Fiches Marché du Travail
Publié le 04/11/2022
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Fiche sur le travail
INTRODUCTION :
Quelques chiffres du chômage (à actualiser) d’avant le Covid : 8,8 % de
chômage de la population active en France.
L’Allemagne est a 3,3%, 3,8 % aux
états unis, 3,9 en Norvège, 4 % au Royaume Uni.
Le taux de chômage moyen de
l’OCDE (pays riches), la moyenne est de 5,3 %, et en UE, la moyenne est de 6,7
% de moyenne.
La France est donc un mauvais élève en termes de niveau de chômage.
Mais cela
est le résultat de choix politiques : un arbitrage entre efficacité et équité.
On
peut ainsi mieux comprendre le miracle du chômage allemand dans les années
90-2000 alors que la France donne une priorité importante aux questions
d’équité.
La population active est l’ensemble des personnes qui exercent ou qui cherchent
à exercer une activité rémunérée.
On s’intéresse principalement à la catégorie
des 15-64 ans.
Le taux d’activité de cette catégorie en France est de 71 ,5%.
On calcule le taux de
chômage parmi les actifs.
Les chômeurs sont ainsi des actifs inoccupés.
A
l’inverse, les inactifs sont des personnes qui ne sont ni au chômage, ni en
situation d’emploi.
Les libéraux parlent de travail.
Ils considèrent le travail comme n’importe quel
bien ou service qui s’échange sur un marché.
Il n’y a pas de chômage
involontaire.
La demande de travail émane des entreprises tandis que les
offreurs de travail sont des travailleurs.
La notion d’emploi est propre à KEYNES.
Ce dernier pense que le travail n’est pas
un facteur de production comme les autres.
Il ne peut pas être analysé comme
un rapport marchand car la relation est très conventionnée, institutionnalisée.
GAMBIER et VERNIERES définissent l’emploi comme étant la combinaison des
éléments sociaux et juridiques qui institutionnalise la participation des individus à
la production de biens et de services socialement valorisée.
La relation de travail a énormément évolué.
Le libéralisme se traduisait par une
liberté totale de l’employeur au détriment de l’employée.
Du fait de l’influence du
syndicalisme, du socialisme et de l’Etat-providence, on a commencé à protéger le
travailleur.
On remarque d’autres évolutions au sein du travail :
-
-
Des pénuries de main d’œuvre ont entrainé un recours massif à
l’immigration et une très forte hausse de l’activité féminine
Une explosion du salariat (pilier du capitalisme)
Un salarié est une personne qui est lié à un employeur par un emploi
par lequel il se met à sa disposition et sous son autorité pour une
certaine durée de temps en contrepartie d’un salaire qui est une
rémunération fixe
La tertiarisation de l’activité
Le chômage défini par l’INSEE est défini comme étant l’ensemble des personnes
de 15 ans ou + privé d’emploi et en recherchant un.
Pôle emploi définit le
chômage comme étant l’ensemble des demandeurs d’emploi, sans emploi et
tenus de faire un acte positif de recherche d’emploi.
La notion du halo du chômage de FREYSSINET nous apprend que la frontière
entre l’activité, le chômage est relativement flou.
Les chiffres sont donc
facilement manipulables.
Le taux de flexion d’activité est la mesure de la proportion d’emploi nette créée
qui sont pourvus par de nouveaux actifs et pas par des chômeurs.
Il est
actuellement de 30% : pour 10 emplois crées, 3 seront pris par des nouveaux
actifs.
On a donc besoin de créer plus d’emploi pour que le chômage recule.
CAHUC et ZYLBERBERG font référence au concept de destruction créatrice de
SCHUMPETER dans leur livre Les ennemis de l’emploi.
En effet, chaque année
15% du stock d’emploi disparait et 15% du stock d’emploi réapparait sous une
nouvellement forme.
L’emploi est donc un flux incessant de destruction et de
création.
Les chiffres peuvent ainsi être une nouvelle fois manipulé.
TIROLE parle
du biais de la victime identifiable.
La vision du chômage de chacun est les images
de sites industrielles qui ont fermées.
LES ANALYSES THÉORIQUES DU MARCHÉ DU TRAVAIL
L’analyse néoclassique du marché du travail
Les néoclassiques considèrent le travail comme n’importe quel bien ou service.
-
Les déterminants de l’offre et de la demande de travail
dans l’analyse néoclassique
L’offre de travail
La question de l’offre de travail s’assimile au modèle du consommateur.
Le
travailleur cherche à maximiser son utilité (consommation ou loisir) sous
contrainte de temps.
Pour passer son temps, il va devoir arbitrer entre le travail
et le loisir.
Le temps sera intégralement consommé.
Max U (C , L)
S
pC =w ( H −l )+ M =wL+ M
C
Le salaire est alors la rémunération du travail mais également le cout
d’opportunité du loisir.
L’effet de substitution consistera à dire que si le salaire
augmente, le travail est mieux rémunéré et je vais essayer de travailler
davantage.
A l’inverse, l’effet de revenu nous apprend que si jamais le
consommateur est mieux payé pour aller travailler.
Il va considérer qu’il peut
travailler moins d’heures tous les mois pour avoir accès au même salaire.
Au point d’équilibre, on a : TMS =
w UmC
=
P UmL
w
correspond au salaire réel.
C’est la variable clé de l’arbitrage travail-loisir chez
P
les libéraux dans la mesure où elle reflète le pouvoir d’achat réel, sans illusion
monétaire.
On trouve alors le concept libéral de salaire de réserve/réservation qui est la
valeur du salaire tel que l’individu est parfaitement indifférent entre travailler ou
allouer tout son temps au loisir.
PISSARIDES définit ce concept comme étant le
niveau de salaire en dessous duquel le chômeur n’accepte pas l’offre d’emploi qui
lui est proposé.
Le salaire de réserve est subjectif et dépend de l’utilité que
chacun accorde à la consommation, au loisir ou encore du niveau de qualification
du travailleur.
Il va se confronter au marché.
La demande de travail
La question de la demande de travail s’assimile au programme du producteur.
Le
producteur va continuer à embaucher des salariés supplémentaires à la condition
qu’un salarié supplémentaire lui rapporte autant que ce qui lui coute.
Ainsi, il va
continuer à embaucher tant que la PmL est supérieure au CmL.
Le point où les
deux variables s’égalisent tout en maximisant le profit du producteur est le
salaire réel.
-
Mécanismes d’ajustement du marché du travail et méfaits
de l’interventionnisme
L’offre de travail est une fonction croissante du salaire
tandis que la demande de travail est une fonction
décroissante du salaire.
Il y a rencontre entre l’offre et la demande de travail au
salaire réel d’équilibre.
Le marché est capable seul
d’atteindre l’équilibre et d’y rester dans la vision libérale.
Personne n’est wage-maker.
A l’équilibre, il n’y a pas de
chômage involontaire.
C’est le salaire de réservation qui va expliquer le concept de chômage volontaire.
Le salaire réel d’équilibre peut ne pas correspondre au salaire de réservation du
travail, lequel va alors préférer consacrer son temps au loisir.
De l’autre côté, si la productivité marginale du travailleur
ne correspond pas au salaire réel du marché, il n’y aura pas d’embauche.
L’équilibre du marché....
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