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Grand oral du bac : Économie CAPITAL ET CAPITALISME

Publié le 04/02/2019

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LEXIQUE

 

Agent économique : individu ou groupe d’individus qui prennent des décisions d’ordre économique (achat de biens ou de services, épargne, etc).

 

Cartel : concentration d’entreprises exerçant la même activité, dans le but d’acquérir un monopole. Synonymes : trust, holding.

 

Débouché : possibilité pour une entreprise de vendre le produit qu’elle fabrique.

 

Dividendes: intérêts qui reviennent à un détenteur d’actions.

 

Fonds monétaire international (FMI) : organisme international de contrôle économique, habilité à venir en aide aux pays en difficulté.

 

Libre-échange: système qui favorise les circulations d’activités commerciales entre différents pays. Le contraire du libre-échange est le protectionnisme.

 

Ressources rares: se dit, en langage économique, des biens qui sont en quantité insuffisante par rapport à la demande.

d’octobre 1917 et sur ses répercussions entre 1918 et 1923 dans toute l’Europe, tandis que l’Inde et la Chine sont les premières nations à secouer le joug de l’impérialisme. Cette période est marquée par la crise de 1929, la plus grande qu’ait connue le capitalisme.

 

L’émergence de la troisième révolution industrielle, qui met au premier plan l’électronique et l’énergie nucléaire, se nourrit des découvertes de la Seconde Guerre mondiale. Elle est à l’origine des Trente Glorieuses, période de croissance qui va de 1945 à 1975, de la fin de la guerre au

Affiche de propagande pour le service du travail obligatoire en Allemagne. Institué en France par Laval en 1943, il doit fournir à l’Allemagne la main-d’œuvre dont elle a besoin pour faire fonctionner son économie de guerre.

▼ Les usines Peugeot à Sochaux.

 

La robotisation des moyens de production accroît la productivité en même temps qu’elle réduit les besoins en main d’œuvre.

La bourse de Tokyo (Kabuto-cho) est devenue dans les années 1980 la première place financière mondiale en terme de capitalisation boursière et la seconde, après Wall Street, pour le volume des transactions. Ébranlée par la crise économique asiatique de 1997 qui fit baisser fortement le yen, elle a retrouvré son dynamisme grâce au soutien international et à l’intervention du gouvernement japonais.

premier choc pétrolier, qui est une application du programme libéral et mondial patronné par les États-Unis et dont l’URSS constituait l’aile gauche. L’impérialisme classique ne survit pas à la Seconde Guerre mondiale; il est remplacé par un superimpérialisme, auquel aucune région du globe n’échappe. Les Soviétiques et les Américains tentent d’imposer leur propre modèle de développement.

 

Lorsque les colonies, en Asie et en Afrique, obtiennent leur indépendance, c’est dans le cadre d’un programme de capitalisme global; il

Le modèle néolibéral, originaire des États-Unis, repose sur une intervention de l’État réduite à son minimum, sur une exacerbation de l’individualisme, sur l’optimisation du profit à court terme, sur un développement du marché boursier, sur une valorisation de la valeur argent et sur la réduction de l’entreprise et de ses salariés au rang de marchandises prisonnières des opérations boursières. L’économie marchande est fondée sur les seuls mécanismes de marché supposés purs, mais qui reflètent, en fait, selon certains commentateurs, les décisions des plus grandes entreprises internationales. Les conséquences sociales de ce modèle sont spectaculaires aux États-Unis : délabrement des services publics et recul de l’innovation industrielle, affaiblissement du lien social et augmentation des inégalités sociales. Le modèle rhénan, présent et actif essentiellement

« Capital et capitalisme Une nouvelle couche sociale formée de ban­ quiers et de marchands apparaît : la grande bour­ geoisie.

La révolution industrielle, à l'œuvre dès le milieu du xvm• siècle, accélère ce mouvement.

Le bouleversement des techniques traditionnelles et l'émergence d'un certain esprit d'entreprise se tra­ duisent par la réduction des coûts de production.

Le sociologue allemand Max Weber (1864 - 1920) a montré comment le puritanisme qui domine alors les sociétés anglo-saxonnes fournit le contexte culturel favorable à l'émergence de la volonté de réussite matérielle, état d'esprit nécessaire au capitalisme.

Depuis le x1x• siècle, qui est sans conteste celui de la pleine maturité de ce système écono­ mique, l'histoire du capitalisme se résume à une succession de crises et de périodes de crois­ sance.

Instabilité du capitalisme triomphant Les branches fondamentales du capitalisme, qui ffi naît avec la première révolution industrielle, sont � le textile et la métallurgie (industries charbon- � "----------------- nière et de la fonte).

Elles apparaissent essentiel­ lement en Grande-Bretagne, en France, en Bel­ gique et en Allemagne avec le développement des machines à vapeur.

La figure du capitaliste est alors celle d'un entrepreneur individualiste, favorable au libre-échange et à la monarchie ins­ titutionnelle.

La classe ouvrière, pas encore organi­ sée, s'exprime par le biais de révoltes violemment réprimées.

Le premier problème que rencontre le capita­ lisme est la limitation de ses débouchés résultant de l'industrialisation croissante de l'Europe.

Tous les pays industrialisés produisent, et cherchent à écouler leur marchandise; ce qui les conduit à rechercher d'autres marchés, notamment par la colonisation de nouveaux pays.

C'est ainsi que se formèrent les grands empires coloniaux.

Les capi­ taux sont alors employés à la constitution de débouchés stables pour les nouvelles branches industrielles en plein essor et sont réinvestis dans la construction d'infrastructure.

La deuxième révolution industrielle, au tour­ nant du XIX" siècle, remplace la machine à vapeur par le moteur électrique et le moteur à explosion, ! La conquête de a nouveaux marchés (Ici, les Britanniques en Afrique vers 1880) passe par l'alphabétisation des populations colonisées.

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La sidérurgie constitue le fer de lance de l'industrialisation en Europe au XIX"siècle.

Elle contribua à la lente constitution d'une classe ouvrière.

' Le Royal Exchange de Londres est, jusqu'en 1914, le centre des échanges commerciaux et financiers internationaux.

.IV donnant naissance à de nouvelles branches de l'industrie capitaliste : les constructions méca­ nique et électrique, les industries pétrolière et automobile.

C'est le temps des grandes ententes capitalistes entre cartels, trusts, holdings et groupes financiers, qui cessent de faire jouer la concurrence par la baisse des prix et s'assurent, au contraire, d'énormes profits, auxquels s'ajou­ tent les gains réalisés dans les colonies.

La figure du capitaliste est alors celle du capitaine d'indus­ trie, du brasseur d'affaires et du créateur d'empires financiers.

Quant à la classe ouvrière, libérée du chômage massif, elle s'organise en par­ tis de masse tandis que naissent les premiers syn­ dicats.

Des concessions sont alors possibles grâce aux surprofits capitalistes : meilleurs salaires, amélioration des conditions de travail et réduc­ tion du temps de travail.

Croissance et paix sont toutefois de courte durée.

Le déclin général des taux de profit donne un coup de frein à l'augmentation des salaires réels.

Les premiers conflits sociaux violents écla­ tent; ils débouchent, en Russie, sur la révolution. »

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