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La crise financière de 2007 en Afrique

Publié le 11/11/2012

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B : Les mesures envisagées

Les pays africains et la communauté internationale ont pris d’importantes mesures pour pouvoir amortir

l’impact de la crise financière sur les économies africaines. Toutefois, ces mesures demeurent

insuffisantes, c’est pourquoi la communauté internationale et les Etats Africains devraient envisager

d’autres mesures.

1 : au niveau international

D’importantes mesures doivent être prises au niveau international pour permettre à l’Afrique de

poursuivre ses efforts développement.

D’abord, le système financier international doit être reformé. En effet, l’Afrique et les Pays en

Développement ont d’une manière générale exprimés leurs réserves et leurs critiques à l’égard de

l’architecture financière internationale et des méthodes qu’utilisent les donateurs et les institutions

financières internationales. Malgré ces critiques, l’architecture financière n’a pas véritablement changé

depuis la seconde guerre mondiale. Les pays africains souhaitent que certains aspects essentiels de

l’architecture financière mondiale soit modifiés dans le cadre de la reforme des institutions de Bretton

Woods. De même, les Etats africains devraient disposer d’une plus grande marge de manoeuvre quant

aux conditionnalités d’octroi des prêts et d’aides, car ceux-ci ont vu diminuer au fil du temps leur marge

de manoeuvre et leur liberté d’action. Aussi conviendrait-il de rendre l’endettement plus tolérable.

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« d’intérêt variable et peu avantageux pour les emprunteurs. Mais ce système de prêts s’est effondré quelques années plus tard. 2 : le déclenchement de la crise financière. Tant que les prix immobiliers progressaient, le système des crédits «subprimes» fonctionnait.

Le phénomène a pris une dimension financière lorsque les prêts immobiliers ont été transformés en titres financiers et revendus à des investisseurs attirés par leur rendement.

Ces prêts dont le montant total atteint 1 200 milliards de dollars ont été découpés puis insérés dans des produits financiers complexes qui en ont démultiplié le risque.

Mais lorsque la Banque Centrale Américaine a relevé son taux directeur de 1% à 5% au cours de la période 2004 - 2007, les emprunteurs se sont retrouvés avec des loyers peu rentables par mois alors qu’au même moment, ils devaient payer des mensualités plus élevées aux banques.

Ils n’ont plus été capables de rembourser les emprunts. Cette insolvabilité donne le droit aux banques de saisir les biens immobiliers et de les revendre.

Par conséquent, des milliers de maisons se sont retrouvées en vente sur le marché.

Les prix de l’immobilier baissent alors et les banques ayant accordé les prêts ainsi que les investisseurs titulaires des produits financiers basés sur ces prêts perdent leur argent.

Le 18 juillet 2007, la banque d’affaire Bear Stearns annonce la faillite de deux de ses fonds d’investissement.

Le 16 mars 2008 la banque toute entière est engloutie et rachetée par sa concurrente JP Morgan à 2 dollars l’action avec l’aide des autorités américaines.

C’est l’effroi dans la planète finance car beaucoup de banques ont investi dans ces prêts toxiques et leurs dérivés.

Le 14 septembre 2008 c’est le tour de Lehman Brothers de déclarer faillite.

La distribution de crédits se paralyse et les taux s’envolent.

Les banques refusent dans ce contexte de se prêter de l’argent de peur de ne jamais être remboursées.

L’économie cesse alors d’être financée et les faillites se succèdent dans le monde entier. Cette crise d’origine américaine va se propager au monde entier en général et à l’Afrique en particulier. B : Les facteurs d’extension de la crise en Afrique Les facteurs d’extension de la crise financière en Afrique sont essentiellement de deux ordres : la mondialisation d’une part et la dépendance des économies africaines vis-à-vis de l’extérieur d’autre part. 1 : la mondialisation. Dans le contexte de la mondialisation, les économies du monde entier sont en relations.

Cela se matérialise par l’internationalisation des échanges et un accroissement des flux financiers.

Aujourd’hui les institutions financières du monde entier sont interdépendantes.

Elles se prêtent de l’argent et investissent les unes chez les autres et dans les même fonds.

Les produits financiers basés sur les crédits immobiliers américains ont circulé dans les portefeuilles des banques et fonds d’investissement du monde entier sans que les risques ou même la nature réelle des produits soient vraiment connus. Concoctés par les génies de l’ingénierie financière, ils été mal évalués par les agences de notation qui garantissaient qu’ils étaient sûrs.

En raison de cette interdépendance, les économies africaines n’ont pas été épargnées par cette crise devenue mondiale. Néanmoins, il convient de noter que les caractéristiques des économies africaines étant différentes de celles des pays développés, la crise financière va s’y inviter de façon toute aussi différente.

2 : la dépendance des économies Africaines vis-à-vis de l’extérieur L’une des caractéristiques principales des économies Africaines est qu’elles sont majoritairement exportatrices de matières premières agricoles et minières.

C’est le cas par exemple. »

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