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Inégalités et progrès économique et social

Publié le 18/04/2012

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Bien que basée sur un idéal démocratique comme le décrit Tocqueville, notre société actuelle doit faire face à de nombreuses inégalités. Au cœur des préoccupations dans les années 60 et 70, elles ne sont de nos jours plus le combat prioritaire. Non pas qu’elles ne suscitent plus l’intérêt des populations, il s’agit aujourd’hui de savoir si ces inégalités sont une condition nécessaire ou non au progrès économique et social. S’il est avéré que les inégalités ont des effets négatifs mais aussi positifs, elles se révéleront d’abord être essentielles au progrès économique et sociale pour apparaître néfastes dans un second temps.

 

« est rémunéré à hauteur de ses efforts.

C’est la récompense de l’effort individuel.

Dans ce sens, les inégalités sont nécessaires au progrès économique, elles apparaissent souhaitables, aux yeux de nombreux économistes comme Alain Minc car elles permettent la croissance. De plus, les inégalités de répartition des richesses et les inégalités de patrimoine sont porteuses d’effets positifs sur la croissance.

Les inégalités de ressources stimulent l’épargne individuelle et l’investissement.

De nos jours, les écarts se creusent entre les revenus les plus élevés et les plus faibles, les populations riches s’enrichissent davantage.

Selon Kaldor, leur propension à épargner est plus élevée que dans les milieux les moins favorisés.

Cela joue un important rôle dans la croissance économique, l’épargne et l’investissement ayant toujours des éléments très stimulants porteurs de progrès économique. Les inégalités sont par ailleurs révélatrices de faits anormaux au niveau social par exemple.

Elles permettent un changement des mentalités. Ainsi, les inégalités entre les hommes et les femmes ont permis du progrès social.

Conscientes de la position inférieure qu’elles tenaient dans la société, les femmes ont réussi à s’émanciper au fil des siècles.

Elles sont par exemple aujourd’hui considérées comme égales aux hommes.

Leur présence massive sur le marché du travail est un fait que l’on n’aurait pas imaginé avant les années soixante.

Cette évolution montre bien que les inégalités sont nécessaires au progrès social : l’envie de rentabiliser leur diplôme ou d’être autonomes et indépendantes leur ont permis de lutter pour le progrès. Par ailleurs, dans le domaine scolaire, les nombreuses inégalités entre les différents milieux sociaux ont permis la prise de mesures essentielles pour la scolarité des jeunes.

La mise en place du principe de l’égalité des chances et des quotas ainsi que le fait que l’on privilégie la méritocratie (document 5) sont synonymes d’une avancée sociale puisqu’il s’agit de mettre tous les individus sur un pied d’égalité peu importe leur origine sociale. Ainsi, parce qu’elles permettent une prise de conscience entraînant une lutte, les inégalités génèrent du progrès social.. »

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