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Publié le 02/01/2017
Extrait du document
«
Monopole : situation de marché dans laquelle il n’y a qu’un seul offreur.
Exemple : la RATP pour le métro à Paris.
Asymétries d'information : quand, sur un marché, un des 2 acteurs dispose d'une meilleure information, cela peut compromettre
le fonctionnement efficace du marché.
Externalités ou effet externe : fait que l'activité de production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans
qu'aucun des deux ne reçoive ou ne paye une compensation pour cet effet.
La pollution est une externalité négative, les
innovations technologiques sont un exemple d'externalités positives.
Biens collectifs : biens dont la consommation par un agent ne dégrade pas l’utilité d’un autre agent qui voudrait le consommer
simultanément (non rivalité), et dont on ne peut pas empêcher l’utilisation par des passagers clandestins qui n’en paieraient pas le
prix (non exclusion ).
Il y a donc un problème de financement.
C'est l’un des cas d’échec du marché car ils génèrent des
externalités positives ; leur existence justifie l’intervention de l’Etat (réglementation, financement par PO), mais n’implique pas
nécessairement leur production par le secteur public (elle peut être déléguée à des entreprises privées).
De ce fait, on ne doit pas
confondre bien (ou service) collectif et bien public.
Chap E4.
La monnaie et le financement
Fonctions de la monnaie : la monnaie a 3 fonctions économiques : intermédiaire des échanges (instrument de paiement qui
permet d’acquérir n’importe quel B&S), étalon de mesure (unité de compte qui permet de mesurer et comparer la valeur de biens
hétérogènes), et réserve de valeur (conservée pour une utilisation ultérieure et pour reporter des achats dans le temps).
Formes de la monnaie : on distingue dans nos économies contemporaines la monnaie fiduciaire (billets et pièces) de la monnaie
scripturale (dépôts à vue détenus par les agents non bancaires auprès des institutions financières)
Autofinancement : financement de l'I d'un agent par sa propre épargne, ce qui évite ou limite l'endettement.
Ainsi, le taux
d'autofinancement est le ratio : épargne brute/FBCF.
Financement direct/indirect : Le financement est direct ou désintermédié quand les agents à capacité de financement fournissent
directement aux agents à besoins de financement les ressources qui leur sont nécessaires en achetant sur les marchés financiers les
titres émis par ces derniers (actions ou obligations).
Le financement est indirect ou intermédié lorsqu’il y a crédit bancaire, lorsque
les banques jouent le rôle d’intermédiaire entre les épargnants et les agents à besoin de financement
Taux d'intérêt : loyer de l’argent.
Un intérêt est la somme que doit verser, sous forme de revenus, un emprunteur à celui qui lui a
prêté de l'argent.
Le taux d'intérêt est le pourcentage de ce revenu annuel par rapport à la somme prêtée.
L’intérêt est donc un coût
pour l’emprunteur et un revenu pour le prêteur
Risque de crédit : pour le prêteur, risque qu’un emprunteur ne rembourse pas tout ou partie du crédit qu’il a contracté.
Masse monétaire : Mesure conventionnelle de la quantité de monnaie en circulation dans un pays ou une zone monétaire, classée
en agrégats selon leur degré de liquidité.
Marché monétaire : Marché sur lequel les banques, les compagnies d’assurance, les entreprises et les banques centrales se prêtent
des fonds à court et moyen terme (de 1 jour à deux ans).
Banque centrale : organisme ayant le monopole de l'émission de monnaie banque centrale, chargé du refinancement des banques
de second rang.
Depuis 1999, la BCE a en charge de la politique monétaire dans la zone euro: lutte contre l'inflation et fixation des
taux d'intérêt directeurs.
Chap E5.
Régulation et déséquilibres macroéconomiques
Fonctions économiques de l'État (allocation, répartition, stabilisation) : Musgrave distingue les rôles de la puissance publique
consistant à allouer des ressources (création d’un lycée), à effectuer une répartition secondaire des revenus (versement d’allocation
chômage) et à stabiliser l’économie (politique de relance ou rigueur) en cas de déséquilibre macroéconomique.
Prélèvements obligatoires : contributions obligatoires (impôts et cotisations sociales) collectées par les pouvoirs publics (Etat
central, organismes de sécurité sociale, collectivités locales) auprès des agents économiques.
Dépenses publiques : dépenses opérées par les APU comme les prestations sociales, la rémunération des salariés des APU, les
consommations intermédiaires, l’investissement public et le paiement des intérêts d’emprunt.
Déficit public : situation dans laquelle les dépenses des APU sont supérieures à leurs recettes (contraire d'un excédent).
Dette publique : ensemble des emprunts contractés (et non encore remboursés) par les administrations publiques.
Ex : en France,
la dette publique s’élevait à 1 833,8 milliards d’euros fin 2012 soit 90,2 % du PIB.
Demande globale : demande adressée à l’ensemble d’une économie, et qui peut se décomposer en dépenses de consommation,
dépenses d’investissement et excès des importations sur les exportations (D = C + I + X – M)
Inflation : hausse durable et généralisée du niveau des prix, mesurée par le taux de variation de l’indice des prix.
Chômage : situation d'un individu sans emploi, et qui en recherche un, tout en étant disponible pour l’occuper.
Déséquilibre extérieur : situation dans laquelle les exportations d’un pays sont supérieures ou inférieures à ses importations.
Politique budgétaire : politique économique qui consiste à utiliser les instruments du budget public (recettes et dépenses
publiques, déficits et dettes publics) pour influer sur la conjoncture économique
Politique monétaire : politique économique qui consiste à utiliser les instruments monétaires (taux d’intérêt, quantité de monnaie
en circulation…) pour influer sur la conjoncture économique..
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