Histoire de la pensée économique
Publié le 22/11/2011
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Ainsi Karl Marx a su donner une autre dimension à l’économie, cependant de nos jours ses idées restent très marginalement soutenue, bien que quelque courants s’appuie encore sur ses idées comme l’École historique allemande, avec notamment Joseph Schumpeter qui pense également que la fin du capitalisme viendra (bien que ce soit pour d’autres raisons), ou encore l’Ecole du circuit avec Fréderic Poulon. Ainsi tout au long de l’Histoire, de nombreux courants se sont succédés, que ce soit l’économie classique d’Adam Smith, la néoclassique de Léon Walras, Stanley Jevons et Carl Menger ou encore les courants contestataires comme le marxisme ou encore le plus récent keynésianisme. Chacun a su apporté des idées nouvelles, souvent différentes, dont certaines forment le socle de l’économie contemporaine. L’économie néoclassique à su s’imposer après 1970 et la stagflation, cependant le Keynésianisme semble redevenir d’actualité de part les événements qui ont conduit à la crise de 2008. L'économiste britannique était l'un des seuls à avoir exprimé l'idée que la rationalité n'était pas au cœur du fonctionnement du capitalisme. Il était partisan de l'intervention de l'Etat dans le domaine économique, il était un libéral épris de justice sociale à l'époque du capitalisme triomphant et ses idées semblent plus que jamais d’actualité.
«
Portugal : les deux pays peuvent produire du drap et du vin.
On suppose que la Grande-Bretagne soit capable deproduire 100 mètres de drap en une heure de travail et 100 litres de vin également en une heure En revanche, lePortugal peut produire 90 mètres de drap en une heure de travail et 120 litres de vin dans ce même temps.
LaGrande-Bretagne possède alors un avantage absolu pour le drap, et le Portugal possède un avantage absolu pour levin.
D'après la théorie de l'avantage absolu, il est bénéfique pour les deux pays de commercer, la Grande-Bretagnevendant son drap contre le vin portugais.C'est donc la division du travail qui est à l'origine -entre autre- de la croissance économique.Dans son œuvre, Adam Smith emploi l'expression de la « main invisible » ; cette formule évoque l'idée que desactions guidées par notre seul intérêt peuvent contribuer à la richesse et au bien-être commun ; les actions etinteractions économiques aboutissent à la formation d'un ordre spontané.
Cette approche est celle du libéralismeclassique.
Les économistes on pourtant plusieurs approches de cette expression ; dans cette version, la « maininvisible » serait une métaphore par laquelle Smith signifierait que les marchés sont autorégulateurs et conduiraientà l'harmonie sociale.
Smith critique enfaite vivement le protectionnisme et fait l'apologie du libre-échange.Dans « La richesse des Nations », Adam Smith définit le rôle de l'Etat qui est en charge de l'intérêt général (et nonde l'intérêt du « prince »).
Il doit, selon l'économiste, se cantonner aux fonctions régaliennes (police, armée etjustice) ; il ne doit en aucun cas intervenir dans la sphère économique, c'est encore une fois la « main invisible » quis'occupe de réguler le marché.Adam Smith révèle également un problème entre la valeur des biens et leur prix ; c'est ce qu'il appelle la « valeurd'usage » et la « valeur d'échange ».
La valeur d'usage c'est l'utilité qu'on affecte à un bien tandis que la valeurd'échange repose sur la capacité de son détenteur à se procurer d'autre bien sur le marché ; c'est son prix.
Lespremiers économistes classiques cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses, qu'ils placentd'abord dans la terre (Cantillon, Quesnay et les Physiocrates), puis dans le travail (comme Smith ou Ricardo).
Smithsouligne « le paradoxe de la valeur », et prend pour exemple l'eau et le diamant : « Il n'y a rien de plus utile quel'eau, mais elle ne peut presque rien acheter ; à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange.
Un diamant, aucontraire, n'a presque aucune valeur quant à l'usage, mais on trouvera fréquemment à l'échanger contre une trèsgrande quantité d'autres marchandises».
