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dissertation

Publié le 27/04/2016

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Peut-on (encore) sauver la presse ? La presse écrite est l'ensemble des intervenants du monde de l'information écrite, que ce soit les supports comme les journaux, ou les professionnels en charge de ceux-ci comme les journalistes. Aujourd’hui, l’avenir de la presse écrite est compromis notamment avec l’essor d’internet qui concurrence son modèle économique. Elle doit de plus faire face à une crise économique profonde qui entraine des difficultés financières. Ainsi plusieurs journaux ont dû s’adapter et changer de stratégie : certains bénéficient d’aides ou renoncent aux versions papiers en privilégiant le numérique et d’autres restructurent leur groupe et beaucoup assistent impuissant à des départs volontaires. Nous pouvons donc nous demander si la presse écrite à un avenir dans une société où l’accès à l’information est facilité par différents canaux. L’étude s’attachera à montrer dans un premier temps les raisons qui appuient le fait que l’on assiste au déclin de la presse écrite et dans un second temps les arguments  qui laissent penser qu’elle a un certain avenir.   La crise économique a entrainé une chute des recettes de la presse ainsi qu’une chute du nombre de journalistes, on constate qu’en 1990 la recette de la presse était de 93 millia...

« De plus l'apparition des infomédiaires (Google, Facebook) a permis de capter une part importante du marché de l'attention en favorisant le ciblage de messages publicitaires permettant de capter les revenus de la publicité en ligne, ce qui représente autant de perte pour la presse écrite. On constate aussi une redondance des sujets dans la presse écrite ce qui traduit le manque de diversité des sujets et donc le désintérêt des acheteurs et un manque de choix. Afin de redresser la situation économique de la presse écrite, les titres ont bénéficiés d'aides à la presse accordés par l'état.

Cependant elles sont insuffisantes et crées des déficits dans les caisses de l'Etat qui ne peut seule lutter contre l'évolution d'un modèle économique. La baisse du pouvoir d'achat est aussi une conséquence de la crise que subit la presse écrite, en effet les foyers à faibles pouvoir d'achat privilégient des dépenses de premières nécessités et par conséquent les quotidiens gratuits ou l'information sur Internet.

    Cependant, la presse écrite n'est pas totalement morte. Effectivement seule la presse écrite officielle peut garantir une information de qualité rédigée par des spécialistes de l'information contrairement aux contenus présents sur Internet qui sont souvent rédigés par les internautes eux-mêmes.

 Google et Facebook jouent donc le rôle de rédacteurs en chef. La presse écrite essaie de s'adapter à l'évolution de notre société en envisageant une mutation numérique : elle développe une offre payante ou mixte (offre freenium) qui propose certains contenus gratuits et dans le même temps des contenus payants.

Certains titres ont choisis le développement du tout-gratuit, ce qui semble réussir aux pures players.

Cependant, certains titres qui ont adoptés cette solution connaissent des déficits importants.

On constate aussi que les abonnements numériques augmentent, en effet le nombre d'abonnés numériques du New York Times a dépassé celui des abonnés papiers.

D'autres misent sur des contenus riches et collants bien à l'actualité ainsi que le développement d'applications ce qui leur a permis d'acquérir une plus large audience et un lectorat jeune. De plus d'après Julia Cagé (professeure à Sciences-Po Paris), l'information est un bien public au même titre que l'éducation, la recherche et la culture qui sont subventionnés par l'Etat cependant les subventions de l'Etat. »

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