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distribution & économie.

Publié le 19/05/2013

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distribution & économie. 1 PRÉSENTATION Supermarché King Kullen (New York) Les supermarchés ont été inventés aux États-Unis par Michael Kullen après la crise de 1929. Ouvert en 1930, le supermarché King Kullen dans le Queens à New York a été le premier du genre, pratiquant des prix bas et le libre-service. Archive Photos & économie. distribution (économie), ensemble des opérations qui vont de la commercialisation d'un bien (à l'issue de sa production) jusqu'à son achat par un consommateur final. Le secteur de la distribution, qui constitue une branche du commerce, comprend l'ensemble des personnes physiques et des entreprises qui participent à ce processus. En France, il emploie 2,5 millions de personnes, soit 12 p. 100 de la population active, et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 4 200 milliards de F. 2 LA FONCTION DE DISTRIBUTION La distribution consiste en plusieurs opérations matérielles et économiques intermédiaires, qui impliquent au moins un achat par le distributeur et un achat par le consommateur ; elle suppose donc que soit organisé de manière satisfaisante l'ajustement entre quantités offertes et quantités désirées. Cette correspondance revêt une dimension spatiale (il faut organiser le transport des biens et fournir des points de vente accessibles aux acheteurs), une dimension temporelle (il faut mettre les produits sur le marché en fonction des besoins des consommateurs, tout en tenant compte des disponibilités des fournisseurs) et proprement économique (le rôle du distributeur consiste à gérer le décalage entre l'offre et la demande sur un marché déterminé). Pour le distributeur, cette activité met en jeu un certain nombre de compétences de nature économique, qu'il s'agisse de la gestion des stocks ou de la fixation des prix : il doit en effet calculer sa marge bénéficiaire en fonction du prix d'achat des marchandises, tout en faisant en sorte d'éviter que des prix de vente trop élevés n'aient un effet dissuasif sur le comportement du consommateur. On s'accorde à estimer que la distribution majore le coût d'achat d'un produit de 50 p. 100, à l'intérieur desquels les frais de personnel représentent eux-mêmes environ 40 p. 100. La distribution est donc un secteur où le regroupement d'entreprises apparaît comme une nécessité, puisqu'il permet d'exercer une pression à la baisse sur les prix des fournisseurs. Tout distributeur se doit enfin d'offrir des possibilités de c...

« En France, on compte à peu près 100 000 grossistes (dont la moitié travaille dans le secteur alimentaire) qui fournissent les 600 000 entreprises (formant700 000 établissements), pratiquant le commerce de détail.

Cette désignation unique recouvre cependant une diversité organique importante, puisqu’elle englobe aussi bienl’hypermarché que l’épicerie de village, la société indépendante que la succursale d’un groupe, le magasin spécialisé dans un produit que le magasin général.

En fait, si l’onpeut opérer une distinction de nature juridique en fonction de l’indépendance dont jouit le commerçant au sein de chaque structure de vente, il paraît plus pertinent deprésenter une typologie du commerce de détail en fonction de la taille des structures de vente.

On peut ainsi différencier de manière schématique les petits et moyenscommerces des grandes surfaces de vente. 4.1 Petit et moyen commerce La catégorie des petits et moyens commerces comprend principalement les commerçants isolés, travaillant dans de petites structures, souvent familiales, qui effectuentdirectement leurs achats chez le grossiste.

Parallèlement, il existe des indépendants associés, groupés en associations qui leur fournissent un certain nombre de servicescommuns.

Enfin, les petites supérettes appartenant à une chaîne peuvent également être rangées dans cette catégorie. 4.2 Grande distribution La grande distribution comprend plusieurs types de commerces et recouvre un grand nombre de structures différentes.

Les magasins à succursales multiples sont desmagasins de détail opérant sous la même enseigne commerciale et dépendant d’un groupe unique ou d’une centrale d’achat.

Le point de vente, ou succursale, fonctionnegénéralement sous la responsabilité d’un gestionnaire salarié (qui n’est pas un propriétaire individuel).

À la différence du commerçant indépendant, le gestionnaire du pointde vente n’est pas impliqué dans les décisions relevant de la politique de l’entreprise et travaille sous les ordres de la société ou du particulier propriétaire du point de vente.Les magasins à succursales multiples sont présents principalement dans le commerce général, l’alimentation et l’épicerie. Les magasins à succursales multiples, caractérisés par une direction commune, ne doivent pas être confondus avec les magasins fonctionnant sous le régime de lafranchise, dans lequel les points de vente portent le même nom, mais appartiennent à des propriétaires privés distincts.