Pour Ricardo ou Smith, la valeur des marchandises doit être la valeurd'échange (faculté d'une marchandise à être échangée contre une autre marchandise), dont la mesure va être lecoût du travail (plus le coût du travail sera important, plus la valeur d'échange augmentera).
Pour Smith, « le travailest la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise ».
L'économiste s'interroge ainsi sur la formationdu prix du travail.
Il fait ainsi une analyse de la répartition.
Selon cette théorie les revenus se divisent en 3 grandsgroupes ; les salaires, les profits et les rentes foncières.
Smith considère le produit du travail comme sa récompensenaturelle.
Cependant le travailleur ne récolte pas l'ensemble du produit de son activité car il y a une appropriationprivée des moyens de production.
Il y a ainsi des conflits d'intérêts entre employeurs / employés, remportés presquetoujours par les patrons qui sont plus riches, moins nombreux et donc plus organisés On fixe donc le salaire auniveau du minimum de subsistance.Quant au profit il comprend trois éléments : la prime de risque, l'intérêt du capital et les gains de l'entrepreneur quirémunère son travail de direction.
Ce qui caractérise l'approche de Smith, c'est qu'il considère ces trois élémentscomme un tout.
La rente est un revenu résiduel : c'est la différence entre la valeur d'un produit et son coût.Pour l'économiste Ricardo, la rente c'est ce qu'on paie aux propriétaires terriens pour exploiter la terre.
Au fur et àmesure que l'on met des terres en culture, elles sont de moins en moins fertiles.
La rente, c'est la quantité de travailnécessaire pour produire sur la terre la moins fertile.
Sur cette terre la moins fertile, la rente n'a aucune valeur,donc au fur et mesure que la fertilité augmente, la rente augmente.
La rente n'existe que grâce à la différence defertilité des terres.
La rente tend à augmenter en période de croissance économique car il y a des besoins plusélevés et une mise en culture de terres de moins en moins productives.
Cet économiste revient également sur lavaleur des biens.
Pour lui la « valeur d'échange » des biens est double ; elle se caractérise par le travail qui futnécessaire pour produire des biens et leur degré de rareté.
De plus, Ricardo distingue les biens reproductibles desnon-reproductibles (ces derniers étant rares et donc a forte valeur d'échange).
Parmi les grands économistesclassiques on récence également Thomas Malthus connu surtout pour ses travaux sur le problème des rapportsentre la population et la production, analysés dans une perspective pessimiste, totalement opposée à l'idéesmithienne d'un équilibre harmonieux et stable.
Il évoque la « Loi de la population », pour lui la pauvreté procède dudécalage existant entre le taux de croissance des biens de subsistance et celui, sans entrave, de la population.
Lesbiens alimentaires croissent en progression arithmétique : 1, 2, 3, 4, 5, … et la population en progressiongéométrique : 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, … Ainsi, la population croit plus vite que la production de biens alimentaires ; ily a donc, pour lui, création de pauvreté à ce niveau la.Jean-Baptiste Say, autre économiste classique énonce sa « loi des débouchés » : « plus les producteurs sontnombreux et les productions multiples, plus les débouchés sont faciles, variés et vastes », c'est-à-dire que c'est laproduction qui ouvre des débouchés aux produits.
L'acte productif créé des richesses distribuées sous forme desalaires, rentes et profits, qui servent par la suite à acheter les produits sur le marché.
Ainsi, les sommes distribuéeslors de la production sont égales aux sommes demandées pour consommer, il y a un équilibrage spontané des fluxéconomiques.
L'économiste Keynes définit l'école classique par l'adhésion à la « loi des débouchés ».Cette thèse de Say sera reprise par les néoclassiques qui tentent de montrer qu'il existe un équilibre général surtous les marchés.
On considère que l'économiste John Stuart Mill est le dernier économiste classique et que sonœuvre « Principes d'économie politique », paru en 1848, marque la fin de l'économie classique.
Ainsi va naître unnouveau courant de pensé économique : le néo-classicisme.
L'économie néoclassique
On associe historiquement la naissance du courant néoclassique à la « révolution marginale » qui eu lieu dans lesannées 1870.
Le marginalisme est la théorie économique reposant sur l'idée que la valeur économique résulte de «.
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