Fiche méthode - Chapitre 1 : Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix ?
Publié le 17/11/2013
Extrait du document
«
~ La consommation d'un bien dépend en premier lieu de l'utilité qu'apportent ce bien
et les suivants.
Mais il apparaît que l'utilité totale pour un bien décroit avec ses quantités.
En
effet, si un litre d'eau est essentiel à la vie, le millionième litre est d'une moindre importance
individuelle.
L'analyse microéconomique (qui analyse le comportement du consommateur ou
du producteur) montre ainsi que l'utilité marginale (celle de la dernière unité consommée) est
de plus en plus faible et qu'elle peut devenir nulle.
Attention l'utilité est difficilement
quantifiable, chacun possède ses préférences qu'elles soient personnelles ou dues à des gouts
familiaux et culturel : les goût sont subjectif.
Ex: certains accordant plus d'importance aux
voiture, tandis que d'autre à leur maison.
II- Les choix dépendent des contraintes de budget
~ Mais il ne suffit pas de choisir pour consommer.
En effet, si l'utilité est un des
critères essentiels de la consommation, le prix des biens et la contrainte de revenu
interviennent aussi dans la décision.
La contrainte budgétaire est le montant maximal que
peut dépenser un ménage, elle met donc en relation le revenu disponible, les prix des
marchandises et leur quantité.
Ce qui compte n'est pas tant le prix d'un bien que son prix
comparé aux autres biens, appelé le prix relatif.
Ex:
– le prix d'une tomate, dans l'absolu, n'est ni élevé, ni faible mais si le prix au kilo des
tomates est vingt fois plus élevé que celui des carottes, alors les tomates sont chères.
– la modélisation qu'effectuent les micro-économistes permet de mettre en relation une
droite de budget correspondant à un revenu totalement consommé dans l'achat de
deux biens à des prix différents avec la références des consommateurs représentés par
une autre courbe.
~ Faire un choix nécessite aussi de considérer le coût de ce à quoi on renonce : si on
décide d'aller au cinéma, on renonce à l'utilité et a la satisfaction de lire un livre.
Les
économistes appellent ça le coût d'opportunité.
III- Les échanges marchands permettent de se procurer tout
ce dont on a besoin
~ Il est impossible de tout produire soi-même, tant au niveau matériel (il faudrait
beaucoup de machines différentes) qu'humain (il faudrait avoir d'innombrables connaissances
et un temps infini).
Ainsi les individus, comme les pays sont obligés de se spécialiser dans une
activité et de vendre ce qu'ils ont produit pour pouvoir acheter ce dont ils ont besoin.
Le
travail est ainsi divisé, autant localement (le boulanger, le boucher, le professeur...)
qu'internationalement (le pétrole, les produits agricoles, la confection..), ce qui engendrent
des échanges marchands.
De fait, pour se procurer ce dont ils ont besoin, les individus doivent échanger.
Il leur est
nécessaire de se spécialiser dans une activité, ce qui crée la division du travail.
IV- La spécialisation favorise l'efficacité et les gains à
l'échange
~ La spécialisation est facilitée, d'une part par les avantages absolus dont on dispose
chacun (exemple : si je suis le meilleur en musique, j'ai intérêt à devenir musicien) et,
d'autre part, par les avantages comparatifs ( par exemple, même si la Suisse n'est pas
la meilleure dans la production de montre par rapport aux autres pays, c'est dans ce
domaine qu'elle est relativement plus performantes par rapport au autres biens qu'elle
pourrait produire).
En ce spécialisant et en échangeant ce que l'on a produit, on
récupère plus de biens et de services que si l'on avais tout produit soi-même.
On
réalise donc un gain d'échange.
~ Cependant, même si le gain global à la spécialisation et aux échanges marchands
est indéniable, certains participants à ces échange gagnent nettement plus que les
autres : les échanges marchands créent donc des inégalités.
Contrainte budgétaire :
• Revenu
• Prix relatif
• Coût d'opportunité.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La fiche Découvrir des milieux lointains Découvrir Des villages du bout du monde... Faire observer les paysages dessinés.
- Si pour Descartes aucune preuve n'est nécessaire, si l'expérience suffit c'est parce que l'évidence du libre-arbitre est liée à notre conscience. Être conscient c'est en effet se savoir être, se savoir exister, et donc être face à la réalité qui nous entoure : j'ai le choix de faire ou non des études, j'ai le choix de pratiquer ou non un sport etc. On voit ainsi qu'être un être conscient c'est se sentir libre. La conscience nous donne l'intuition de notre existence, de notre présence a
- Chapitre 2 Les Etats-Unis et le monde depuis 1945 Introduction : - Puissance : capacité de « faire, ne pas faire, faire faire ».
- « Notre philosophe, écrit Diderot, ne se croit pas en exil dans ce monde; il ne croit point être en pays ennemi; il veut jouir en sage . économe des biens que la nature lui offre; il veut trouver du plaisir avec les autres; et pour en trouver il en faut faire; ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou son choix le font vivre; et il trouve en même temps ce qui lui convient : c'est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile. » Estimez-vous que cette définition pui
- Victor Hugo écrit : «La nature procède par contrastes. C'est par les oppositions qu'elle fait saillir les objets. C'est par leurs contraires qu'elle fait sentir les choses, le jour par la nuit, le chaud par le froid, etc.; toute clarté fait ombre. De là le relief, le contour, la proportion, le rapport, la réalité. La création, la vie, le destin, ne sont pour l'homme qu'un immense clair-obscur. Le poète, ce philosophe du concret et ce peintre de l'abstrait, le poète, ce penseur suprême,