Economie politique générale (cours complet)
Publié le 07/04/2012
Extrait du document
L’économie, c’est quoi ? C’est satisfaire des besoins illimités sous contrainte de ressources limitées. Exemples :
‣ Assurer le pouvoir d’achat des ménages en préservant la compétitivité de l’économie.
C’est notamment tout le débat à la fin de l’année 2008 et au début de l’année 2009 et la médiation concernant la hausse des salaires et la diminution des taxes pour les entreprises.
‣ Acquérir des biens et des services sous la contrainte du revenu disponible.
‣ Assurer la croissance et le développement économiques en préservant les ressources
naturelles (référence faite au développement durable).
L’économie, pourquoi ? Elle a deux objectifs. D’une part, l’économie positive avec l’étude et l’analyse des structures, des mécanismes et des comportements économiques, c’est-à-dire la fonction des marchés. D’autre part, l’économie normative avec l’utilisation des outils de l’économie positive ainsi que des valeurs, des préférences.
Exemple :
‣ La distribution des revenus. Est-ce qu’une distribution très égalitaire est préférable à une distribution inégalitaire ? On va se baser sur des jugements de valeurs. La distribution des revenus est différente selon les pays. On essaie d’imposer des normes (choix économique).
L’économie, pour qui ? Primo, pour le sociologue et ce, notamment, en gestion des ressources humaines (détermination des grilles salariales), en ethnologie (les systèmes économiques) ainsi que le système de concertation sociale et les contraintes économiques. Secundo, le politologue et ce, durant les négociations institutionnelles (exemple : la discussion sur la régionalisation de la sécurité sociale) ainsi que pour un professeur de sciences politiques qui devient ministre de l’énergie et du développement durable. Tertio, le communicateur et ce, dans l’analyse du contenu d’un média (la
quantité d’information de type économique avec pour exemple, les articles concernant la crise économique actuelle), pour le journal d’entreprise (marché, prix,concurrence, compétitivité) ainsi que pour l’économie des médias (fusions, concentration).
L’économie, comment ? En construisant des outils d’analyse économique en se basant sur la
modélisation mathématique et logique que l’on va vérifier par l’analyse statistique et économétrique. Il est donc important de faire preuve de rigueur et de précision. Cependant, il y a un nombre limité d’outils mathématiques et statistiques (logique des mécanismes).
Principe globalisant et interdisciplinaire ? La sphère économique est facilement identifiable par
les transactions de marché, les prix, la demande, l’offre, les transferts. Mais, les activités économiques ne se déroulent pas en vase clos. Elles s’insèrent dans un cadre juridique et institutionnel précis (registre de commerce, règlement de travail). Elles s’exercent en tenant compte de l’avancement des techniques. Il y a une interaction entre toutes les sphères.
Principe de réalité ? Le but de l’économe politique consiste d’abord à rendre la réalité économique intelligible, à saisir l’évolution du réel et, dans un second temps, à prévoir et agir éventuellement sur ce réel. Il y a donc une multiplicité d’informations et de faits économiques.
Histoire et géographie ! Si l’économie politique veut rendre compte du réel, elle doit avoir une
vision historique des phénomènes économiques. La compréhension du présent nécessite celle du passé (exemple : transposition de modèles inadaptés tel l’URSS). Il faut continuellement se demander si les hypothèses, les concepts et les théories développées sont toujours opérationnels aujourd’hui, s’ils sont toujours d’applications pour expliquer une réalité économique en pleine évolution.
Exemple : Le libre échange est-il toujours optimal ?
Critique de la pensée unique ? La pensée économique dominante est la théorie néoclassique fondée sur l’individualisme méthodologique (maximisation du profit et de l’utilité). Il y a une association avec le courant néo-libéral du point de vue de la politique économique. Le libre-échange est généralisé ; il y a un désengagement de l’Etat, une dérégulation des marchés du travail et des déflations compétitives.
Liens utiles
- (Karl Marx, Introduction générale à la Critique de l'Economie politique, œuvres, Pléiade, t. I, p. 265-266.)
- Bézout Étienne, 1730-1783, né à Nemours (Seine-et-Marne), mathématicien français, auteur d'un Cours complet de mathématique (1780) et d'une Théorie générale des équations algébriques (1779).
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