Les coopératives peuvent prendre également laforme de petits établissements regroupés sous une même enseigne ; il s’agit d’associations de personnes, dont les services sont réservés aux coopérateurs inscrits, qui sontà la fois usagers et entrepreneurs, puisque les bénéfices distribuables sont répartis entre les membres. Les grands magasins, implantés en milieu urbain, présentent un assortiment de produits très large (beauté-accessoires, mode, loisirs, articles pour la maison, bricolage) ausein de rayons où officient des vendeurs chargés de servir la clientèle.

Les plus célèbres d’entre eux (le Bon Marché, les Galeries Lafayette, le Printemps, la Samaritaine, leBazar de l’Hôtel de Ville) ont été créés au XIXe siècle, et représentaient alors une innovation considérable par rapport au petit commerce et aux magasins de nouveautés. Actuellement très concurrencés par d’autres structures qui pratiquent des prix moins élevés, ils ont tendance à se spécialiser dans les produits haut de gamme.

L’ensembledu secteur emploie environ 30 000 personnes.

Dans la même catégorie, on peut mentionner les magasins populaires (Monoprix, Prisunic, Uniprix), offrant un assortimentrestreint d’usage courant et de grande consommation sur une surface qui peut couvrir de 300 à 7 500 m 2. La majeure partie de la grande distribution est aujourd’hui assurée par les libre-services.

On distingue les supérettes (de 120 à 400 m 2), libres-services à dominante alimentaire installés en ville, des supermarchés (surface de vente comprise entre 400 à 2 500 m 2), élargissant d’autant plus la gamme des produits offerts en dehors de l’alimentation que sa surface de vente est élevée, et des hypermarchés (dont la surface peut aller jusqu’à 20 000 m 2), qui pratiquent des prix très bas tout en présentant un assortiment étendu, à rotation très rapide.

Hypermarchés et supermarchés proposent tous les produits alimentaires de consommation courante présentés sur desrayonnages (viande, poisson, fruits et légumes frais, aliments surgelés, conserves, épicerie, vins et spiritueux) ainsi que des rayons spécialisés (boucherie, charcuterie,crémerie, boulangerie) où officient des vendeurs qui servent la clientèle.

On y trouve également des produits non périssables, tels que des articles de papeterie, descosmétiques, de la parapharmacie, des produits ménagers, de l’électroménager et parfois des livres, des jouets, des disques, voire des vêtements.

Il existe également deslibres-services spécialisés dans le bricolage, le jardinage, ou encore les arts ménagers.

Cette catégorie comprend en outre les magasins d’usine, appartenant à desfabricants qui commercialisent les fins de série à prix d’usine, et les magasins de discount, qui vendent des fins de série avec des remises très importantes, ce que leurautorise la faiblesse de leurs frais généraux. Les magasins en libre-service sont apparus aux États-Unis au début du XXe siècle et en Europe, à Bâle, en 1951.

En France, le premier supermarché ouvrit à Paris en 1957, et le premier hypermarché, d’une surface de 2 600 m 2, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) en 1963.

Supermarchés et hypermarchés sont parfois intégrés dans des centres commerciaux, qui regroupent sur un même espace des grandes surfaces et des commerces indépendants ou franchisés.

En 1994, il existait 590 structures de cetype sur le sol français. Enfin, la grande distribution comprend les sociétés de vente par correspondance (VPC), qui ont réalisé en 1995 un chiffre d’affaires de 61 milliards de F.

Le secteur estdominé par deux grands groupes, La Redoute et Les Trois Suisses, dont l’activité est « généraliste », mais il existe également des groupes spécialisés, par exemple dans leslivres et disques ou les produits de beauté. 5 LE RÉGIME JURIDIQUE La vente en magasin (par opposition principalement à la vente par correspondance) constitue 91 p.

100 du total des ventes, les hypermarchés et supermarchés réalisant àeux seuls 38 p.

100 de ce chiffre.

Cette prépondérance, encore plus sensible dans le domaine alimentaire, est nettement plus marquée en France que dans les autres payseuropéens.

La menace qu’elle présente pour le petit commerce a amené le gouvernement français à réglementer son développement.

Dès 1973, la loi Royer prévoyait quedes commissions départementales d’urbanisme commercial (devenues en 1993 commissions départementales d’équipement commercial), composées d’élus, decommerçants et de consommateurs, soient appelées à se prononcer pour toute installation d’une surface supérieure à 1 000 m 2.

En 1996, cette limite a été abaissée à 300 m 2 par la loi Raffarin, qui soumet de plus toute implantation de plus de 6 000 m 2 à une enquête publique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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