat sur son origine ainsi que la manière de
l’éradiquer relève d’une analyse contemporaine. Il faut adapter les idéologies anciennes
«
Elles ne sont que retardées par des politiques économiques.
L’allongement de la durée de travail et la
baisse des salaires, relèvent de l’optimisation du capital vivant.
Le développement de l’industrie du luxe
(beaucoup de main d’œuvre et peu de capital), la baisse des prix du capital constant, et les exportations
(plus de débouchés avec la création d’économies d’échelle), tout cela n’est que des échappatoires
techniques.
« Les crises sont des solutions momentanées et violentes des contradictions existantes, des
éruptions violentes qui rétablissent pour un moment l’équilibre troublé (…) la production capitaliste tend
souvent à surmonter ces limites inhérentes (…) la véritable barrière de la production capitaliste, c’est le
capitalisme lui -même ».
Pour Marx toute politique n’est qu’un sursis à l’effondrement du système car le
problème vient du système en lui -même.
Keynes quant à lui est favorable à un interventionnisme de l’Etat.
Pour cela il se base sur deux facteurs
aggravant de la crise.
Le premier est : la masse croissante des marchandises issues des forts
investissements pendant la période de croissance arrive sur un marché qui se contracte de plus en plus.
Ces marchandises deviennent donc des stocks, c’est à dire des immobilisations forcés de fonds.
Cela
entraine une réduction de la production et une hausse du chômage.
Il faut donc, pour relancer
l’investissement, éliminer ces stocks.
Le deuxième facteur est la
consommation.
Pour un certain nombre d’acteurs disposant d’un capital placé, la crise entraine une
dévalorisation de ce capital.
Ils réduisent donc leur consommation dans le but de reconstituer leur
richesse.
Ce facteur est significatif dans une société où les futures retraites des salariés sont confiées à
des fonds de pension qui investissent sur les marchés boursiers.
Pour Keynes, il est donc nécessaire de
baisser les taux d’intérêt, pour réduire ainsi les couts de financement et rétablir la rentabilité des
investissements.
Malheureusement la politique monétaire est insuffisante lors d’une grave récession.
L’Etat doit donc, avec une politique budgétaire regonfler la demande, en redistribuant les richesses pour
relancer la consommation des ménages et en lançant des travaux publics pour stimuler l’activité.
La crise est un bouleversement de l’équilibre des marchés.
Elle se traduit par un ralentissement de la
croissance et une hausse du chômage.
Cependant le débat sur son origine ainsi que la manière de
l’éradiquer relève d’une analyse contemporaine.
Il faut adapter les idéologies anciennes aux situations
actuelles en y incorporant quelques modifications.
De Marx ou de Keynes, il est difficile de se prononcer
sur la véracité du propos de l’un par rapport à celui de l’autre, toutefois, face à une crise économique,
devrions nous suivre l’inexistante solution marxiste, ou se fier à la méthode keynésienne.
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