Keynes et le Keynésianisme.
Publié le 01/09/2012
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Une première critique vient des monétaristes. Les politiques keynésiennes de relance se sont traduites par une augmentation sans précédent de la masse monétaire, entraînant une augmentation de l'inflation néfaste à l'emploi. Pour M. Friedman, les agents réagissent non pas en fonction de leur salaire nominal, mais du salaire réel. Lorsque le niveau général des prix augmente, les agents finissent par se rendre compte de la baisse du salaire réel et diminuent leur offre de travail, contribuant à augmenter le chômage. A moyen terme, si la masse monétaire augmente plus vite que les capacités de l'économie et que les anticipations des agents, alors le chômage et l'inflation sont condamnés à croître ensemble. Une deuxième critique souligne les effets néfaste de toute politique économique. Pour Lucas et Sargent, les agents sont capables de former des anticipations rationnelles, c'est à dire des prévisions informées et, correcte des évènements futurs. Les conséquences pour les politiques économiques sont radicales. En 1974, R. Barro considère ainsi que les dépenses publiques, quel que soit leur mode de financement (impôt ou dette), ont un effet néfaste sur l'activité économique en augmentant l'épargne mais pas la consommation. Ce théorème d'équivalence Ricardo-Barro stipule que toute augmentation des dépenses publiques sera vue comme une augmentation future des impôts. Les agents préfèrent épargner pour faire face à cette future augmentation des impôts que de consommer le surplus transitoire du revenu.
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détériore avec le choc de 1979.
Toute tentative de reprise par un accroissement des dépenses publiques entraine une augmentation brutale de l'inflation et duchômage.
Ainsi, après l'expérience de 1981, F.
Mitterrand est obligé de revenir à une politique de rigueur dès 1983.
B.
Les remises en cause théoriques.Une première critique vient des monétaristes.
Les politiques keynésiennes de relance se sont traduites par une augmentation sans précédent de la masse monétaire,entraînant une augmentation de l'inflation néfaste à l'emploi.
Pour M.
Friedman, les agents réagissent non pas en fonction de leur salaire nominal, mais du salaire réel.Lorsque le niveau général des prix augmente, les agents finissent par se rendre compte de la baisse du salaire réel et diminuent leur offre de travail, contribuant àaugmenter le chômage.
A moyen terme, si la masse monétaire augmente plus vite que les capacités de l'économie et que les anticipations des agents, alors le chômageet l'inflation sont condamnés à croître ensemble.Une deuxième critique souligne les effets néfaste de toute politique économique.
Pour Lucas et Sargent, les agents sont capables de former des anticipationsrationnelles, c'est à dire des prévisions informées et, correcte des évènements futurs.
Les conséquences pour les politiques économiques sont radicales.
En 1974, R.Barro considère ainsi que les dépenses publiques, quel que soit leur mode de financement (impôt ou dette), ont un effet néfaste sur l'activité économique enaugmentant l'épargne mais pas la consommation.
Ce théorème d'équivalence Ricardo-Barro stipule que toute augmentation des dépenses publiques sera vue commeune augmentation future des impôts.
Les agents préfèrent épargner pour faire face à cette future augmentation des impôts que de consommer le surplus transitoire durevenu.
C.
Les reformulations du keynésianisme.Les néokeynésiens cherchent des bases microéconomiques aux théories macroéconomiques.
Leur raisonnement est le suivant : à court terme, l'économie peut dévierde son niveau d'équilibre.
Les récessions qui apparaissent ponctuellement sont les résultats de problèmes liés à la coordination des décisions individuelles.
Cesdifficultés font que les équilibres sont multiples et peuvent conduire au sous-emploi.
Les néokeynésiens insistent donc d'avantage sur le rôle des rigidités nominalesdans la transmission des impulsions monétaires sur l'activité réelle.Les économistes post-keynésiens, eux, donnent une interprétation « non néoclassique » des écrits de Keynes.
Ils reprochent aux néo keynésiens (ou keynésiens de lasynthèse) de conserver le système walrasien.
Selon eux, les prix et les salaires échappent à l'analyse économique car ils résultent de luttes autour de la répartition desrevenus.
Les ajustements décrits par la théorie néoclassique ne peuvent pas s'appliquer.
Ils insistent également sur le contexte « d'incertitude radicale » dans lequel lesagents évoluent..
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