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La balance commerciale de la République de Cuba peut-elle sortir le pays de la période spéciale ?

Publié le 25/11/2012

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La balance commerciale de la République de Cuba peut-elle sortir le pays de la période spéciale ? I/ La période spéciale Avec la fin du bloc communiste, l'avenir économique de Cuba devenait tout à fait incertain : dans le cadre du marché commun des pays socialistes (le COMECON), Cuba exportait son sucre et recevait en échange des équipements industriels, certes vétustes, mais aussi de la viande en conserve et une grande quantité de produits alimentaires nécessaires à la survie de sa population. La dette de Cuba envers l'URSS et les pays de l'Est était colossale, mais elle était systématiquement reportée en raison de l'énorme intérêt stratégique que représentait l'île vis-à-vis des Etats-Unis. Lorsque survient la chute de l'Union des républiques socialistes soviétiques, l'île doit donc faire face à une chute brutale des exportations et importations. Le PIB diminue de 35 %, et l'approvisionnement en électricité devient très insuffisant Dès 1991, Castro décréta l'instauration de la « période spéciale en temps de paix «, autrement dit de la pénurie institutionnalisée, une période dont aujourd'hui encore, personne n'entrevoit la fin. Désormais, Castro demeurait orgueilleusement seul face à la super-puissance américaine, défendant la pérennité d'un système auquel plus personne n'accordait le moindre crédit (communisme). Et en maintenant sa population dans un état d'extrême pénurie, Fidel évitait toute révolte collective. Raúl Rivero, poète et journaliste indépendant, condamné en avril 2003 à 20 ans de prison,...
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« troc ; cette perversité a réduit les Cubains aux extrêmes.

Pour le Financial Times, le poids de cette économie souterraine serait en fait deux fois plus important que celui de l’économie légale.

En dépit des menaces répétées de sanction, des appels à la mobilisation) pour endiguer le phénomène, le régime tolère ces trafics qui servent de soupape de sécurité à la tension sociale que les pénuries pourraient engendrer.

Une sorte de pacte tacite s’est ainsi instauré : l’impunité en échange d’une collaboration de façade avec le régime. http://www.irenees.net/fr/fiches/analyse/fiche-analyse-549.html II/ L’état de la balance commerciale cubaine : La balance commerciale peut être définie comme la différence entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services, exprimée en pourcentage du PIB.

Une balance commerciale excédentaire signifie que les exportations supplantent en valeur les importations, on parle alors d’excédent commercial.

Une balance négative indique au contraire que les importations dépassent en valeur les exportations (déficit commercial).

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays? langue=fr&codePays=CUB&codeTheme=7&codeStat=NE.RSB.GNFS.ZS Dans le cas de Cuba on note que depuis la période spéciale qui date de 1991, la balance commerciale a fortement évolué. Etat de la balance commercial depuis le début de la période spéciale : 1991 -7,13 1992 -1,31 1993 -2,53 1994 -1,30 1995 -2,51 1996 -2,00 1997 -2,91 1998 -4,00 1999 -2,79 2000 -2,82 2001 -2,89 2002 -1,68 2003 -0,68 2004 0,73 2005 2,67 2006 0,24 2007 2,71 2008 1,87 2009* 3,24 2010* 4,06 2011* 4,87. »

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