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En vous fondant sur les documents ci-joints,. ainsi que sur vos connaissances personnelles, vous analyserez les conséquences de la croissance du secteur tertiaire en France.

Publié le 23/09/2013

Extrait du document

La recherche technique aboutit aux résultats positifs les

plus féconds dans certains centres « privilégiés «. Les

États-Unis manifestent, dans ce domaine, une énorme

supériorité, qui n'est pas près d'être comblée, car ils

profitent d'un perpétuel « drainage des cerveaux «, offrant

aux savants et aux techniciens des pays évolués et du tiers

monde, des salaires, des crédits et des bases de recherche

tels qu'ils ne pourraient en trouver nulle part ailleurs.

Aussi, leur balance des brevets et des licences se révèle très

excédentaire, et 1 'Amérique, cerveau du monde, prive bien

des contrées de leurs éléments les plus dynamiques : pour

les pays pauvres qui forment ~ grands frais des techniciens

supérieurs en les envoyant étudier outre-Atlantique, et ne

les voient rentrer dans la mère patrie que dans une

proportion de 20 %, le préjudice est extrême. Il résulte de

toutes ces conditions que, sur 140 innovations majeures

retenues par l'OCDE, pour la période 1945-1965, 60 %

appartenaient aux États-Unis.

De 1971 à 1979, l'excédent cumulé des échanges effectifs

de services a atteint 52,6 milliards. Ce chiffre est à

comparer avec le cumul des soldes des échanges de biens

sur la même période qui atteint - 51,5 milliards de francs.

Ce cumul sur neuf années des deux soldes indique assez

clairement le rôle essentiel joué depuis quelques années par

les servioes en matière d'échanges extérieurs.

Cette question de la place souhaitable du tert1a1re dans

l'économie trouve une acuité particulière aujourd'hui au

moment où, depuis quelques années, la tendance des

investissements se traduit par une stagnation voire une

réduction de la part du secteur industriel. Face aux

déséquilibres extérieures provoqués par les hausses du prix

de l'énergie et les mutations en cours dans les échanges

internationaux, le secteur industriel a indubitablement un

rôle essentiel à jouer. Le secteur tertiaire doit-il alors être

considéré, dans l'allocation des ressources, comme complémentaire

de l'industie en permettant d'en accroître la

compétitivité ou au contraire comme un concurrent dangereux

à terme ?

« Groupe l bis Ill mieux-être des personnes en satisfaisant leurs besoins d'éducation, de santé, d'information, de sécurité, besoins jugés à ce point fondamentaux que des modes de financement collectifs ont été mis en place pour les deux premiers cités ; assurer aussi le mieux-vivre des hommes en satisfaisant leurs besoins de mobilité (transports, hôtellerie, etc.), de communications, de crédit, d'hygiène, de distrac­ tion, etc.

; assurer enfin l'acheminement, le stockage, la distribution (vente en location), la réparation et l'enlèvement, après usage, des produits alimentaires ou industriels consommés par les ménages .

...

L'expansion du secteur des services est cJonc double­ ment liée au processus de la croissance : elle en est la conséquence normale, en ce sens que c'est le niveau de vie atteint par les Français qui leur permet d'arbitrer davantage en faveur de la consommation finale de services ; et elle contribué aussi à cette croissance.

Pierre BELLON, op.

cit., « Problèmes économiques », n° 1569.

Il Cette question de la place souhaitable du tert1a1re dans l'économie trouve une acuité particulière aujourd'hui au moment où, depuis quelques années, la tendance des investissements se traduit par une stagnation voire une réduction de la part du secteur industriel.

Face aux déséquilibres extérieures provoqués par les hausses du prix de l'énergie et les mutations en cours dans les échanges internationaux, le secteur industriel a indubitablement un rôle essentiel à jouer.

Le secteur tertiaire doit-il alors être considéré, dans l'allocation des ressources, comme complé­ mentaire de l'industie en permettant d'en accroître la compétitivité ou au contraire comme un concurrent dange­ reux à terme ? ...

une évolution plus inquiétante et qu'on ne peut exclure à moyen terme serait celle où, touché à son tour par le ralentissement de la demande et commençant à bénéficier des gains de productivité attendus de la mise en œuvre de techniques nouvelles (informatique et télécommunications), le tertiaire cesserait d'être une source de créations nettes d'emplois.

« Conjoncture » n° 209, octobre 1980.. »

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