Investissement en économie

« 5 L'investissement direct correspond fréquemment à une production entièrement nouvelle : on parle alors d'Inves­ tissement autonome parce qu'il n'est pas entrepris grâce à un excédent antérieur.

L'lnveatlaeement lnduH désigne au contraire les dépenses (d'extension ou d'amortisse­ ment) normalement suscitées par.

la croissance écono­ mique.

6 Selon la théorie de J.M.

Keynllts, dans un $Ystème en équilibre, l'investissement est égal 6 l'êpargne (sur­ plus du revenu non dépensé pour la· consommation générale).

Si l'épargne eSt trop forte, la faible consom­ mation entraTne une baisse des prix, les entrepreneurs hésitent ·à Investir, c'est la récession et le chOmage.

Pour réduire le chômage et assurer le plein-emploi, Keynes et ses disciples préconisent l'augmentation des dépenses publiques, même si elle entraTne un déficit budgétaire et une hausse des prix.

En vertu de l'effet muftlpllcateur, l'accroissement général du revenu est bien supérieur à l'investissement autonome Initial.

La consom­ mation est encouragée et, par un processus d'accéléra­ tion, la demande influe à son tour sur le volume des investissements induits_, Enfin, des sommes deviennenf disponibles pour l'épa.iJne, qui peut rattraper son retard sur l'investissement : le retour 6 l'équilibre s'effectue de lui-même.

7 Cette analyse optimiste suppose que la consommation reste stable et que l'épargne croit avec le revenu.

Elle est réfutée par certains économistes, en particulier l'Américain Simon Kuznets (né en 1901), pour qui il n'y a pas de lien direct entre les Investissements et la crol88811ce : leur efficacité dépend des secteurs oiJ Ils sont effectués.. »