dette
Publié le 03/06/2013
Extrait du document
«
c’est bel et bien une politique d’austérité qui est menée en France.
Implicitement
sous tend ici l’idée qu’un budget équilibré permettrait la maîtrise de la
conjoncture économique.
Or, certaines analyses montrent que les politiques
gouvernementales sont censées être une réponse aux aléas économiques.
En
cette période de récession mondiale, ce sont les luttes contre l’éviction des
investissements privés, la hausse des taux d’intérêt et l’inflation que nos
dirigeants ont choisi plutôt qu’une politique de relance qui permettrait de lutter
contre le chômage et dynamiser la croissance.
Est-ce la bonne voie à suivre pour
une sortie de crise ? Il s’agira donc d’examiner dans quelles mesures faut-il
réduire les déficits publics.
En d’autres termes, en période de crise faut-il
assainir les comptes publics ou au contraire le creusement des déficits doit-il
servir à redynamiser la croissance française qui tend vers un état stationnaire ?
Quels objectifs sous-tendent la recherche d’un équilibre budgétaire ? La dette de
l’Etat français est-elle réellement un problème pour son économie ?
Si l’équilibre budgétaire semble être un impératif à l’heure de l’ouverture
économique internationale, nous verrons que les déficits publics sont nécessaires
pour stimuler l’activité économique nationale en période de crise économique.
Cependant, nous montrerons que la réduction des déficits est devenue un « one
best way » subtilement imposé aux pays européens qui n’ont quasiment plus de
marge de manœuvre.
I.
La réduction des déficits publics semble être un impératif pour
l’économie.
A.
Déficit budgétaire et accroissement de la dette publique.
1.
Hausse du déficit budgétaire et accroissement de la charge de la
dette.
Comme précisé dans l’introduction, pour les économistes
« libéraux », les déficits publics ont un effet néfaste sur la croissance
de l’économie car ils accroissent la dette publique et plus précisément
la charge de la dette c’est-à-dire l’ensemble des dépenses de l’État
consacrées au paiement des intérêts de sa dette .
Cet accroissement de
l’endettement est néfaste car il peut entraîner un effet « boule de
neige ».
Autrement dit, quand le solde primaire des budgets publics est
déficitaire, ou/et quand le taux d’intérêt dépasse le taux de croissance
du PIB, un mécanisme cumulatif qu’on nomme « effet boule de
neige » de la dette publique s’enclenche dont on ne peut sortir qu’en
dégageant un excédent primaire, c’est-à-dire une différence positive
2.
»
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