Croissance et mondialisation depuis 1850 (économie)
Publié le 31/08/2012
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b) Féminisation de la population active La part des femmes dans la population active augmente très fortement après la 2nde Guerre mondiale pour plusieurs raisons : développement du tertiaire et du salariat qui offre de nombreux emplois aux femmes, l’évolution des mentalités. On est passé de l’image de la femme au foyer, à l’image de la femme active (bien fait de l’électroménager), le rôle de l’éducation des jeunes filles : même poursuite d’étude pour hommes et femmes. Diffusion de moyen de contraception pour maîtriser la fécondité. Il est désormais possible de concilier vie de famille et vie active. c) La fin de la classe ouvrière ? Dans les années 80, l’automatisation à outrance a supprimé de nombreux emplois d’ouvriers, en particulier ceux de OS (Ouvriers Spécialisé). Le travail à la chaîne laisse la place à des chaînes entièrement robotisées. Mai 68 : révolte de la classe ouvrière et révolte étudiante. Cela a été une forte période d’agitation ouvrière (5 millions de grévistes sur 40 millions d’habitants). Les OS se mobilisent à travers leur syndicats (CFDT : Confédération Française Démocratique du Travail ; CGT : Confédération Générale des Travailleurs ; FO : Force Ouvrière). Mai 68 a abouti à une hausse des salaires mais les conditions de travail n’ont pas changé. A la fin des années 68, on signe les accords de Grenelle. Quelles ont été les transformations majeures pour les ouvriers ? Automatisation, tertiarisation (développement autonome du secteur tertiaire), Chômage de masse des ouvriers, disparition de la conscience de classe ouvrière : visible avec le recul du nombre d’adhérent aux syndicats. De nos jours, on parle de société post-industrielle.
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Le libéralisme est une idéologie élaborée par Adam Smith (philosophe et économiste écossais) dominante dans les mentalités du XIXe siècle.
à nos jours.
Ce courantde pensée propose comme modèle le capitalisme, le libre-échange et une faible intervention de l'État dans l'économie.L'économiste britannique David Ricardo pense ainsi que la croissance du commerce international peut assurer la prospérité à tous les pays.Capitalisme : système économique qui repose sur la propriété privée des moyens de production et d'échange, avec pour finalité la recherche du profit.
b) Quels courants de pensée dénoncent les dérives ou abus du capitalisme ?Les inégalités sociales provoquées par le capitalisme suscitent des courants de pensée désireux de réformer ou de supprimer le capitalisme :le marxisme s'inspire des théories de Karl Marx et Friedrich Engels.
Il imagine une lutte des classes entre riche bourgeoisie et prolétariat (classe sociale des ouvriers)se terminant par une révolution instaurant la dictature du prolétariat et l'abandon du capitalisme au profit d'une société communiste égalitaire.
Les moyens deproduction appartiendraient aux prolétaires.les propositions de reformer le capitalisme pour en supprimer les excès par des lois sociales viennent des socialistes comme le dirigeant de la SFIO (SectionFrançaises de l'International Ouvrière) Jean Jaurés ou Léon Blum.le syndicalisme ouvrier désire améliorer les condit° de travail et de rémunération des ouvriersle keynésianisme a une grande influence à partir du milieu du XIX siècle.
Les théories de Keynes réconcilient le libéralisme et l'intervention de l'État dans l'économie.L'Etat doit agir de façon à relancer l'économie et la consommation, aider les chômeurs, etc...
c) Par qui et pourquoi la mondialisation est-elle critiquée aujourd'hui ?A partir de 1980 la mondialisation est critiquée par le mouvement de l'altermondialiste (promouvoir une autre mondialisation) :les altermondialistes remettent en cause les anciens modèles de croissance créateurs d'inégalités sociales (paysans du sud par exemple) et spatiales (pays pauvres...)la société de consommation est également accusée de provoquer pollutions et gaspillages...les FMN et les spéculateurs boursiers sont accusés d'instaurer un système économique où la dérégulation financière (pas de règles qui contrôlent les marchés) leurpermet de s'enrichir.
Les solutions proposées par les altermondialistes : La remise en cause des anciens modèles de croissance de la société de consommation s'accompagnent depropositions pour d'autres politiques :le développement durable.
Il propose de réaliser une croissance en prenant mieux en compte les besoins des populations et en respectant l'environnementles économistes de la décroissance proposent de réduire les dépenses énergétiques, de relocaliser les activités économiques de façon à réduire l'empreinteécologique ; au plan individuel ils proposent une démarche de simplicité volontaire
IV) Les économies-monde successives :a) L'économie-monde britanniqueL'Europe de la fin du XIX siècle domine le monde par sa puissance industrielle l'emportant sur les autres pays du monde qui, sauf les USA et le Japon, sont en voientd'industrialisation ou en retard.
