Dissertation SES: Quel rôle peuvent jouer les facteurs financier dans les fluctuations économiques ?
Publié le 24/01/2014
Extrait du document
«
En effet, en période de crise ou de récession, on note une réticence des banques dans le
domaine des crédits accordés aux entreprises ou aux ménages.
Statistiquement, on constate une
corrélation entre le volume de crédit accordé et la croissance du PIB.
Le document 2 met en évidence
les conditions de l’offre du crédit bancaire aux entreprises dans la zone euro entre 2002 et 2010 ; ainsi,
on constate que lors de la crise des subprimes en 2008, le taux de variation du PIB chute brutalement
et avec lui l’offre de crédit aux entreprises.
Ainsi, on a donc distingué un « cycle du crédit » chez les
banques, montrant que celles-ci ont tendances à réduire les crédits qu’elles accordent.
Cependant, cette
réduction entraine des chocs d’offre et de demande, puis une baisse du pouvoir d’achat chez les
ménages et chez les entreprises, donc, cette réduction des crédits alimente le cercle vicieux de la
récession.
A l’inverse de cela, il existe un phénomène économique appelé « Bulle spéculative », qui
consiste à échangé, sur un marché, des biens ou services à prix très excessif par rapport aux valeurs
réelles du produit.
Cette Bulle économique est amorcée par les banques, accordant plus de crédit et
surtout à des taux d’intérêt réduit, ce qui va augmenter le pouvoir d’achat des ménages et des
entreprises.
Le document 3, sur les crises asiatiques, prend l’exemple du Japon en 1985, où la banque
nationale a acceptée de réduire ses taux d’intérêt, augmentant ainsi le pouvoir d’achat global de ma
manière considérable.
Par cela, l’économie Japonaise entre dans une bulle économique en choisissant
d’investir, plutôt que de consommer ; ce document met ensuite en évidence les deux « mécanismes
pervers » contribuant au « gonflement de cette bulle ».
En premier lieu, on remarque que ces crédits
ont effectivement un effet positif sur l’économie générale du pays car il est expliqué que les cours
montent, que les entreprises disposent de fonds «colossaux» et que les investissements n’ont jamais
été aussi hauts auparavant.
Dans un second temps, cette bulle est également profitable aux banques
elles-mêmes puisqu’elles acquièrent « un large portefeuille de participations financières et foncières »,
leur capital augmente ce qui leur permet de prêter de plus en plus.
Ainsi, après un certain temps, la
bulle continue de grossir et certaines actions peuvent valoir jusqu’à « 160 fois ce qu’elles rapportent
chaque année », ceci permet à Tokyo d’acquérir une valeur foncière supérieur à celle des Etats-Unis,
ce qui continue à être avantageux pour l’économie global du pays puisqu’ils achètent à l’étranger pour
un moindre coût.
Cependant, arrivée au début des années 1990, l’économie Japonaise est arrivée à un
point où les prix sont devenus « surréalistes » ainsi, cette bulle a finalement éclatée et son explosion a
durée jusqu’en 2005 avec des conséquences difficiles car les investissements se sont désormais
concentrés à l’étranger.
Ainsi, nous avons constaté que les facteurs financiers tels que les chocs d’offre et de
demande ou encore les cycles du crédit bancaire, avaient tendance à engendré des effets négatifs sur
les fluctuations économiques de long terme et qu’ils pouvaient également contribuer au cercle vicieux
de la récession, notamment en temps de crise.
Mais est-ce pour autant qu’il n’existe pas d’autres
facteurs financiers permettant d’en sortir ?
En effet, l’Etat au sens large (les pouvoirs publiques), ainsi que les Banques centrales,
mettent en place d’autres facteurs financiers appelés « Politiques conjecturelles », pour diriger les
fluctuations économiques et donc, l’économie en générale.
D’une part, les pouvoirs publics prennent pour objectif d’influer sur ces fluctuations
économiques par le biais d’une politique « budgétaire ».
Cette politique vise en premier lieu à utiliser
l’outil budgétaire, autrement dit, modifier les recettes mais également l’utilisation des ressources de
l’Etat.
Pour cela, le gouvernement peut par exemple décider de diminuer les impôts et de cette façon
augmenter le pouvoir d’achats des ménages et donc d’alimenter la demande.
Ce type de politique
budgétaire est qualifié de politique « de relance » où l’Etat décide d’agir sur l’activité économique en
stimulant la consommation et les investissements dans le but de relancer la production et ainsi réduire
le nombre de chômeurs.
Au contraire, il peut également augmenter les impôts pour calmer la demande
et donc l’inflation pour augmenter ses recettes et ainsi diminuer le déficit publique par exemple ; on
désignera cette politique conjecturelle comme une « politique restrictive ».
Ensuite, s’ajoute à celles-
ci, les politiques dites « de revenus » qui consistent pour le gouvernement à jouer avec les salaires afin
d'augmenter ou non la croissance économique.
Il peut par exemple varier les traitements des
fonctionnaires ou des salaires des salariés des entreprises nationalisées, mais surtout il peut jouer sur
les minima sociaux, le principal étant le salaire minimum (SMIC).
Enfin, l'État peut appliquer une.
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