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Faut-il réduire le déficit budgétaire de l'État ?

Publié le 09/11/2012

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de l’état sur le marché financier peut provoquer un effet d’éviction aux conséquences négatives sur la

croissance économique. En effets lorsque l’état entre sur le marché il oblige les entreprises en quêtes de

financements à augmenter leur taux d’intérêt dans le but de concurrencer l’état qui les évince,

principalement grâce à son avantages au niveau des garantis financières qu’il fournit. En effet un état ne

peut pas faire faillite et il est considéré comme plus solide au aléa économique qu’une entreprise il

engendre donc un déséquilibre des marché financier et fait ainsi reculer les investissements. Cependant

les politiques de rigueur peuvent déprimer la demande (hausse des taux d’intérêts, baisse des revenus,

baisse des dépenses publiques). En cette période de crise nombre de pays subisse de plein fouet les

conséquences de leurs dettes publiques. De la Grèce a l’Espagne en passant par le Portugal, la Hongrie

ou encore l’Irlande tous sont touché, et subissent les effets de la hausse des taux d’intérêts de leur bon

au trésor qui son imputable a leur dettes public colossale. Cette situation fut causée d’une part par

« A.

Le déficit budgétaire et la vision conjoncturelle La politique économique ce définie par l’usage d’instruments mis à la disposition des gouvernements pour faire face aux différentes circonstances économiques et sociales qu’elles peuvent rencontrer.

Les politiques conjoncturelles servent un objectif principalement au court terme, leurs actions limitées dans le temps visent à maintenir les 4 grands équilibres du carré magiques qui sont : la croissance, la stabilité des prix, l’emploi ainsi que l’équilibre du commerce extérieur.

Comme disait l’économiste Keynes : « à long terme nous serons tous mort ».

Mais celles-ci sont définit comme étant l’ensemble des interventions de l’Etat susceptibles de modifier à court-terme l’évolution de l’économie Ces instruments visent à répondre aux attentes et aux impératifs de l’actualité économiques.

On dénombre plusieurs instruments : d’une part la politique monétaire par le biais des taux d’intérêts (pour la relance baisse des taux / pour la rigueur hausse des taux) ; ainsi que la politique budgétaire qui use des dépenses publiques, des investissements publics, et des grands travaux ; la politique fiscale par les impôts et taxes ; la politique sociale grâce aux revenus de transferts et la politique de revenus come par exemple le SMIC, ou l’indexation des salaires sur les prix.

Parmi ces instruments nous nous concentrerons sur la politique budgétaire mené par les gouvernements et misent en œuvre par la loi des finances.

Ainsi dans ce cadre les gouvernements tentent de suivre les objectifs budgétaires qu’ils ont adoptés pour répondre aux contraintes conjoncturelles.

L’instrument qui nous intéresse ici plus particulièrement est le déficit budgétaire, celui-ci ce définit par un volume des charges supérieur au volume des ressources.

Cependant on distingue le déficit budgétaire prévisionnel (ex ante), qui illustre le solde négatif d'une loi de finances, et le déficit de fin d’exercice (ex post), dont le montant est donné par la loi de règlement, laquelle entérine les résultats de l'exécution de la loi de finances.

Mais il faut aussi souligner l’étroit lien qui existe entre le déficit budgétaire et la dette publique.

La dette publique correspond à l’ensemble des créances publiques contractées auprès des particuliers, des fonds d’investissements, des banques ou d’autres états, par les institutions publiques.

Chaque année l’état et les administrations publiques perçoivent des ressources et payent ainsi leurs dépenses.

Lorsque ces dépenses sont supérieures aux recettes, un déficit est constaté. Pour financer ce déficit, les administrations publiques doivent s'endetter.

Les administrations publiques empruntent généralement en émettant des titres, essentiellement des obligations, sur les marchés.

Elles s'engagent à rembourser ces obligations, en payant des intérêts, à une date future.

On peut donc dire que la dette est la somme des déficits passés accumulés.

B.

La vision keynésienne et ses effets Pour aborder la vision keynésienne du déficit budgétaire on se doit d’aborder le fondateur de ce courant de pensé.

en effet John Maynard Keynes ( 1883- 1946) fut un économiste d’origine britannique, pour lequel les marchés ne s'équilibrent pas automatiquement ce qui justifie le recours à des politiques économiques conjoncturelles.

Considéré comme l'un des plus influents théoriciens de l'économie du XXe siècle Keynes, en tant que conseiller officiel ou officieux de nombreux hommes politiques, fut l'un des acteurs principaux des accords de Bretton Woods.

Le keynésianisme, est un concept et un courants de pensée issus de l'œuvre de Keynes qui encourage le recours a l’état providence et prône une politique de relance par la demande.

Effet, la demande anticipée des agents économiques forme la demande effective, elle-même composé des demandes de consommation et d’investissement.

Le keynésianisme vise l’amélioration de l’emploi ainsi que de la croissance par l’intermédiaire du déficit budgétaire.

En employant d’une part le multiplicateur d’investissement.

Celui-ci. »

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