Le R-U est le centre de l'économie mondiale entre 1850 et 1914 car ils possèdent un vaste empire colonial (400 millions d'habitants en 1913).
Le R-U c'est unemaîtrise totale des océans et des routes maritimes.
C'est la plus grande flotte navale.
Création de nombreux ports (Le Cap, Bombay).
Le R-U possède un importantcommerce extérieur, il réalise beaucoup d'investissement.
Alors qu'il ne représente que 2% de la population, il réalise 25% des échanges commerciaux mondiaux.Londres est la première place financière mondiale avec la City.L'Angleterre est le berceau de l'industrialisation, on parle de take-off.
Au début du XX s.
le R-U est vite dépassé par la concurrence US : part de production en 1870 :32% pour R-U et 23% pour les USAen 1913 : 11,9% pour R-U et 42,6% pour les USA
b) L'économie-monde américaineLes USA deviennent une « hyperpuissance » par leur puissance militaire (flotte navale, aérienne et arme nucléaire dès 1945) ; par leur puissance économique (1ièreindustrie au monde) ; par leur puissance économique et diplomatique ainsi que par leur puissance culturelle.
Le plan Marshall consiste à donner 13 milliards de $ aux pays européens en difficultés, mais c'est aussi un moyen d'influencer les pays concernés dans leur politiqueintérieur, afin d'en faire des alliés contre le communisme.
Dans le monde, pour parler de la puissance américaine, on parle « American way of life » : coca-cola ou coca colonisation, cigarettes, chewing-gum.
On parleégalement de Soft Power.
Les USA créé de nouvelles institutions telles que le FMI ou le BIRD.
Ils fixent de nouvelles règles économiques lors des accords deBretton Wood (1944) qui définissent le $ comme nouvelle monnaie de référence.
Les accords du Gatt (1947) : diminuer les douanes dans le monde.c) L'économie-monde multipolaire au XIX siècleAu XXI siècle, les principaux pôles économiques sont les pays du Nord, plus particulièrement le Triade ; les pays continents (BRIC) : Brésil (agriculture), Russie(pétrole et gaz), Inde (informatique, haute technologie = « bureau du monde ») Chine (= « atelier du monde »).
Mais il y a aussi les pays d'Asie du Sud-Est (NPIA oudragons) : Corée du Sud, Vietnam, Taïwan, Thaïlande).
Sans oublier les pays pétroliers comme le Moyen-Orient.L'inde a choisi de développer un secteur particulier, celui de la haute technologie et de l'informatique.
Ils se sont d'abord inspirés des modèles US et européens pourse former.
Aujourd'hui, il existe des grands complexes dédiés à ce secteur comme celui de Bangalore (Silicon Valley Indienne).
Les USA restent la 1ère puissance économique mondiale avec cependant un certain déclin depuis 2008.
La Chine est devenue la 2ième puissance économiquemondiale avec une croissance de 10% par an.
Ensuite vient le reste de la Triade.
Les autres pays émergents tentent de suivre la route.
Et on trouve plus loin, les NPIAet les pays pétroliers.Les espaces laissés en marge sont les Pays En voie de Développement et les Pays les Moins Avancés (surtout en Afrique et en Asie centrale).
Mutation des sociétés depuis 1850
Intro : La mutation des sociétés depuis le milieu du XIXe siècle a été très importante : en France par exemple, on est passé d'un travail artisanal dans les ateliers à untravail à la chaîne dans des usines gigantesques.
La France a eu besoin de main d'œuvre ouvrière, raison pour laquelle, elle a eu recourt à l'immigration.
I) D'une France agricole et rurale à une France industrielle et urbaine (1850-1945)a) Les conséquences de l'industrialisation sur la population activeDans le secteur primaire, de 1850 à 1950, le nombre d'agriculteurs va diminuer considérablement, il va passer de 1 actif sur 2 en 1850, à 1 sur 5 en 1950.
La 1èrecause est la mécanisation, elle est responsable d'un fort exode rural car on a besoin de beaucoup moins d'ouvriers agricole.
Ils sont remplacés par des machines.Dans l'industrie, l'arrivée des nouvelles méthodes de travail permettent la création d'ouvriers spécialisés qui effectuent toujours la même tache.
Ils remplacent peu àpeu les ouvriers de l'ancienne génération qui eux avaient un savoir-faire.On assiste à une tertiarisation de l'économie.
Les actifs du tertiaire sont de plus en plus nombreux (fonctionnaires, employés de bureau, commerçant,…).
b) Conséquences humainesChez les ouvriers, travail monotone et pénible.
Les nouvelles méthodes de travail sont à l'origine d'une « classe ouvrière ».
Chez les agriculteurs, il y a plusd'isolements.
Dans le tertiaire, les sociétés se modernisent.
Les nouvelles mentalités amènent la disparition de vieux métiers : domestique..
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