La crise des années 1970 et 1980 (économie)
Publié le 11/11/2012
Extrait du document
Durant ces années, les entreprises ainsi que les banques sont prospères. Les banques développent de
manière exponentielle le crédit, en particulier le crédit habitat, aidées par des taux d’intérêts très bas.
Normalement une banque est limitée dans sa possibilité de faire des prêts : un prêt est risqué
(l’emprunteur peut ne pas payer) elle doit donc avoir une richesse suffisante à couvrir une partie de ces
risques : une partie seulement, car on sait, statistiquement, que la plupart des gens et des entreprises
remboursent…
Les banques ont transformé leurs crédits (immobiliers surtout mais pas seulement) en titres négociables
sur les marchés financiers : l’acquéreur recevra une partie des intérêts payés par les emprunteurs.
L’argent que la banque récolte en vendant ces titres-créances lui servira à faire d’autres crédits. En clair,
pour prêter la banque s’endette et elle offre comme garantie de sa dette ses crédits, eux-mêmes garantis
par les maisons. Les titres sont donc considérés comme sûrs et offrent un bon rendement. Les fonds
d’investissement en sont « friands « et les banques d’affaires spécialisées dans ces montages sollicitent
- plus ou moins directement - les banques de détail à vendre de plus en plus de crédits. Entre temps le
prix des immeubles augmente, poussé par une demande devenue, grâce à ces crédits, « solvable «
Mais un problème arrive, un nouveau choc pétrolier. Le chômage ne fait qu’accroitre, ainsi que l’inflation
sans parler du déficit de l’état. Par conséquent, de plus en plus d’emprunteurs commencent à avoir du
mal à rembourser leurs crédits. Par conséquent, la demande de maisons ou autres s’essouffle et le
marché immobilier entame sa baisse voir s’écroule dans certains pays.
«
Mais des facteurs peuvent changer la donne, comme de nouvelles découvertes de pétrole ou la
substitution et l’économie d’énergie qui donnera lieu à un nouveau prix d’équilibre sur le marché.
2.
Le marché pétrolier en pratique.
En 1978 le coût d’un baril était de 8.06$ aux Etats-Unis et de 0.13$ en Arabie Saoudite.
Soit un prix 69
fois plus élevé aux Etats-Unis.
Comment expliquer une telle différence ? Deux thèses tentent de
l’expliquer.
D’un coté se serai l’OPEP (organisation des pays producteur et exportateur de pétrole) qui
agirai comme un cartel qui aurait pour conséquence de comprimer l’offre afin de maintenir des prix
élevés.
Une autre thèse souligne les intérêts économiques
et politique des pays producteur de pétrole.
Le prix du pétrole a donc un enjeu politique.
Imaginons par
exemple un marché où il n’y aurait pas de taxes ni de compagnie pétrolière nationalisé, il y aurait donc
des pays, des compagnies, des individus qui auraient intérêt.
Al contrario, on trouverait ces mêmes
acteurs perdant dans un tel contexte.
C’est donc le pouvoir de chaque partie qui rendra plus ou moins
réalisable ce marché.
B.
Les chocs pétroliers
1.
Le premier choc pétrolier (1973)
Le choc pétrolier de 1973 signifiant la fin des trente glorieuses, à trouvé sa source dans des conflits
d’ordre politique.
En effet il faut savoir que les pays occidentaux sont de plus en plus demandeur de
pétrole par exemple c’est en 1948 que les Etats-Unis ont commencé à devenir demandeur de pétrole aux
pays étrangers.
C’est alors qu’au début des années 70 la guerre israélo -arabe va déclencher la crise.
Les
pays arabes exportateurs de pétrole vont suspendre les livraisons aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne
pour cause d’être accusé de soutenir l’Israël.
S’ensuit, le 16 octobre, les membres de l’organisation des
pays arabes exportateur de pétrole (OPAEP) décident de faire un embargo sur tous les pays jugés trop
pro -israélien.
De plus ils augmentent le prix du baril passant de 3 à 5.12$ en brut et baissent leur
production d’un quart.
Les conséquences sur les pays développés se font avec plus ou moins d’influence
qui se fait par rapport
à la dépendance en matière de pétrole.
Par exemple à cette époque le taux de dépendance était de 13%
seulement pour les Etats-Unis et 60% en Europe et 75% pour la France.
2.
Le deuxième choc pétrolier (1979)
La crise des années 70 se stabilise, en partie dû à la réduction de la demande, ce qui à pour effet direct
de réduire la production de pétrole.
On remarque aussi une augmentation des revenus des pays arabes
qui donne lieu à des importations des produits des pays occidentaux.
Mais de nouveaux conflits politique interviennent et ont des conséquences à l’ordre mondial.
Deux
causes sont à l’origine de cette deuxième crise d’une part la chute du roi d’Iran le Chah et d’autre part
une guerre dont les opposants sont l’Iran et l’Irak.
Ce qui provoque un arrêt total des exportations
Iraniennes.
La hausse est donc directe et le prix du baril de pétrole passe de 12$ à 32$.
Les
conséquences sur l’économie mondiale sont dramatiques car le monde étant a peine arrivé dans une
bonne perspective de reprise économique qu’elle retombe dans la crise.
Avec des conséquences telles
qu’une forte inflation et des déséquilibres des balances courantes.
L’enjeu pour les Etats est donc de
trouver rapidement des énergies nouvelles pour contrer ce genre d’événement.
On retiendra un Slogan
de l’Etat français datant de l’époque « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées »
3.
Actuellement le troisième choc pétrolier.
»
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