La création monétaire : quelle régulation et quels effets ?

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La création monétaire : quelle régulation et quels effets ? A.

Un outil de régulation : le taux d’intérêt Objectif : expliquer comment la fixation du taux d’intérêt à court terme agit sur les crédits. Doc 1 p 114 : un système hiérarchisé de banques Q1 : la banque centrale fixe toutes les règles qui permettent d’avoir confiance dans le système dans son ensemble.

On retrouve la question de la fiabilité : fiabilité des clients vis-à-vis des billets, confiance dans les opérations entre les autres banques, obligation des banques commerciales à être prudentes dans leur activité de crédit. Q2 : la banque centrale se situe plus haut que les banques commerciales en termes de responsabilité.

Elle fixe les règles qui sont ensuite appliquées au niveau des banques de second rang.

Elle contrôle l’application de ces règles.

En envisageant le cas européen, la banque centrale européenne (BCE) se situe au-dessus des banques centrales nationales. Q3 : les banques commerciales sont concurrentes entre elles.

Ce sont des entreprises privées dont l’objectif est de gagner des parts de marché.

D’après le texte, les banques sont également amenées à se prêter de la monnaie entre elles sous forme de crédit.

Cela se passe sur le marché interbancaire qui est un compartiment du marché monétaire.

C’est d’ailleurs la partie la plus importante du marché monétaire.

Seules les banques y ont accès, c’est là où elles se prêtent de la liquidité c’est à dire de la monnaie banque centrale. Doc 2 p 114 : les outils de la politique monétaire Le taux de réserves obligatoires : la BC impose à toutes les banques commerciales de « déposer » sur leur compte (auprès de la BCE) un pourcentage des dépôts qu’elles collectent. Les interventions sur le marché interbancaire : une banque peut avoir besoins de liquidités (pour assurer la compensation bancaire, voir exercice p 115, celle-ci ne se fait qu’en monnaie banque centrale par l’intermédiaire des comptes que chaque banque a à la BCE), elle peut alors les emprunter à une autre banque qui a un excès de liquidités (par exemple, parce qu’elle a moins accordé de crédits) et qui les prête à d’autres banques au taux du marché interbancaire.

Cela se passe sur le marché interbancaire, les banques se prêtent sur des durées très courtes, parfois seulement pour 24 heures, et jusqu’à un an.

Les paiements entre banques ne se font qu’en monnaie banque centrale par l’intermédiaire des comptes qu’elles détiennent à la BC.

Cette monnaie n’est utilisée que par les banques et ne circule pas dans l’économie. Les taux d’intérêt sur le marché interbancaire servent de référence aux banques pour fixer les taux d’intérêt des crédits qu’elles accordent à leurs clients. Q1 : avant janvier 2012, elle devait disposer de 2000 € sur son compte à la BC, après janvier 2012, elle ne doit plus disposer de 1000 €. Q2 : si les banques doivent disposer de deux fois moins de monnaie centrale sur leur compte à la BC, cela peut les inciter à octroyer plus de crédits et donc cela peut dynamiser la consommation et l’investissement et donc la croissance.

Mais une incitation n’est pas une obligation. Quand une banque ne trouve pas le montant nécessaire auprès des autres banques, elle peut s’adresser à la BCE qui va lui prêter ces liquidités au taux directeur, appelé aussi « taux des opérations principales de refinancement ».

Si la BCE augmente le taux directeur, les banques vont répercuter cette hausse sur le coût des crédits qu’elles accordent. Q3 : les banques qui accordent des crédits doivent respecter les règles fixées par la BCE.

Pour plusieurs raisons (fournir des billets, assurer la compensation bancaire), elles doivent donc acheter de la monnaie centrale sur le marché interbancaire ou auprès de la BC, cela s’appelle le refinancement.

Cette monnaie n’est pas prêtée gratuitement et donc, les banques vont répercuter ce coût sur les crédits qu’elles accordent à leurs clients. Q4 : si la BCE décide de baisser le taux directeur, le taux d’intérêt sur le marché interbancaire va aussi baisser.

Toutes les opérations de refinancement (directement auprès de la BC ou auprès des autres banques) seront moins coûteuses pour les banques commerciales.

Par conséquent, elles pourront être incitées à réduire le taux d’intérêt imposé à leurs clients lorsqu’elles accordent des crédits.

Des crédits moins coûteux pourraient être plus facilement accordés.

Si la quantité de crédits augmente, la masse monétaire en circulation sera plus élevée. Exercice : comprendre le processus de compensation bancaire Q1 : Situation Crédit coopératif Banque postale Crédit agricole créditrice Situation débitrice Crédit coopératif 20 000€ 40 000€ Banque postale 10 000€ 30 000€ Crédit agricole 10 000€ 20 000€ Total crédit 20 000€ 40 000€ 70 000€ Le crédit coopératif doit 10 000€ (20 000- 10 000) à la banque postale La banque postale doit 10 000€ (30 000-20 000) au crédit agricole Le crédit coopératif doit 30 000€.... »