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Doit-on parler de nouvelles classes sociales ? La notion de classes sociales caractérisé par Marx est-elle juste et appropriée à notre époque ?

Publié le 31/08/2012

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Si l’on compare cette nouvelle définition des classes de notre société avec celle de Marx et du 18ème et du 19ème siècle, il est clair que l’on ne plus parler de classes sociales aujourd’hui car le tissu social s'est considérablement complexifié et densifié. On ne se trouve plus dans un schéma d’opposition systématique et d’une bipolarisation de la société. Mais il est vrai que l’on peut observer une certaine persistance de rapports de domination. On est donc à la fois dans un paysage sociologique totalement différent en terme de classe sociale, mais néanmoins certaines caractéristiques demeurent. La réalité sociale contemporaine témoigne de la subsistance de rapports de domination, ainsi que de l'apparition de nouvelles « lignes de fracture «. Il est vrai que l’on peut bien penser que ces groupes sociaux se soient densifiés, mais la domination des classes supérieures n’a pas disparu. On peut voir cela dans le fait aujourd’hui que l’on considère toujours qu’il y a une classe supérieure et que l’on essaye de l’atteindre. Mais il est vrai que de nouvelles fractures, au sein de ces classes, cassent cette homogénéité et ces caractéristiques de classes. Alors certes il semble que ce terme soit sémantiquement attribué à une époque et par rapport aux définitions celui-ci semble ne plus être approprié, mais pour autant peut-on parler d’une « société sans classes «. Je pense que non. Alors on peut donc conclure que les classes sociales n’ont pas véritablement disparu, elles ont considérablement évoluées, ne correspondant presque plus en rien à celles de Marx, se définissant autrement, possédant de nouvelles caractéristiques. Mais pour autant leurs nouvelles définition est faite par rapport à celle de Marx, c’est pour cela que l’on pense plus à une évolution de ce terme plutôt qu’à une refondation complète. 


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« sociales.Exemple des classes socioprofessionnelles faites par des institues de sondages … Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) (anciennement catégoriessocioprofessionnelles (CSP)) ont été déterminées par L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et ont pour but de classer la populationactive française dans différentes classes.

Ce classement est de plus en plus précis : secteur d'activité (primaire, secondaire, tertiaire) puis domaine (agriculture,commerce...).

L'acronyme CSP désignait les catégories socioprofessionnelles de 1950 à 1982 mais depuis 1982, il faut préférer l'utilisation de PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelles).En 1954, l'INSEE a conçu la nomenclature des catégories socioprofessionnelles.

Ce système a été notamment utilisé pour les recensements de 1954 à 1975.En 1982, l'INSEE a mis en place la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles, qui compte 8 groupes socioprofessionnels.Il y a 7 critères principaux :- le statut (salarié ou indépendant)- le secteur d'activité économique : primaire, secondaire, tertiaire- la taille de l'entreprise : TPE, PME ou GE- le niveau de qualification (diplômes...)- la classification ou hiérarchie - au sein de l'entreprise- la nature de l'employeur : privé ou publique- le type de métier : artisanat, industrielLes 860 professions et catégories socioprofessionnelle établies par l'INSEE sont progressivement regroupées en fonction du statut (salarié ou indépendant), de lataille de l'entreprise, du secteur d'activité, du niveau de qualification nécessaire pour l'emploi exercé, jusqu'à arriver à 8 catégories principales :- les agriculteurs exploitants : secteur primaire ;- les artisans commerçants et chefs d’entreprises ;- les cadres, professions intellectuelles supérieures ;- les professions intermédiaires ;- les employés ;- les ouvriers ;- les retraités ;- les autres personnes sans activité professionnelle.Les chômeurs ayant déjà travaillé sont classés en fonction de leur dernier métier. Les huit catégories principales ne sont pas jugées significatives de huit classes sociales (une personne classée dans la PCS des ouvriers peut gagner du simple audouble).Ces catégories sont fixes et ne tiennent pas compte de l'ascension sociale.Les PCS ne tiennent pas compte de la précarité des emplois et des nouvelles formes particulières de l'emploi (FPE) : CDD, temps partiel...Il n'y pas de comparaison possible au niveau international (dans une certaine mesure).La disposition dans les catégories qui peut paraître très hétérogène.

Autrement dit, il peut parfois y avoir plus de différences entre des membres d'une même PCS(notamment concernant la catégorie Employés) que dans deux PCS distinctes.

Un employé peut se sentir plus proche d'un cadre selon son statut (diplôme, positionhiérarchique), tandis qu'un employé moins élevé dans la hiérarchie est donc plus proche d'un ouvrier que d'un cadre.De nouveaux groupes se sont formés et on ne peut plus diviser la société d’aujourd’hui suivant les critères de la définition de Marx.Ces nouveaux groupes sont de plus en plus nombreux et on peut à la fois faire parti d’un groupe et d’un autre suivant des critères différents.La société paraît donc de plus en plus segmentée, sous plusieurs formes comme les groupes socioprofessionnels et plus généralement les sociotypes.

On peut définirces sociotypes comme des groupes de personnes liés par leur profession et leurs attitudes sociales. B) Un terme de « classes sociales » inapproprié au XXIème siècle. Si l’on compare cette nouvelle définition des classes de notre société avec celle de Marx et du 18ème et du 19ème siècle, il est clair que l’on ne plus parler de classessociales aujourd’hui car le tissu social s'est considérablement complexifié et densifié.

On ne se trouve plus dans un schéma d’opposition systématique et d’unebipolarisation de la société.Mais il est vrai que l’on peut observer une certaine persistance de rapports de domination.

On est donc à la fois dans un paysage sociologique totalement différent enterme de classe sociale, mais néanmoins certaines caractéristiques demeurent.La réalité sociale contemporaine témoigne de la subsistance de rapports de domination, ainsi que de l'apparition de nouvelles « lignes de fracture ».

Il est vrai que l’onpeut bien penser que ces groupes sociaux se soient densifiés, mais la domination des classes supérieures n’a pas disparu.

On peut voir cela dans le fait aujourd’huique l’on considère toujours qu’il y a une classe supérieure et que l’on essaye de l’atteindre.

Mais il est vrai que de nouvelles fractures, au sein de ces classes, cassentcette homogénéité et ces caractéristiques de classes.Alors certes il semble que ce terme soit sémantiquement attribué à une époque et par rapport aux définitions celui-ci semble ne plus être approprié, mais pour autantpeut-on parler d’une « société sans classes ».

Je pense que non.Alors on peut donc conclure que les classes sociales n’ont pas véritablement disparu, elles ont considérablement évoluées, ne correspondant presque plus en rien àcelles de Marx, se définissant autrement, possédant de nouvelles caractéristiques.

Mais pour autant leurs nouvelles définition est faite par rapport à celle de Marx,c’est pour cela que l’on pense plus à une évolution de ce terme plutôt qu’à une refondation complète.Aujourd’hui, il semble peut pensable de parler de nouvelles classes sociales, du fait de la sémantique du mot et des nombreux changements qu’elles ont subi et lesconditions d’une nouvelle opposition de classe ne paraissent pas réuni.Louis Chauvel affirme que plusieurs sociologues ont accepté la « mort des classes sociales ».Pour autant doit-on alors absoudre complètement ce terme ou penser que la définition de Marx a seulement été nuancée avec le temps et l’époque ? Sommes nousdans une nouvelle configuration de la société française ?. »

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