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ec2 engagement politique

Publié le 11/11/2024

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« 12/10/2024 SES EC1 : Le paradoxe de l’action collective est un concept énoncé par l’américain Mancur Olson, qui correspond au fait que le coût de l’engagement dans une action collective soit élevé pour ceux qui s’y engagent alors que le gain est partagé par tous, avec pour conséquence qu’il est plus rationnel de ne pas s’engager et d’attendre que les autres le fassent.

Nous allons donc utiliser l’exemple du vote pour expliquer et illustrer ce paradoxe. Le vote est une forme d’engagement politique (ensemble des actions dont le but est d’influencer le pouvoir ou de participer à sa conquête) qui met en lumière le paradoxe de l’action collective.

En effet, si l’on regarde le « cout de participation » du vote, celui-ci est assez important. De fait, aller voter signifie qu’il faut se renseigner sur les différents programmes, cela résulte donc d’un investissement intellectuel.

De plus, il faut parfois effectuer des démarches administratives, comme s’inscrire sur les listes électorales, ce qui prend du temps.

Et enfin, se déplacer pour aller voter est également une « perte de temps » ou de productivité dans la journée pour certaines personnes.

Ces inconvénients, que l’on nomme « coûts », apparaissent plus important que ce que gagne un individu à aller voter, qui se résume à exercer son devoir de citoyen et faire entendre sa voix.

Il est également important de noter qu’au vu du nombre de votants, l’importance de la voix d’un individu paraît minime. De plus, si l’on prend en compte l’intérêt commun, il est irationnel d’aller voter.

De fait, si un parti politique est vainqueur d’élections législatives, alors tous ceux qui soutiennent ce parti bénéficient du résultat, qu’ils aient participé ou non au vote.

Il apparaît donc inutile de perdre son temps et son argent à aller voter lorsque d’autres personnes peuvent le faire à notre place.

La population a donc intérêt à se comporter en « passager clandestin », qui est donc le fait de ne pas participer à une action collective, espérant profiter du résultat sans en supporter les coûts.

Mais si tout le monde se comporte de cette manière, alors il n’y a aucune mobilisation, le taux d’absention devient important et seul un petit groupe de personnes se retrouve à exprimer ses choix, ce qui peut s’avérer dangereux pour un pays.

C’est donc cela que l’on appelle le paradoxe de l’action collective, cette tension entre l’intérêt individuel et collectif. En conclusion, le vote illustre bien le paradoxe de l’action collective : les coûts de participation sont plus importants que ce que nous apporte le fait d’aller voter, alors cela pousse les gens à se comporter en « passager clandestin ».

Mais pour lutter contre ce phénomène, il est possible pour l’Etat de mettre en place des incitations sélectives ou des rétributions symboliques. EC2 : 1/ La consommation des ménages en produits issus de l’agriculture biologique a augmenté d’environ 60 % entre 1998 et 2018, puisqu’elle est passée de 44 % à 70 % durant ces 20 ans.

La consommation des ménages en produits alimentaires en vrac a quant à elle augmenté d’environ 47 %: elle est passée de 32 % en 1998 à 47 % en 2018. La consommation de produits issus de l’agriculture biologique a donc augmenté de 13 points de pourcentage de plus (ou de 27 % de plus) que la consommation de produits alimentaires en vrac en 20 ans. 2/ La consommation engagée, à savoir les actions individuelles et collectives qui visent à dénoncer des pratiques marchandes ou à promouvoir des formes d’activités économiques plus éthiques par le choix de produits ou de producteurs, constitue une forme d’engagement politique. Nous entendons par engagement politique l’ensemble des actions individuelles ou collectives dont le but est de participer.... »

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