Délocalisation Des Centres D'Appel Au Maroc
Publié le 09/11/2012
Extrait du document

C'est l'un des projets stratégiques du Maroc. Son nom : Casa shore (Casablanca et offshore)[9] . Un
chantier de 50 hectares à cinq kilomètres du centre-ville. D'ici à la fin 2007, 40 000 mètres carrés de
bureaux ont été livrés. 250 000 le seront à la fin de 2009, pour un investissement de plus de 200 millions
d'euros. Secteur visé : l'offshoring, c'est-à-dire les délocalisations d'investissements étrangers dans des
centres d'appels, des fonctions administratives ou informatiques.
Ce centre d'affaires a été construit avec des bureaux à moins de dix euros le mètre carré, un réseau de
télécommunications ultra-performant, de la visioconférence... tout cela avec une fiscalité très attractive
95 %, des entreprises françaises seront installées dans ce building. La France est aujourd'hui le premier
investisseur étranger du royaume. 500 filiales de groupes français y emploient 65 000 personnes[10].
Le pays est devenu l'une des destinations privilégiées pour le marché francophone des centres d'appels.
Depuis 2002, leur nombre est passé de 3 à plus de 70. Ils emploient plus de 9 000 personnes. L'objectif
est d'atteindre plus de 90 000 nouveaux emplois pour un chiffre d'affaires de 1,5 milliard
d'euros en 2013.

«
center.
Première partie
Définition du concept de la « délocalisation » dans sa globalité
Chapitre 1 : Définition du concept de la délocalisation :
Au cours des années 60, la pratique de la délocalisation venait
du Japon.
Environ 30 ans plus tard, elle vient du Mexique.
Et, en 2004, de la Chine et de l’Inde.
La délocalisation a donc eu lieu de tout temps, c’est la mondialisation des marchés en imposant la baisse
des tarifs douaniers et la libre circulation des capitaux, qui a focalisé l’intérêt du mouvement de la
délocalisation.
Les définitions de la délocalisation sont variables et plus au moins réductrices selon les cas.
Le terme de «délocalisation» apparaît pour la première fois en 1985.
Il sera ensuite popularisé en France
par le rapport du sénateur Jean Arthuis en 1993[1].
Au sens strict, les délocalisations sont difficiles à définir statistiquement car elles revêtent des formes
diverses.
La délocalisation se réfère au déplacement ou à un transfert géographique des activités
productives, en raison essentiellement d’un prix de revient plus avantageux
De manière générale, les causes des délocalisations industrielles et/ou de services sont connues[2].
Il s’agit de : • Réduire les coûts de mise à disposition en rapprochant le lieu de production du lieu de consommation • Tirer parti d’avantages comparatifs en terme de prix relatifs des facteurs de production : ces avantages comparatifs ont subi de profonds bouleversements dans les dernières décennies du fait de l’abaissement des coûts de transports, du développement scientifique de certains pays, des télécommunications, etc. • Tirer parti d’un avantage technique [produits nouveaux par ex] et s’implanter chez le concurrent pour «l’attaquer » sur son propre terrain. • Bénéficier d’un environnement économique favorable au développement des activités, grâce à l’existence d’infrastructure et d’équipement de pointe, à un marché de travail dynamique, avec une main-d’œuvre qualifiée • Contourner les barrières tarifaires et non tarifaires aux échanges [comme contrôle d’implantations, norme….] • S’implanter dans un secteur géographique, soit pour réexporter plus aisément, soit pour être présent sur un marché important [améliorer le service-client et réduire les délais etc.] • Diversifier géographiquement afin de limiter les risques de change et de récession dans une zone ou plus généralement de limiter les risques politiques • Rechercher des économies d’échelles et une taille critique selon le secteur dans laquelle la firme est présente.. »
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